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Essai personnelle sur la maison et le bonheur

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Par   •  13 Janvier 2022  •  Dissertation  •  895 Mots (4 Pages)  •  2 270 Vues

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Pour le 06/12

D'après vous, la maison est-elle le lieu du bonheur familial ? 

     « Le bonheur familial est à la longue le plus solide et le plus doux ». – Voltaire

Dans cette citation, Voltaire insiste sur l’intemporalité et la paisibilité d’une famille où l’harmonie règne. Le bonheur familial semble pouvoir prendre diverses formes et reposer sur des conditions inhérentes à chacun selon nos attentes personnelles. Pour ma part, il est défini par un échange réciproque de générosité, que ce soit par la pluralité des moments partagés ou encore la certitude d’être écouté sans jugement si besoin est. La garantie d’une sécurité psychologique ainsi que physique est également une des clés. La maison représente le lieu où, selon moi, nous côtoyons le plus les membres de notre famille au travers de moments du quotidien indispensables tels que les repas par exemple. C’est l’endroit fédérateur d’une famille qui la rassemble constamment jours après jours.

     Cependant, nous pouvons nous demander si c’est réellement en ce lieu que le bonheur familial est à son paroxysme.  

     Nous allons nous attarder dans un premier temps sur l’idée que bien au contraire, la maison peut être l’institution du malheur familial, puis nous verrons que le bonheur familial peut être exacerbé justement par-delà les cloisons que nous habitons.

     Ainsi, une maison est faite de murs, la démarcation entre sphère privée et publique est claire. Seules nos expressions ou encore nos confidences peuvent permettre au dehors de comprendre ou d’apprendre ce qui se passe dedans. Comment appréhender ce sujet sans s’aventurer sur le terrain des violences domestiques qui n’est que trop présent dans nos sociétés. L’article de presse « Violences conjugales, un «confinement sans fin» » rédigé par Marion Tillous, Eva San Martin, Julie Bulteau et Pauline Delage est sorti en 2020 suite au confinement. Il relate de l’augmentation plus que préoccupante du taux de mortalité des femmes battues justement suite à l’obligation de rester enfermées dans leur maison aux côtés de leur famille. En ce sens, la maison serait plutôt le refuge de la terreur pour certains de ses habitants qui se transformerait en prison où applications violentes de peines raisonneraient comme un quotidien ordinaire.

     Au-delà des maux physiques, ce qui se passe en interne au sein de la maison peut également s’avérer violent mentalement parlant et laisser des traces irréversibles tout au long de notre vie. J’ai pris conscience que bien souvent lorsqu’un adulte va mal, ou encore qu’il répète inlassablement un schéma de vie chaotique, les traumatismes de l’enfance en sont fréquemment inspirateurs lorsque l’on creuse un peu dans son passé. Des violences physiques peuvent engendrer des troubles psychologiques, mais également une éducation castratrice par exemple qui peut briser la confiance en soi et ne laisser percevoir que le négatif de notre propre personne. Cependant, ces éléments prennent souvent place derrière les murs d’une maison, des paroles dures à entendre et moralisatrices prennent écho au sein du foyer, par souci d’apparence et d’image vis-à-vis des autres sans doute. La maison se retrouve ainsi être le théâtre de l’installation de traumatismes à vie ayant la capacité de nous priver de ce bonheur familial même dans un futur en répétant ce seul schéma que nous connaissons.

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