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Le Travail et l'identité

Dissertation : Le Travail et l'identité. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2012  •  Dissertation  •  1 064 Mots (5 Pages)  •  856 Vues

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accroche : Selon le sociologue Ehrenberg, le mal être des sociétés individualistes modernes, c’est la difficulté de répondre au droit et même à l’injonction d’être soi-même quand on a tous les droits.

Problème : Cette question pose le problème suivant, soit on considère que nous sommes définis avant d’exister à la manière d’un objet et dans ce cas, il s’agit seulement d’être et d’actualiser une essence déjà donnée, soit on considère que c’est notre existence qui définit notre essence et cela sans guide, ni excuse, parce que nous sommes des sujets. Ou il ya une nature individuelle, ou simplement une condition individuelle. Essentialisme/substantialisme ( Descartes/Kant) ou existentialisme ( Sartre)?

L’idée d’être soi-même, avec l’égalité du « même », renvoie à la notion d’identité ( A=A).

I. On peut penser cette identité comme ipséité c’est-à-dire le fait de se représenter comme demeurant un et unique sous les changements et dans le temps, est de l’ordre du donné donc la facilité même, puisqu’il ne s’agit que de constater un déjà là et même un déjà fait.

- Dans ce sens, il est facile d’être soi-même, posséder le Je dans sa représentation , se savoir être une personne accompagne le fait même d’être conscient de soi ( # simplement se sentir comme un). – Le stade du miroir qui participe de cette prise de conscience confirme que nous sommes un tout, un corps et consiste à s’identifier à cette image du corps , dans lequel on se lève et se couche tous les jours. – Ce corps ( qui me situe dans l’espace et fait que je ne peux pas être à la place de l’autre et lui à la mienne, d’où altérité) est le lieu d’une hérédité de traits aussi bien physiques que psychologiques dont nous constatons la présence définissante pour soi et pour les autres et le support de mon identité civile ( photo, empreinte, données biométriques). Je suis un individu, c’est-à-dire un tout indivisible, unique et distinct des autres ( alors qu’en tant qu’être conscient de soi, je suis une personne comme toutes les autres),qui ne peuvent se mettre à place comme moi à la leur. – La mémoire, conséquence de la conscience que nous avons nous assure aussi de notre permanence dans le temps et fait que nous nous attribuons toujours les actes passés et déjà les actes à venir, que sont nos projets présents, que nous sommes capables d’avoir une identité narrative ( je suis le récit que je fais de ma vie dans une continuïté temporelle).

TR : donc il est facile d’être soi-même et pas un autre, parce que nous naissons individués et la conscience de soi confirme sans effort cette unité substantielle ( je pense , je sais que c’est moi qui pense, que je suis). Mais on peut être soi et ne pas se reconnaître dans nos actes et réactions, bien qu’on les reconnaisse comme nôtres. Etre soi-même, ce n’est pas seulement être soi, c’est avoir le sentiment d’une coïncidence avec soi, d’une mêmeté. Et son absence fait que je ( donc ipséité !) peux ne pas me reconnaître ( mais pas mêmeté!)

II. Si on pense l’identité sur le modèle de la mêmeté, il est bien moins facile d’être soi-même, car il y a des obstacles qu’il faut surmonter aussi bien au dehors pour apparaître et agir en conformité avec ce que l’on est pour soi ( les autres,

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