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La question de la place de l’homme dans l’univers

Analyse sectorielle : La question de la place de l’homme dans l’univers. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Mai 2019  •  Analyse sectorielle  •  750 Mots (3 Pages)  •  757 Vues

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Roman

Soenen Corpus

La question de la place de l’homme dans l’univers fut étudiée par nombre d’écrivains tel que Jean Rostand, un biologiste et savant humaniste, dans Pensées d’un biologiste parues en 1954 ; ou bien encore de Montaigne, considéré comme un philosophe et moraliste de la renaissance, dans ses Essais au XVIe siècle, période de l’humanisme qui place l’homme au centre de tout. Enfin, La Fontaine, célèbre poète français, s’est aussi penché sur cette question en rédigeant la fable Le Gland et la Citrouille en 1679 durant le mouvement baroque qui met l’accent sur la fragilité de l’homme. Un des points communs entre ces textes est qu’ils donnent tous plus ou moins une vision assez négative de l’homme. Nous allons donc voir comment ces écrivains situent l’homme dans l’univers. Tout d’abord l’écrivain insiste sur le fait que l’homme se croit supérieur, puis nous découvrons qu’il n’est rien par rapport à l’univers immense et qu’il ne maîtrise pas ce qui l’entoure. Enfin, les auteurs situent l’homme dans l’immensité du temps.

Dans les trois textes, nous voyons que l’homme se croit supérieur : Montaigne s’interroge sur comment l’homme a « bâti ces grandes supériorités » et comment il ose se croire le sujet principal de son univers : « Qu’est-ce qui lui a persuadé que ce cours de la voûte céleste […] aient été établi […] pour son avantage ». Dans le texte de La Fontaine, l’homme critique le fondateur du monde :« A quoi songeait […] l’Auteur de tout cela ? » alors qu’en fait il comprend plus tard qu’Il avait raison. Enfin, Rostand décrit nombre de prouesses que l’homme réalisera (« Demain, il libérera l’énergie intra-atomique... ») ce qui justifie pour lui le fait que « Sa réussite a de quoi lui tourner la tête ». Pour ces trois auteurs, l’homme se croit plus important qu’il ne l’est.

Cela vient contraster avec la suite, puisque les écrivains démontrent que l’homme n’est en fait qu’une vulgaire créature par rapport à l’univers. Montaigne utilise des termes comme « mer infini » ; « voûte céleste » ; « lumière éternelle ». Cela crée une sorte de champs lexicale de l’immensité qui vient prouver la petitesse de l’homme et contraster avec ses pensées. C’est aussi le cas dans le texte de Rostand : « Astres sans nombres » ; « gouffres glacés » ; « nébuleuses spirales » … Ici, il utilise des termes qui évoquent l’immensité spatiale. Dans les textes, il y a de nombreuses antithèses entre la grandeur de l’univers et les termes péjoratifs qui servent à décrire l’homme.

Les auteurs nous montrent aussi que l’homme ne maîtrise pas ce qui l’entoure ; il est décrit comme impuissant face à son destin : le personnage de La Fontaine se fait contredire par la nature elle-même (« Un gland tombe ; le nez du dormeur en pâtit »). Montaigne dit l’homme ignorant, même pas « [maître] de [lui] même ». Il décrit l’homme comme une « créature misérable et chétive » qui ne connaît pas « la moindre partie » de l’univers. Enfin, Rostand pense que l’homme est incapable de contrôler le futur, qu’il n’est pas maître de son sort : « Quel sort […] peut-il

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