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Vivons nous pour être heureux ?

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Par   •  6 Février 2020  •  Dissertation  •  1 864 Mots (8 Pages)  •  1 118 Vues

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Epictète, philosophe grec disait à propos du bonheur "Il n’y a qu’une route vers le bonheur, c’est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté."

Si nous prenons l'étymologie du mot “philosophie” nous pouvons affirmer que le bonheur est déterminant dans toute pensée philosophique “sophie” désignant en Grec bonheur, ce qui constitue le but ultime.

Le bonheur est un état de satisfaction complète, de complétion des désirs, caractérisé par sa plénitude et sa stabilité.

Les termes “d’exister” et de “vie” semblent dans un premier temps du pareil au même, cependant une nuance existe bel et bien, car vivre enveloppe aussi l’aspect biologique, l’aspect organique.

Dans cette réflexion nous allons nous demander “vivons-nous pour être heureux ?”

Afin de répondre à cette problématique nous allons étudier, dans un premier temps, l’aspect générale de la question.

Puis dans un second temps nous verrons que l’Homme ne vit pas dans le seul but d’être heureux, étant une volonté égoïste, car pour qu’il existe il faut en oublier celui des autres et notre devoir moral qui va souvent à l’encontre de notre bonheur.

Puis nous finirons en défendant la théorie comme quoi l’Homme vit bel et bien dans le but d’être heureux, le bonheur étant le but ultime de toute existence.

Tout d’abord nous pouvons voir que l'existence et le fait de “vivre”, même si il se complète ne se correspondent pas totalement. En effet, bien que l’existence prend en compte la conscience de chacun de sa propre existence “se sentir exister”; le fait de vivre englobe également tout l’aspect biologique et organique. Donc vivre et exister bien que se complétant l’un l’autre c’est en ça que la réflexion à propos du fait que l’homme vivrait pour être heureux est complexe car le bonheur dépend d’avantage de l’existence que de la vie biologique.

Le mot bonheur est composé de bon, contraire de mauvais, et de heur. Heur vient du latin augurium, « présage tiré de l’observation du vol des oiseaux », qui est aussi à l’origine du mot “augure”. A l’origine l’heur, désigne un présage, qu’il soit bon ou mauvais.Le bon heur, en deux mots, c’est donc le bon augure, le signe favorable, positif. Le premier sens de bonheur, en un mot, est donc « chance ». “Bonheur” a ensuite pris le sens d’« état d’esprit d’une personne comblée ».

Le fait d’être heureux, bien que certaine confusion peuvent avoir lieu, dépend du sentiment du bonheur et non de la joie. Le bonheur est un sentiment de satisfaction complète et surtout permanent. Alors que la joie est un sentiment très fort et surtout éphémère.

Nous pouvons donc nous demander si l’Homme ne gagnerai pas d’avantage à courir après la joie, plus forte bien qu'éphémère, qu’après le bonheur; qui lui semble plus long, voir complexe à atteindre et moins fort.

Tout du moins il serait tout aussi logique de se baser sur l’aspect bénéfique d’une “quête” pour chaque existence, la quête du bonheur étant plus douce.

Ensuite le bonheur n’est pas vital à l’homme dans le sens où il ne correspond en rien à des besoins indispensables, contrairement au fait de se nourrir, de boire ou de respirer. Si nous prenons donc la définition de “vivre”, il est évident que le bonheur ne correspond en rien au sens vital de la survie humaine mais à son bien être psychologique. Donc en ce sens l’homme ne “vit” pas pour être heureux mais existe pour être heureux.

De plus, si chaque Homme s’occupait de son seul et unique bonheur, sans se préoccuper des conséquences de cette forme de plaisir égoïste qu’il constitue, cela serait une obstruction au bien être d'autrui. En effet, une quête effrénée vers le bonheur pourrait constituer une forme d'obsession maladive ne pouvant finalement apporter que le malheur, donc pourquoi l’Homme organiserait il sa vie autour de quelque chose de difficilement atteignable, cette quête ne constituant donc d’avantage qu’une frustration pour l’Homme ne voyant pas le bonheur arrivé à lui. La frustration causant d’avantage de malheur, à quoi bon chercher à focaliser sa vie dans la recherche du bonheur. Car si l’on suit cette réflexion une quête vers le bonheur, qui est en lui même une notion vague dont personne n’a la même définition, ne serait que cause de malheur.

Il est sensé de penser que l’homme étant un être doté d’intelligence et étant donc conscient de l'inaccessibilité du bonheur, ne vit pas dans le but d’être heureux.

Selon Platon une vie passée à courir après le plaisir (source de joie et de bonheur) serait épuisante, afin de vivre heureux il faudrait que l’Homme apprenne à contrôler, à tempérer ces même plaisir, se focalisant dans la quête des plaisirs durables. Nous parlons ici de la tyrannie des désirs, hors l’Homme est constamment soumis à ses désirs et est donc constamment sous cette tyrannie.

Nous constatons également que, dans notre société actuelle, beaucoup de gens définissent le bonheur par les possessions matérielles, une bonne situation et tout autre cliché préconçu de l’idée qu’est d’être heureux. Hors il est évident que le bonheur est de plus en plus absent dans notre société, et y compris chez les gens possédant tout ce qui correspond au bonheur dans l’inconscient collectif.

Dans Avatar, Octave de Saville est un personnage qui à tout pour être heureux et qui ne l’est pourtant pas “Comment se faisait-il que jeune, beau, riche, avec tant de raisons d’être heureux, un jeune homme se consumait si misérablement ?”.

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