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Faut-il rêver ?

Dissertation : Faut-il rêver ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2017  •  Dissertation  •  1 574 Mots (7 Pages)  •  1 469 Vues

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Dissertation de philosophie

Faut-il rêver ?

Le rêve n'est pas une quête scientifique récente. Depuis la nuit des temps et ce dans toutes les civilisations, les songes obsèdent le commun des mortels. Pour certains peuples, le songe est signe de prophétie comme le rêve prémonitoire.

Plus communément, le fait de rêver, résulte premièrement d’une production psychique d’images survenant pendant le sommeil, et pouvant être partiellement mémorisée au réveil.

Il serait de plus le fait de laisser aller librement son imagination, réalisant certains de nos souhaits, une représentation plus ou moins idéale «J’ai toujours rêvé de faire ce travail» ou chimérique de ce que l’on voudrait réaliser, atteindre, ou ce que l’on désire « accomplir un rêve d’enfant »

C’est pour cela que l’on peut se demander à quoi bon de rêver, est ce vraiment nécessaire afin de mener à bien notre existence ? Les rêves donneraient-t’ils un sens à notre vie, en nous poussant à être ambitieux et compétiteurs ? Mais l’existence d’un idéal propre, trop éloigné de la réalité et ainsi du réalisable dans notre esprit, ne pourrait il pas rendre notre vie pleine de déceptions et de désillusions, face à notre échec en voulant atteindre cet idéal ? Et enfin, le rêve, cette illusion de l’existence d’une échappatoire envers la réalité, pourrait-il nous empêcher de nous confronter au réel ?

Nous aborderons d’abord  la fonction physiologique et psychique du rêve accompagnée de son rôle, ainsi que le fait que nous ne décidons pas de rêver, nous n’avons pas vraiment le choix puisque nous ne contrôlons pas cette activité psychique.

 Dans une seconde partie nous verrons comment le rêve arrive à développer notre imagination, à nous envoyer certains messages afin de nous pousser à faire toujours mieux, à atteindre un idéal de vie, nous rendant ambitieux.

Et enfin, le rêve, nous permettant d’envisager un idéal irréel et irréalisable, peut également donner lieu à de grandes déceptions, lorsque le réel ressurgit et qu’il faut s’y confronter.

  • La question du rêve a toujours intrigué les humains : pourquoi rêve-t-on ? 

-D'un point de vue purement physiologique le rêve serait le moteur principal de la maturation cérébrale et aiderait au bon développement du système nerveux.

Pendant que nous dormons, il existe différentes phases, cependant, une seule est intéressante : le sommeil paradoxal. C’est la phase active du rêve pendant le temps de sommeil.

Ainsi, le temps très important de sommeil paradoxal chez le nourrisson est indispensable à son bon développement, car celui-ci se découvre et découvre le monde qui l’entoure, c’est pourquoi son corps pour assimiler tout cela, à besoin de plus de temps. Le rêve lui permet une croissance mentale, l’apprentissage et la mémorisation de ses acquis.

Chez l'adulte, le rêve aide au maintien de l'équilibre nerveux et semble régénérer celui-ci. Le rêve aide aussi à l'assimilation des nouvelles connaissances et serait un des facteurs importants du processus de mémorisation. Chaque expérience, chaque acquisition et chaque connaissance nouvelle sont emmagasinées ou filtrées par le processus des rêves. Des études sur les rats ont montré que les animaux privés de sommeil paradoxal et donc de rêves avaient plus de difficultés à s'orienter dans un labyrinthe que ceux qui avaient un sommeil complet. Le rêve sert peut-être à l'apprentissage mais aussi à la consolidation des souvenirs, néanmoins il reste une part de mystère chez l’Homme.

-La psychanalyse issue de la psychologie et de la psychiatrie nous aide à trouver une fonction psychique du rêve. D'une manière générale, pour Jung, le rêve est le cliché instantané de ce que nous sommes au moment présent. Il participe à notre processus d’individuation. Le rêve agit ainsi comme un œil vigilant et impartial qui peut nous guider, nous rappelant sans cesse à notre nature fondamentale et nous évitant de nous égarer sur des chemins qui ne seraient pas ceux de notre véritable personnalité. 

Ce serait pour Freud, la voie royale vers l’inconscient. L’inconscient utilise un langage qui se manifeste dans le rêve. Ce langage est construit autour des symboles. Les symboles ont fonction de support pour des pensées qui n'ont, par définition, pas de forme. Le rêve apparaît alors comme une émanation de notre inconscient.

Le rêve peut donc être envisagé selon un point de vue physiologique et un point de vue psychique.

-Néanmoins, on sait que l'évolution des êtres vivants se fait en sélectionnant ce qui peut être utile à la survie de l'espèce et en éliminant ce qui peut l'affaiblir. Le rêve a donc vraisemblablement un rôle dans notre vie. Le conditionnel reste indispensable car aucune étude aussi bien psychologique que scientifique n'a permis de découvrir le rôle du rêve et la raison pour laquelle il subsiste lors de la sélection naturelle.

Nous pouvons alors nous demander si nous pouvons contrôler nos rêves, cet aspect est très complexe est très discutable, car lorsque nous rêvons, nous dormons, nous ne savons donc pas que nous rêvons. Certaines expériences concernant le rêve lucide permettraient de contrôler les rêves. Mais rien ne nous permet réellement de contrôler notre rêve, nous ne pouvons pas non plus décider de rêver ou non. Le rêve est un passage obligatoire et indispensable au bon fonctionnement de notre corps et au bon déroulement de notre existence.

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