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Y a-t-il une vérité à connaître ?

Dissertation : Y a-t-il une vérité à connaître ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Janvier 2021  •  Dissertation  •  4 064 Mots (17 Pages)  •  439 Vues

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Le sujet présenté « Y’a-t-il une vérité à connaitre ?», nous permet de présupposer que l'Homme serait à la quête de la Vérité unique et universelle. La vérité signifie dans cette problématique la connaissance. La Vérité qui est donc l’objectif même de la connaissance, une sorte de savoir absolu sur le monde et sur les choses qui nous entourent. Depuis des siècles, les plus grands savants du monde, sont à la quête d’une vérité pour ainsi la transmettre à l'Homme. Mais elle a aussi été déformée, réfutée par grands nombres de différent courant philosophiques. Il était donc intéressant de se demander s'il est nécessaire que l'homme veuille rechercher la vérité, plutôt que de rester dans certaines illusions . Les termes du sujet sont définis comme cela : le mot « vérité », en philosophie, signifie une connaissance authentique, fondée sur la concordance de la pensée avec la réalité. Le terme de « connaissance » montre que c’est une notion basée sur le savoir et que cette connaissance vise à devenir la réalité. Par conséquent, une vérité à connaitre serait en d’autres mots une vérité universelle. Ce sujet nous permet de comprendre qu’il y a plusieurs manières de concevoir la vérité dont l’humanité n’a pas vraiment conscience. L’idée principale de ce sujet n’est pas de ne pas être influencée, cela serait bien inutile, mais il est question ici de changer notre vision du monde et les comportements qui en découlent. Avec la question : « Y’a-t-il une vérité à connaitre», nous allons interroger sa construction : la vérité est-elle pensée à partir de ce qui est, de la réalité, de « l’objectivation » ou bien la vérité est-elle pensée en dehors d’une réalité universelle et donc de « l’objectivation » ? Avec la question de la place et de l’utilité ou non de la vérité, nous allons retrouver la correspondance entre la raison et la réalité. La réponse à cette question, « Y’a-t-il des vérités à connaitre », s’effectuera en trois parties . Premièrement, nous montrerons qu’il y a bien potentiellement au moins une vérité à connaitre. Nous y verrons que dans le domaine de la vérité, les potentielles vérités à connaitre pourraient être nécessaires dans notre vie quotidienne, nécessaire dans la science et enfin nous verrons la théorie de Platon nommée « L’allégorie de la caverne ». Deuxièmement, nous montrerons qu’il n’y a potentiellement aucunes vérités à connaitre (l’antithèse du sujet) . Nous y verrons que certaines doctrines ont été inventées pour nous montrer qu’il n’y a pas de vérité universelle, comme avec par exemple le Scepticisme, le Relativisme et enfin le Nihilisme. Finalement, Nous apporterons une résolution à ce problème en utilisant et en confrontant les arguments de la thèse et de l’antithèse vu dans les deux autres parties.

Tout d’abord, nous remarquons que la vérité est nécessaire dans notre vie quotidienne. En effet, la notion de vérité se trouve dans une relation entre le sujet et l’objet, nous remarquons que ce rapport est un des structurants de la vie politique, commune et médiatique de l’humanité. Sans cette relation, une vie politique serait entièrement impossible. Par exemple, quand nos communautés politiques ne respectent par une certaine objectivité dans leurs discours, nous ne pourrons dire que leurs propos sont « la vérité » car sans cette objectivité, leurs paroles pourraient être considérées comme un point de vue et donc ne seront plus considérées comme une vérité irréfutable. Ensuite sans cette vérité, il n’y aurait pas de base ni d’enjeux car il n’y aurait que des affrontements entre différents points de vue. C’est-à-dire que s’il n’y a pas de confrontation d’arguments, aucun des deux camps ne pourra essayer de convaincre l’autre. Il aurait été donc normalement difficile de différencier les « fake-news » des « vraies-news » car les fake-news nient l’objet et donc nient l’objectivité de cette vérité. En effet, pour convaincre une autre personne, il faut forcement avoir des différences au niveau des arguments avec elle pour pouvoir peut-être la persuader. Par exemple, si les deux parties utilisent leurs points de vue pour essayer d’argumenter, nous ne pourrons pas alors parler de vérité car la vérité, elle se base à partir de l’existence d’autre chose. C’est pourquoi si une notion ou un objet en question est à peu près vrai, alors la vérité qui le ou la définit existe. Par exemple, une feuille restera toujours une feuille, peu importe la personne qui l’observe. On dit alors que cette vérité est factuelle car c’est un fait irréfutable, une feuille reste une feuille et rien d’autre. Enfin, c’est donc avec cette idée de vérité que notre société arrive à se structurer. En effet, sans elle , nous serions plongés dans une société anarchique dans lequel tous les avis seraient divergents et dans lequel aucun des camps ne voudraient ni s’écouter ni même se comprendre. Malgré la nécessité de la vérité dans notre quotidien, nous remarquons que la vérité est aussi nécessaire à la science et que les arguments pour le prouver ont la même forme que l’idée précédente mais qu’ils ont tous deux un fond différent.

Effectivement, nous remarquons que la vérité est aussi nécessaire au développement de la science. En réalité, nous savons que la science est la quête de connaissance, ce qui nous permet de la rattacher avec la vérité. Etant donné que la science au début était basée sur des preuves quelquefois infondées et basées sur l’ignorance, avec cette quête de la connaissance, la science a obtenu de plus en plus de connaissance précise et exacte. Malgré ce système, nous remarquons que des théories sont encore à prouver, à améliorer ou à rectifier. C’est-à-dire que même si la science nous a permis de découvrir de nombreuses choses, elle va encore plus se perfectionner grâce à la compréhension et à l’assimilation de ces erreurs passées. C’est donc grâce aux erreurs dans sa quête de connaissance que la science va se rapprocher d’une vérité universelle. Malgré ces notions, il faut bien différencier l’ignorance de l’erreur, la croyance du savoir et l’opinion de la Science. Par exemple, si on dit que chaque objet de ce monde est soumis à la gravité, on dit alors que cette vérité et donc cette réalité est universelle car elle s'applique à la totalité des objets qui existent dans le monde. Nous ne pouvons dire alors que ce fait est une croyance ou une opinion car il a été prouvé et justifiée

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