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Preface Leibniz

Note de Recherches : Preface Leibniz. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2014  •  741 Mots (3 Pages)  •  690 Vues

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Introduction : Le texte que nous allons étudier est tiré de la préface des Nouveaux Essais sur l’entendement humain écrit par le philosophe allemand Leibniz au XVIIe. Dans cette préface, les idées essentielles de Leibniz sont exprimées. Ainsi il traite le problème des fondements de la connaissance posant que les sens n’amènent pas aux vérités scientifiques et donc universelles. Il oppose alors la méthode scientifique au témoignage des sens utilisant pour cela un lexique scientifique. Pourtant, il ne nie pas que les sens soient indispensables pour y accéder. Dans un premier temps, nous montrerons que Leibniz développe que les sens ne sont pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances, puis dans un second temps, qu’il montre que seules les sciences exactes amènent les vérités universelles.

I/ Les sens ne sont pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances

Les sens sont la fonction permettant au corps de percevoir ce qui se passe en dehors de lui, grâce, précisément aux organes qui les commandent. Leibniz pose que les sens ne peuvent pas nous donner toutes nos connaissances actuelles, qu’ils sont insuffisants pour arriver à cela.

Une connaissance actuelle est une connaissance propre à chacun, c’est une connaissance pour laquelle l’homme doit réfléchir ou être attentif, comme par exemple lors de l’apprentissage d’une nouvelle langue par un homme, notamment si celle-ci lui est étrangère comparée à sa langue maternelle. Il doit donc se concentrer pour y arriver. De plus, l’idée développée est que les témoignages des sens équivalent à des exemples qui ne sont autres que des expériences propres à chacun, non universelles. On peut alors parler d’un point de vue subjectif. Le subjectif est l’idée que l’homme se fait d’une chose, sans vraiment savoir si cette idée correspond ou non à l’objet. Tandis qu’une expérience universelle correspond tant qu’à elle, à la connaissance objective. L’objectif, lui, correspond à l’objet tel qu’il est, sans que l’homme n’y ajoute rien de lui.

Alors, se trouve posée la question des limites de la connaissance. L’homme doit se forger un esprit critique à la suite d’une lecture ou une écoute extérieure sinon il s’agit de la connaissance de l’autre.

A présent, après avoir étudié que les sens ne sont pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances, nous allons voir que les sciences exactes amènent des vérités universelles.

II/ Les sciences exactes amènent des vérités universelles.

Leibniz soutient que « les vérités nécessaires(…) doivent avoir des principes ».Il faut donc pour commencer distinguer vérité et connaissance. Ce qui est vrai aujourd’hui le sera demain et toujours et l’est pour tous, ou ce n’est pas à proprement parler une vérité.

Pour Leibniz tout ce qui arrive se produit de manière nécessaire : Tout a une cause, et il n’y a pas de hasard dans le monde.

Lorsque l’on parle de « vérité scientifique » on entend généralement une vérité possédant un caractère de permanence, d’universalité. Une vérité scientifique est une vérité démontrée (pour les mathématiques).En effet, il existe des connaissances scientifiques,

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