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VIVONS NOUS POUR ETRE HEUREUX

Étude de cas : VIVONS NOUS POUR ETRE HEUREUX. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2022  •  Étude de cas  •  1 690 Mots (7 Pages)  •  243 Vues

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Simon Loshouarn – TG01 – Jeud.20. Octob.2022-Devoir commun philosophie

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Sujet 1 : Vivons-nous pour être heureux ?

        

        N’y a-t-il pas d’usage perpétuel de penser que pour vivre, il faut être heureux ? Est-ce vrai ou ne vivrions-nous pas simplement pour vivre ? Le bonheur est-il indispensable ? Nous nous pencherons sur ces interrogations selon l’axe suivant : Nous développerons l’idée d’un bonheur durable, naturel et indispensable à la vie, puis sur l’idée d’un bonheur qui est un facteur de la vie parmi tant d’autres et qui est dispensable et pour finir, de la superficialité du bonheur.

        

        Tout d’abord, prenons comme exemple l’allégorie de la caverne de Platon, très célèbre philosophe grec. Dans cette théorie, il est question d’êtres qui naquirent et vécurent dans une cave très sombre et très étroite. Il est sûrement bon de considérer qu’ils ne pourraient vivre sans au moins, un petit grain de bonheur. Dans un tel contexte et dans cette théorie, être malheureux conduirai à un aggravement du mal-être. Tel que la vie deviendrai insoutenable et qu’il faudrait absolument s’en exclure, qu’il y ai une destination après ou non. Dans cette idée-là, le malheur et l’absence totale de bonheur sont le chemin direct vers la mort. Être heureux serai donc purement indispensable à la vie. Maintenant, prenons simplement pour exemple, la réalité. Commençons par celle de l’être humain. De nombreux facteurs peuvent amener au malheur ou simplement faire barrage au bonheur. Que ce soit, la misère de certains, ou une vie catastrophique faites d’enchaînements d’obstacles pour d’autres ou si ce n’est la constatation et le subissement des défauts de notre société, ou encore l’ennui mortel d’une vie sans goût, ou pour finir, les malheurs de l’amour, du manque d’attention, de la solitude et bien d’autres situations encore. Que font une grande partie ces gens pour ne pas perdre le goût de la vie ?  Ils écoutent de la musique, consomme des produits nocif mais réconfortants, ils cherchent le contact avec autrui et possiblement l’amour, ils se réfugient dans ce qui les passionne, dans leurs croyances. Ils essayent de noyer leur malheur dans des activités qui les en éloigne. Ils cherchent un échappatoire à l’absence de bonheur. Si en plus de leur malheur, ils n’avaient même pas une brindille de refuge, de réconfort, de début de bonheur, de diminution du malheur et de bien plus encore, pour rien au monde, il resterai de ce monde. Ils en viendraient à la fin logique de l’équation, la mort. Prenons maintenant le cas des animaux. Leur monde est cruel et sauvage. Ils sont victimes d’inégalités, celle de la chaîne alimentaire. Le fort domine le petit. Mais pourquoi le petit ne vit pas dans le malheur ? Car ça le tuerait. Les animaux ressentent. Pour réellement profiter de leur instinct de survie, il leur faut l’amour de leur mère, de leur fils, de leur compagnons. Sans quoi, ils se sentiraient encore plus faible, sans quoi, de la chaîne alimentaire, ils ne daigneraient de s’en protéger ou d’y échapper. Pour nous autres, être heureux est un instinct de survie. Nous ne l’avons pas inventé. Il nous a été inséré par la vie pour qu’elle nous garde en elle. Et le malheur ? Il est là pour permettre d’atteindre un plus grand bonheur. Que fait un enfant qui a encore peu d’expérience dans la vie ? Il rit aux larmes, il joue, il sur-aime. Et si cela n’était pas vrai, ça ne changerai pas grand-chose à la question. Dans la société humaine, les gens veulent être heureux, ils veulent vivre pleinement leurs vies, profiter d’elle, ce qui est impossible sans le bonheur. Au nom de quoi la vie aurai été faite pour y vivre un enfer ? Si elle est magique et si mystérieuse, si nous avons la chance d’en faire partie, c’est pour être heureux. A la fameuse question de William Shakespeare présente dans Roméo et Juliette, « Être ou ne pas être », le bonheur répond « être » et le malheur lui, « ne pas être ». Cependant, peut-être pourrions-nous considérer que nous ne vivons pas pour être heureux mais pour vivre et que pour cela, il faut être heureux. Dans Batman Begins réalisé en 2005 par le célèbre réalisateur et scénariste britannique  Christopher Nolan, Henri Ducard se voit livrer la réplique suivante à Bruce Wayne « C’est cette insupportable colère qui étouffe le chagrin au point que le souvenir de l’être aimé n’est plus qu’un poison dans tes veines. Et un jour, tu te surprends à souhaiter que la personne aimée n’ai jamais existée pour être libéré de ta peine ». C’est ici que l’on ressens l’intolérabilité de la souffrance de Bruce Wayne. Sans son immense conviction de combattre le crime qui est la cause d’une part de bonheur par la motivation, sans son majordome, sans sa si précieuse petite amie, ce dernier aurai sûrement choisi de quitter la vie.

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