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Analyse intimidation

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Par   •  2 Décembre 2015  •  Thèse  •  5 376 Mots (22 Pages)  •  1 145 Vues

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Travail de session

L’intimidation


Table des matières

Description de la problématique        

Définition        

Caractéristiques        

Facteurs de risque        

Prévalence        

La violence        

Le taxage        

Contexte théorique        

Théorie psychanalytique        

Théorie psychosociale        

Lien frustration-agression        

L’activation physiologique – Transfert d’excitation de Zillman        

L’apprentissage social        

Traitement cognitif de l’information sociale        

Dans l’école et par l’école – Sociologique        

Théorie du lien social        

Modèle exploratoire des conduites délinquantes de Mattews(1993)        

Stratégies de prévention et d’intervention        

L’intimidation : Changer le cours de la vie de votre enfant (Livre écrit par William Voors)        

Sécurité publique du Canada : Centre national de prévention du crime        

Le programme « Bully-Proofing Your School » (BPYS)        

Le programme de prévention de l’intimidation d’Olweus        

Apprenez comment vous pouvez aider à mettre fin à l’intimidation à l’école et au sein de votre collectivité        

Analyse critique et réflexion personnelle        

Bibliographie        


Description de la problématique

Définition

Une définition simple de l’action d’intimider pourrait être «inspirer de la crainte»[1]. Cependant, l’intimidation est un concept complexe et omniprésent qui demande un approfondissement de sa définition afin de bien cerner le problème. Selon Olweus, l’intimidation est «est ciblée contre une victime en particulier et vise à la priver délibérément du contrôle qu'elle pense exercer sur la situation ou à lui faire intentionnellement du mal»[2]. La principale différence entre la violence et l’intimidation réside, selon Olweus[3], dans la répétition des actes négatifs dans une relation où il y a un déséquilibre de pouvoir entre les personnes impliquées. Cette définition permet de ressortir trois critères précis pour pouvoir parler d’intimidation. Les gestes de violence envers l’enfant doivent être répétés et constants. Cet aspect de l’intimidation met l’accent sur «l’affaiblissement constant de l’estime de soi de l’enfant»[4]. Afin d’identifier un enfant intimidateur, il est important de vérifier que celui-ci soit plus fort, que ce soit physiquement, verbalement ou socialement, que l’enfant cible. La faible estime de soi des jeunes peut être un facteur qui créer un déséquilibre de pouvoir. Finalement, les  émotions ressenties par les jeunes impliqués dans l’intimidation doivent être différentes. En effet, l’intimidateur se sentira excité et puissant suite à son geste, tandis que l’enfant intimidé se sentira humilié et apeuré.

Différents types d’intimidation sont observés chez les jeunes : physiques, verbaux, relationnels ainsi que la cyberintimidation. L’intimidation physique est caractérisée par des gestes violents, c'est-à-dire des coups, de la bousculade ou en vieillissant, des humiliations plus graves ainsi que des attouchements sexuels non consentis. C’est la forme d’intimidation la plus reconnue et facile à remarquer. L’agression verbale est, pour sa part, plus discrète. Les  jeunes qui reçoivent des menaces verbales ou des blagues cruelles sont victimes de la forme la plus répandue d’intimidation puisqu’elle est très subtile, mais très dommageable. L’intimidation relationnelle est principalement présente dans les groupes de pairs. Les jeunes qui subissent le rejet à cause de leur non appartenance aux caractéristiques d’un groupe ou qui sont victimes de diffusion de mensonges malveillants sont intimidés. Finalement, la cyberintimidation est l’harcèlement d’un jeune à travers les courriels, les messageries instantanées ou les messages textes[5].

Certains actes d’intimidation proviennent d’une impulsivité et ne seront pas nécessairement répétés. Dans ces cas, on peut plutôt parler d’intimidation impulsive. Il importe donc de définir ce qu’est l’impulsivité afin de discriminer les actes intimidateurs répétitifs des actes impulsifs. Selon le Larousse 2005, l’impulsivité est le caractère impulsif de quelqu’un, d’une conduite. Cette brève définition nous pousse à chercher la définition d’impulsion qui, en psychiatrie, est une «tendance spontanée et irrésistible à l’accomplissement d’un acte.»[6] De façon plus précise et pertinente, Braconnier et Marcelli définissent l’impulsivité comme étant un  «trait de comportement fréquent à l’adolescence; mais certains adolescents ne supportent aucune limite, ne supportent aucune frustration, et dès qu’ils éprouvent un certain désir ou besoin, ils doivent aussitôt le satisfaire ou l’accomplir»[7]

Caractéristiques

Un portrait assez précis des victimes d’intimidation peut être dressé grâce aux recherches. Les jeunes victimes sont des élèves timides, angoissés, sensibles et calmes. Ils ont un sentiment d’infériorité qui leur donne une image négative d’eux-mêmes qui les mène à se considérer stupides et indésirables. Il y a les victimes passives, qui ne réagissent pas suite à une agression ou une insulte et il y a les victimes provocantes qui réagissent en manquant de concentration ou de l’hyperactivité qui provoque des réactions négatives chez les pairs. En somme, les enfants gênés, traumatisés ou physiquement faibles présentent des caractéristiques à risque d’intimidation.[8] Des comportements dépressifs sont généralement observés chez les jeunes qui sont victimes de toute forme d’intimidation.

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