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Philosophie, la liberté

Dissertation : Philosophie, la liberté. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2012  •  Dissertation  •  1 129 Mots (5 Pages)  •  859 Vues

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Introduction

L’homme est libre par définition. Le temps des esclaves est révolu et aujourd’hui, tout individu humain naît libre et est censé le rester tout au long de son passage sur Terre. L’homme libre a le choix de faire ce qu’il veut, pourvu que ce choix ne soit influencé en aucune manière. Nous nous demandons ici si s’engager fait perdre ou affirmer sa liberté. Le verbe s’engager à deux sens. Le premier désigne une promesse, souvent accompagnée d’un contrat écrit et officiel, de tenir une fonction en acceptant les contraintes qui lui sont associées. Le militaire et l’homme marié se sont engagés en ce sens. Le second sens que l’on pet accorder au verbe s’engager est le fait de s’avancer, de s’aventurer sur une voie, concrète ou abstraite, en prenant en compte les risques qui peuvent parfois, selon les circonstances, en résulter. C’est cet engagement que prend celui qui se lance dans des études ou dans une conversation. Lorsque donc l’homme s’engage, qu’en advient-il de sa liberté ? Le choix qu’il fait e s’engageant lui fait-il affirmer qu’il est libre, puisque cette décision est personnelle ? Ou bien au contraire, les contraintes liées à l’engagement pris font-elles perdre sa liberté à l’individu ? Nous nous heurterons à deux objections principales que seront l’influence face à un choix qui fait que celui-ci n’est plus réellement libre et l’observation que l’engagement n’est pas toujours respecté.

En premier lieu, la réponse que nous pouvons donner est que s’engager, c’est affirmer sa liberté.

En effet, on est libre de s’engager ou pas, c’est un choix personnel et important que personne n’a le droit de nous imposer. Il n’est pas normal, comme cela se fait parfois dans la religion musulmane, d’imposer un mari à sa fille. Il en est de même pour les parents qui obligent leurs enfants à suivre telles ou telles études, comme ça se voit encore. L’engagement doit être libre.

De plus, lorsqu’on est engagé sur une voie, on est libre de renoncer, puisqu’en ce sens de l’engagement, aucun écrit ou contrat ne nous force à tenir ce choix. C’est simplement une réflexion avec soi-même qui fait choisir de renoncer ou de continuer.

Si l’on prend l’engagement au sens de contrat, on peut toujours décider de rompre ce dernier. L’homme reste donc libre face à toute sorte d’engagement. De la même façon qu’il a choisi de s’engager, il peut renoncer, et affirme ainsi d’autant plus qu’il est libre.

Mais si alors on peut rompre un engagement, même sous contrat, est-ce alors considérer que c’est un acte inutile ? A quoi servent les écrits officiels ? Ne doit-on plus croire en une simple promesse ? L’engagement n’a-t-il donc aucune valeur puisqu’on peut passer outre ?

Nous nous confrontons ici à une première objection : un choix libre suppose qu’il n’est en aucun cas influencé. Mais lorsque l’on s’engage, c’est bien parce que quelque chose en cet acte nous attire plus que de ne rien faire. Il y a bien des avantages à venir si l’on s’engage qui nous incitent, parfois même des avis extérieurs. De même, lorsqu’on renonce à un engagement sur une voie, ce n’est pas sans raison, ce choix est bien souvent influencé par les obstacles rencontrés. Enfin, les contrats et l’engagement dont ils sont issus ont bien une valeur et pas des moindres : ils sont justement là pour faire comprendre à l’homme qu’il n’est plus libre à cause des contraintes et que s’il ne respecte pas cela, les sanctions sauront lui faire regretter.

Nous

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