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Conceptions philosophiques de l’être humain

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Par   •  7 Décembre 2020  •  Dissertation  •  3 118 Mots (13 Pages)  •  753 Vues

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Conceptions philosophiques de l’être humain

(340-102-03)

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Implications psychorationnelles de l’affirmation du « Je suis x » (« x » à déterminer).

 

Dissertation  

 

Travail réalisé à la maison (travail individuel)

Pondération : 40 % de la pondération globale

Matériel utilisé : Discours de la méthode de Descartes, Méditations métaphysiques de Descartes, L’Existentialisme est un humanisme de Sartre, Notes de cours via Sway ou autres et dictionnaire de la langue française.

  

À l’intersection entre la psychologie et la philosophie

Comment se vit l’affirmation de soi, l’attestation de sa vérité, de son « moi », de son « je » ? Mais avant, que dit ce « Je », notre « Je », au fondement de tout ? Qu’elle est, en effet, chacun pour soi-même, notre parole fondatrice ; quel est ce « x » suivant le « Je suis x » qui pourrait nous qualifier essentiellement ? Selon un regard philosophique, nous cherchons à déterminer ce que nous sommes, essentiellement, en notre substance, et par quels parcours émotionnels l’on passe pour en arriver à (se) dire « Je ».

Dans ce travail long abordant Descartes et Sartre, nous nous intéresserons, ainsi, à décrire notre « Je » en sa substance même. Puis, nous circonscrirons notre substance en ses contours émotifs, soit en nommant les sentiments traversés pendant notre affirmation essentielle de soi, ainsi lorsque l’on déclare, nominalement, « Je suis x ». Nous chercherons ainsi vaillamment à cerner ce qu’est notre « substance » en son être fondamental, puis quel est le « pathos » – sommairement, on dira, le ressenti— traversé dans notre « Je », dès lors qu’il se dit en lui-même et par lui-même.

— Qui suis-je, donc, lorsque je dis « Je suis x » ?  Puis quelles émotions, sentiments ou affects me traversent, de façon plus ou moins contrôlée, dès lors que je m’affirme en ma subjectivité ?  Telle est, ici, ainsi qu’à quelques éléments plus secondaires, la question ici posée dans le cadre de ce travail sur Descartes et Sartre. En résumé, avec Descartes et Sartre :

Il faudra, d’abord, qualifier l’affirmation fondamentale d’un « Je suis x » (partie 1) qui serait propre à Descartes et Sartre, ainsi que le ressenti (partie 2) qui se manifeste autour du processus constitutif qui mena à la déclaration liminaire de chacun de ses deux philosophes. On cherchera, ensuite, à mesurer l’extension (partie 3) des sentiments vécus pour décrire, ensuite, la vertu (partie 4) ou les potentialités requises pour « gérer » l’affirmation de son « Je ». Enfin, nous tenterons de cerner l’âge ou la période de la vie (partie 5) où l’affirmation de soi (suivant la prédication du mot « Je ») du sujet semble, selon une interprétation de des deux philosophes, revendiquée avec le plus de présence et d’acuité. Suivant ce parcours en 5 parties, nous serons à même, en une dernière partie (partie 6), de comparer et de trancher, entre les deux doctrines, sur laquelle est la plus adaptée à la vie individuelle de l’étudiant ou à notre époque actuelle.  

 

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Plan : 

 

Introduction (mise en contexte, question posée, reformuler en ses mots et plan suivi) (3 points).

Développement (30 points) :

 

Partie 1. Description du « Je » 

Nous déterminerons préalablement la « nature » du « Je » comme base prédicative à tous les « x » —ainsi dans les « Je suis x » — qui pourraient le spécifier et le circonscrire.

  1. Décrire le « je » de Descartes (3 points)

Décrire, brièvement, le « je » de Descartes, tel qu’il apparaît dans les textes de Descartes à l’étude, ainsi lorsqu’il déclare « Je suis x » en déterminant quel est le « x » individuel et spécifique qui pourrait le mieux définir le « Je ». Est-ce, donc, comme définissant principal du « Je » cartésien, un « animal », ainsi dans « Je suis un animal » ? Le sujet cartésien est-il fondamentalement, plutôt, un « être doué de parole », ainsi dans « Je suis un être doué de parole » ?  S’agit-il, au lieu, chez Descartes, d’une tout autre prédication ? Il est ainsi demandé de définir la prédication principale la plus appropriée pour qualifier le « Je » cartésien. Vos propos devront être justifiés. 

NB : Deux étudiants ou étudiantes pourraient pointer différentes formules de prédication du « Je », ainsi dans le « Je suis x », le « x » peut varier d’une interprétation à l’autre. Plus d’une formulation pourra donc trouver, ici, de la pertinence, toutefois, demeure que l’on cherche la prédication la plus fondamentale possible. 

Toute citation (non obligatoire) devra être adéquatement référencée et explicitée en vos mots.  

  1. Décrire le « Je » de Sartre (3 points)

Décrire, brièvement, le « Je » de Sartre tel qu’il apparaît dans l’Existentialisme est un humanisme et identifier le « x » d’un phrasé l’impliquant, ainsi dans le « Je suis x » qui pourrait résumer le fond de la pensée sartrienne. Est-ce, donc, comme définissant principal du « Je » sartrien, un « animal », ainsi dans « Je suis un animal » ?  Le sujet sartrien est-il un « être doué de parole », ainsi dans « Je suis un être doué de parole » ? S’agit-il, au lieu, chez Sartre, d’une tout autre prédication ? Il est ainsi demandé de définir la prédication principale la plus appropriée pour qualifier le « Je » sartrien. Vos propos devront être justifiés. 

NB : Deux étudiants ou étudiantes pourraient pointer différentes formules de prédication du « Je », ainsi dans le « Je suis x », le « x » peut varier d’une interprétation à l’autre. Plus d’une formulation pourra donc trouver, ici, de la pertinence, toutefois, demeure que l’on cherche la prédication la plus fondamentale possible.

Toute citation (non obligatoire) devra être adéquatement référencée et explicitée en vos mots.  

 

Partie 2. Posture psychologique dans l’affirmation du « Je » 

« Pathos », en grec, c’est la passion, le trouble, la douleur … — Bref, tout ce qu’on subit ou endure psychologiquement ! Sans prendre le terme « pathos » dans le sens médical de la maladie, comme si on évoquait un parcours d’un malade vers sa guérison dans l’écoute de son « Je », nous allons néanmoins interroger les sentiments « naturellement » traversés dans la construction de notre « je », et ce,  au cours de son dévoilement dans le tracé du Discours de la méthode et les Méditations cartésiennes, chez Descartes, et dans le fil de sa mise au jour dans la conférence L’Existentialisme est un humanisme de Sartre.

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