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Symbole de la Chaîne d’Union

Analyse sectorielle : Symbole de la Chaîne d’Union. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Octobre 2013  •  Analyse sectorielle  •  1 491 Mots (6 Pages)  •  1 186 Vues

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Introduction

Depuis que je suis parmi vous et avec le degré d’ouverture que vous m’avez permis d'acquérir, avec la lumière que je perçois et qui graduellement augmente d’intensité, je vous remercie. Toi tout d’abord, mon Frère A\ : notre Vénérable Maître en Chaire qui est aussi mon Parrain, toi mon Frère préparateur Jean-Sven, et vous tous mes Dignes et Bien-aimés Frères, pour la chaleur de vos sentiments et pour votre connaissance avec laquelle vous incitez vos nouveaux Frères à trouver leur voie. La chaleur et la connaissance sont l’une et l'autre des caractéristiques de la Lumière, Lumière que je suis venu chercher en Loge.

Vous m’avez ouvert la voie en me donnant comme thème de travail le symbole de la Chaîne d’Union. Mais qu’est-ce qu’un symbole?

 

Définition du mot Symbole

Le Larousse 2004, nous donne cette définition du mot symbole : mot d’origine grecque sumbolon, qui veut dire : signe figuratif, être animé ou chose, qui représente un concept, qui en est l’image, l’attribut, l’emblème. Il donne comme exemple : le drapeau symbole de la patrie. La balance symbole de la justice. Cette définition me semble succincte et peu appropriée au cadre maçonnique qui implique une certaine profondeur. Aussi, la définition trouvée dans le livre, «Nouveau vocabulaire de la dissertation et des études littéraires » de Henri Bénac, me semble plus pointue et a l’avantage de me donner de nouvelles clefs, de nouvelles portes à ouvrir afin d’y explorer ce qui s’y cache. Je vous en donne sa définition : en grec, « signe de reconnaissance » formé par les deux moitiés d’un objet qu’on approche. Nous trouvons la confirmation de cette définition dans le thème d’étude 2001 de notre juste et parfaite Loge Fidélité et Prudence, le langage des symboles : Le sens étymologique du mot symbole veut dire réunir deux parties séparées. La possession de chacune des deux parties par deux individus différents leur permet de se rejoindre et de se reconnaître. Il semble qu’historiquement cette définition nous vienne d’Isidore de Séville (Bétique, y. 530-636) qui a écrit les « Etymologies » auxquelles les auteurs et les imagiers du Moyen Age ont volontiers fait recours. Isidore de Séville, interprète l’étymologie grecque du mot symbole, le saisit comme un signe donnant accès à la connaissance. En grec le mot sumbolon désigne aussi la tessère, autrement dit la tablette dont la moitié était donnée aux hôtes afin de pouvoir les reconnaître. Les villes l’employaient avec les visiteurs et les premiers chrétiens s’en servaient également comme signe de ralliement. Une telle interprétation n’est pas éloignée de celle du philosophe grec Jamblique (Chalcis, Coelésyrie y. 250-330) qui définit le symbole en montrant qu’il présente un signe, et que ce signe établit un rapport. Jamblique spécifie encore que ce terme désigne une convention secrète chez les Pythagoriciens. Les auteurs modernes n’apporteront pas de précisons plus essentielles sur le sens de ce mot, mais ils auront l’avantage d’en signifier l’emploi et l’utilisation. Mircea Eliade (Bucarest, Roumanie y. 1907-1986) dira que le symbole révèle certains aspects de la réalité qui défient tout moyen de connaissance. Il existe d’autres définitions qui me sont encore incompréhensibles car les discours, comme ceux de Cari Gustav Jung (KesswiIl, Thurgovie y. 1875-1961) me sont encore peu familiers.

A partir de mes recherches et de mes lectures, je peux tenter de présenter la synthèse suivante : le symbole se présente comme un signe. Il est le signe de l’invisible, du spirituel, du lointain. Le symbole révèle le mystère tout en le protégeant du regard indiscret et il a aussi pour fonction de créer une symbiose entre le sacré et l’humain et de relier le haut et le bas, le macrocosme et le microcosme.

 

Histoire et Symbolique de la Chaîne d’Union

La première description maçonnique de la chaîne d’union semble apparaître en 1696 dans ces lignes du Manuscrit des archives d’Edimbourg:

«Mais pour (être) un maître maçon ou compagnon du métier, il y a plus à faire, et c’est ce qui suit. Tout d’abord tous les apprentis doivent être conduits hors de la compagnie, et il ne doit rester que des maîtres... Alors les maçons se murmurent l’un à l’autre le mot en commençant par le plus jeune... après quoi le nouveau maçon doit prendre la posture dans laquelle il doit recevoir le mot... Alors le maître lui donne le mot et il lui serre la main à la manière des maçons, et c’est tout ce qu’il y a à faire pour faire de lui un parfait maçon»

Bien évidemment, la Chaîne d’Union a de nos jours une toute autre signification car par sa ressemblance formelle avec les lacs d’amour ornant la houppe dentelée, la Chaîne d’Union, qu’on trouve

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