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Philosophie : La Liberté

Étude de cas : Philosophie : La Liberté. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mai 2014  •  Étude de cas  •  720 Mots (3 Pages)  •  563 Vues

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LA LIBERTÉ

« Être libre, c'est faire ce que je veux » : telle est notre définition courante de la liberté. Je ne serais donc pas libre lorsqu'on contraint ma volonté par des règles, des ordres et des lois. Être libre serait alors la condition naturelle de l'homme, et la société la marque de son esclavage. Pourtant, cette opinion ne semble pas tenable.

1 Le désir de liberté

Être libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

Chaque individu possède au moins un désir, sinon une expérience de ce qu’il nomme liberté. Le concept est cependant difficile à définir, parce qu’il concerne des domaines apparemment différents (de la liberté de penser à celle d’agir), mais aussi parce que ses acceptions historiques sont variables.

L’expérience simple d’un comportement libre enseigne qu’il n’est soumis à aucun empêchement : être libre, c’est faire ce que l’on voulait… On retrouve là une signification première du terme qui, dans l’Antiquité, désigne bien le statut du citoyen ou du maître, par opposition à l’esclave.

La liberté résulte d’une histoire

Cette inscription initiale de la liberté dans la vie de la Cité fait de la liberté, comme le souligne Hegel, un privilège : ce n’est pas encore l’homme en général qui est conçu comme libre. Pour reconnaître que tout homme est libre par nature ou essence, il faudra que le christianisme confirme les affirmations des Stoïciens, en faisant de la liberté un principe spirituel ou moral. De cette liberté intérieure à la liberté concrète, dans le réel, le chemin parcouru correspond pour Hegel au « long processus qui constitue l’histoire elle-même ».

2 De la liberté intérieure à la liberté en situation

Indifférence, choix et obéissance à la loi

En affirmant que le sage doit être indifférent à ce qui survient, le stoïcisme délimite une indépendance par rapport au monde et aux passions qu’il peut susciter, position génératrice de conceptions que l’on retrouve dans toute la philosophie classique. Ainsi, Descartes conçoit la liberté comme pouvoir de choisir entre deux partis (c’est la « liberté d’indifférence ») sans subir aucune contrainte extérieure ; mais la connaissance du bien l’aide à choisir.

À l’inverse, Leibniz nie la liberté d’indifférence, et pour Spinoza la notion de liberté n’est qu’une illusion, due à notre méconnaissance de ce qui nous détermine.

Lorsque Kant postule l’existence de la liberté dans l’homme, c’est parce que le choix moral nous révèle que notre raison est bien non conditionnée. Il enrichit d’une dimension morale la conception politique deRousseau, affirmant que la liberté est « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite » (Du contrat social, I, 8). Dans un cas comme dans l’autre, c’est la vie en commun qui rend nécessaire de penser la relation entre la liberté et la loi.

Responsabilité et action dans l’histoire

L’existentialisme sartrien néglige d’abord la présence du social : la liberté de chacun

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