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Hengel enracine la violence au plus profond de l’Homme et de l’univers.

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Par   •  6 Novembre 2022  •  Dissertation  •  2 287 Mots (10 Pages)  •  227 Vues

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La violence crée par conséquent le moi, Hengel enracine ainsi la violence au plus profond de l’Homme et de l’univers.

« Bien souvent nous prenons le dialogue pour l’expression même de la tolérance et de l’ouverture d’esprit

La violence n’est pas un moyen parmi d’autres d’atteindre la fin, mais le choix délibéré d’atteindre la fin par n’importe quel moyen (Sartre)

  • Un acte de justice et de douceur a souvent plus de pouvoir sur le cœur des hommes que la violence et la barbarie (Machiavel)
  • Un Etat est une communauté humaine qui revendique le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire donné (Weber)
  • Je m’oppose à la violence parce que lorsqu’elle semble produire le bien, le bien qui en résulte n’est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent (Gandhi)
  • Il ne serait pas exagéré de définir la violence comme une force faible (Jankélévitch)
  • Tous les États-nations naissent et se fondent dans la violence. Je crois cette vérité irrécusable. Sans même exhiber à ce sujet des spectacles atroces, il suffit de souligner une loi de structure : le moment de fondation, le moment instituteur est antérieur à la loi ou à la légitimité qu’il instaure. Il est donc hors la loi, et violent par là-même (Derrida)
  • Etre politique, vivre dans une polis, cela signifiait que toutes choses se décidaient par la parole et la persuasion et non par la force ni la violence (Arendt)
  • Il y a des moments où la violence est la seule façon dont on puisse assurer la justice sociale (Eliot) 

→ Le discours peut-il abolir à la violence ? Discours= développement oratoire,pouvoir= à la possibilité/la faculté abolir=abroger violence= animosité/déchainement/agitation

        Souvent on dit que le discours supprime la violence, mais au fond, n’enlève-t-il pas simplement la violence physique ? Ce sujet signifie que le développement oratoire/la parole à une possibilité ou une faculté à abroger l’animosité, le déchaînement ou l’agitation. Ce questionnement nous guide vers la thèse que la parole de résolut pas tout types de violences.

        Ou bien, la parole est-elle toujours utile afin d’abolir la violence puisqu’elle est sans animosité ? Le discours est-il nécessairement juste ? la violence est-elle nécessairement injuste ? La violence n’a-t-elle pas un rôle dans l’histoire ?

Ou bien, le discours peut  abolir la violence, mais n’est-il pas aussi une violence ?

        En bref, le discours abolit nécessairement à la violence ? N’instaure-t-il pas une violence à son tour ?

        L’enjeu porte sur ce que serait la violence sans le discours, ce que serait l’homme sans son logos (parole). Les champs d’application sont la métaphysique, la rhétorique

        Tout d’abord, qu’est-ce que le logos dans la cité ? Par la suite, qu’est-ce que la rhétorique et la violence du discours ? Pour finir qu’est-ce que la dialectique platonicienne ?

        Au commencement, la parole (logos en grec) permet de rejeter la violence à travers le discours, ou encore le dialogue. Avec certitude, l’échange de parole permet d’adoucir les relations mais également de comprendre l’autre ainsi que notre propre logique, le langage est une discipline purement humaine.

        La parole est en tout premier temps un système de communication. Le dialogue, le discours permettent en effet d’atténuer les violences. Effectivement,  Aristote dans la Politique définit l’Homme comme un « animal politique », par cela il veut dire que l’Homme vit dans une Cité (polis) autrement dit une communauté politique. Or l’homme est doté du langage (logos) à l’inverse des animaux vivant en communauté tel que les fourmis, les pingouins ou encore les abeilles. Les animaux, eux, possèdent une voix (phonès) ou plutôt un système de communication qui les aident à exprimer le bon comme le mauvais, à la différence, l’homme peut exprimer sa pensée, des valeurs abstraites. L’Homme ne s’arrête donc pas simplement à un système de communication, il peut exposer le bien, le mal, l’injuste, le juste. De ce fait, les relations humaines se basent sur des discours non violents, c’est-à-dire sur des dialogues à base de règles et de valeurs. A l’inverse de la violence qui demande une force physique. La Cité impose le langage et la parole, par exemple, le citoyen participe aux choix engageant la vie du peuple qu’en dialoguant à l’Assemblée.

En d’autres termes, le discours, le dialogue permettent l’atténuation de conflits, et d’abolir la violence. Quelqu’un choisissant de plein gré de parler à son oratoire décide d’éloigner les pulsions qui mèneraient à de la violence physique. Lorsque l’Homme utilise son logos il peut se soumettre à exprimer des problèmes ou encore de comprendre l’autre, ce qui permet d’écarter toute violence l’un envers l’autre, donc de nous protéger. En effet, lorsque l’Homme cherche à expliquer, également à comprendre l’autre en étant à son écoute,cela réduit un bon nombre de problèmes, ainsi   d’en éviter. Ces conflits entre autrui peuvent donc être simplement dû à des incompréhensions

La parole n’est autre que le langage articulé humain destiné à communiquer la pensée, autrement dit c’est la mise en pratique du langage, elle peut-être écrite ou orale. Selon le cogito de Descartes « Je pense donc je suis » on comprend que l’homme est seul avec sa pensée, ses semblables lui sont donc étrangers puisque ces derniers doivent utiliser la parole afin d’exprimer celle-ci. Donc, l’Homme afin d’apercevoir, de comprendre que l’autre n’est équiper d’aucune violence, doit communiquer, et donc utiliser son logos. Le discours sert donc à exprimer ses pensées, ses idées et donc à réduire tout once de soupçon de violence.

Le philosophe Hegel enracine la violence au plus profond de l’Homme et de l’univers, par conséquent, on peut en déduire que la violence crée un moi. La violence encrée en moi, afin qu’elle ne me consume pas doit être extériorisé et afin d’éviter de l’exprimer avec des actes violents, le moi peut en parler, et pour ceci le discours est la meilleure des solutions. Le discours est une manifestation orale ou écrite afin de chercher le noyau de cette violence pour permettre ce rejet. Le langage, sous forme de parole, aide donc d’arrêter cette violence.

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