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L'intimidation

Dissertation : L'intimidation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2016  •  Dissertation  •  1 097 Mots (5 Pages)  •  1 273 Vues

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        Depuis maintenant plus d’une décennie, les différentes plateformes sociales que l’on retrouve sur internet permettent d’accentuer les échanges entre les individus de la planète, qui par-delà les années, ont su faire leur preuve. En dessous de ce moyen efficace de communiquer, se cachent des personnes ayant de mauvaises intentions en voulant blesser ces utilisateurs en les persécutant de différentes manières. Via les réseaux sociaux, 95% des adolescents canadiens ont été témoins de ces actes cruellement gratuits, administrés par des personnes que l’on surnomme des cyberintimidateurs.  Face à ce problème de taille, le gouvernement canadien est en droit de se questionner sur l’attitude à adopter pour empêcher les cyberintimidateurs de récidiver à l’avenir, tel qu’en Nouvelle-Écosse où, en 2013, une loi permettant d’amener en justice ces intimidateurs a été instaurée. D’un côté, certains pensent que l’adoption de cette loi permettrait aux principales victimes de directement demander des ordonnances de protection en justice à l’égard des malfaiteurs leur ayant causés préjudices. Ainsi, ceux-ci seraient moins tentés de récidiver, de peur d’être mandatés à des restrictions. De ce fait, les personnes blessées se sentiraient en sécurité lorsqu’elles navigueraient sur la Toile. En revanche, d’autres pensent qu’une loi de ce genre peut être utilisée à mauvais escient où toute attaque de proche ou de loin, serait considéré comme de l’intimidation, ce qui mènerait à des enquêtes sans queue ni tête. Ainsi, cette loi pourrait mener à la perte des droits de libre expression, où toute parole pourrait être jugée comme offensante. De plus, dans les commissions scolaires, le manque de ressources rendrait son suivi difficile et donc, très peu efficace. Devant cette controverse, nous sommes en droit de se demander si l’adoption de cette loi serait le meilleur moyen de contrer la cyberintimidation.

        J’estime qu’il  serait préférable d’adopter une loi de ce genre à la grandeur du pays. Quand je parle de « loi », je veux parler d’une règle établie par l’autorité souveraine d’un État et imposée à toute la société. Dans le cas de « cyberintimidation », il est question de toute communication électronique qui pourrait, selon toute vraisemblance, causer chez autrui de la peur, de l'intimidation, de l'humiliation, de la souffrance ou autres dommages à la santé, au bien-être psychologique, à l'estime de soi ou à la réputation. De la sorte, lorsque j’énonce être en faveur de l’adoption d’une loi gouvernementale, je veux dire qu’il faut imposer une règle à la société canadienne permettant de dénoncer en justice tous les individus qui nous cause préjudice sur la Toile.

        La première raison qui me pousse à croire qu’il faut agréer à une loi gouvernementale permettant d’amener en justice des cyberintimidateurs est qu’elle permettrait aux agents de la paix de pouvoir se mobiliser dans le conflit sans avoir recours à des poursuites judiciaires qui mènent très rarement à quelque chose de concluant. En effet, la loi implantée en Nouvelle-Écosse[1], une province canadienne, permet à toute personne ressentant l’un des sentiments énoncés plus haut de porter plainte envers l’agresseur. Ainsi, la police peut grandement aider en établissant une ordonnance dans laquelle l’intimidateur est sous condition, où en aucun il ne pourrait rentrer en contact avec la victime, au risque d’aggraver sa peine. D’autre part, dans le cas d’un acte anonyme, celui-ci serait dans l’obligation de se révéler, et dans les cas où l’individu serait mineur, ses parents seraient identifiés comme responsables de l’acte. En prenant conscience qu’en 2013 au Canada, selon les statistiques d’Internet Safety[2], 43% des adolescents âgés de 13 à 17 ans auraient subi une certaine sorte de cyberintimidation, je crois que les moyens proposés ci-dessus ne peuvent que profitable dans notre société, ce qui me pousse à davantage croire en ma thèse.

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