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Peut-on affirmer l'existence d'une conscience collective ?

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Par   •  5 Mai 2012  •  1 504 Mots (7 Pages)  •  1 191 Vues

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Outre le terme de conscience, souvent définit par « l'intuition qu'a l'esprit de ses états et de ses actes », on parle de plus en plus de « conscience collective » sans pour autant en connaître la signification exacte. Déjà Emile Durkheim, définissait en son temps cette conscience collective comme étant « l'ensemble des croyance et des sentiments communs à la moyenne d'une société ». Mais, est-on fondé à affirmer l'existence de cette conscience collective ?

Cependant ces deux termes peuvent s'opposer tout en se complétant. La conscience est le rapport du sujet à lui-même, ou du sujet au monde. Elle implique la responsabilité de nos actes ; C'est la prise de conscience.

Quant à l'idée de « collectif », elle, se rattache au monde, à l'ensemble d'une société mais aussi à la somme des consciences et pensées individuelles. Ainsi, peut on parler de « conscience collective », alors que chaque individu est doté de sa propre conscience, qu'elle soit immédiate ou réfléchie ?

Dans un premier temps, nous examinerons la présence et l'influence de cette conscience collective dans nos sociétés puis nous analyserons qu'elle mérite un raisonnement personnel et une certaine maturation. Enfin, nous proposerons comme solution à notre problème l'idée selon laquelle

I. La conscience collective est présente dans nos sociétés.

Selon Emile Durkheim, sociologue français, l'intégration de la société repose sur l'existence d'une conscience collective, c'est à dire un ensemble de croyances et de sentiments communs à une société. Ces caractéristiques regroupe les consciences individuelles et les détermine. Dans les sociétés traditionnelles, cette conscience collective est essentiellement portée par la religion. Pour Durkheim, la religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées qui unissent en une même communauté (l'église) tous ceux y adhérant.

La religion apparaît donc comme une activité sociale fondamentale qui alimente la conscience collective et la renforce. La fonction sociale de la religion est alors d'assurer l'intégration d'un groupe. Pour Durkheim, il est indispensable de renforcer cette même conscience collective au travers de cérémonies et rites collectifs qui ont pour but de sacraliser des principes, valeurs et symboles qui deviendront alors communs à la société. Ces rites et cérémonies peuvent aider à la prise de conscience d'un fait, comme le mariage, significatif de l'âge adulte.

De manière individuelle, elle permet de mieux comprendre que nous tous, chaque individu de quelle société qu'elle soit, fait partie d'un tout, que tous sommes reliés les uns aux autres.

La conscience collective serait alors la somme totale des pensées, désirs et peur d'un groupe, d'une communauté ou d'un peuple. C'est cette conscience qui peut élever les nations, ou tout au contraire, les détruire, car c'est aussi elle qui crée les guerres, les conflits mais aussi les avancées spirituelles et technologiques.

Son fonctionnement est tout aussi simple que la conscience individuelle car bien que chaque individu crée sa propre vie, il participe également à la création d'évènements de la société à laquelle il appartient. C'est donc par le biais des pensées individuelles de chacun que la conscience collective est nourrie et se forme. L'accumulation de ses pensées fait alors pencher la conscience collective vers la réalisation de projets bénéfiques touchant l'ensemble des personnes concernées. L'homme est capable de vivre pleinement en harmonie et de prospérer seul ; s'il fait partie d'un groupe doté des mêmes pensées et valeurs d'harmonie, l'effet bénéfique sera démultiplié car il aura bénéfice de l'effet de « groupe », mais si ce même individu vit au sein d'une communauté basée sur l'angoisse et la disharmonie, les effets bénéfique se feront de façon beaucoup moins dense, et uniquement sur sa personne. Le groupe n'en connaîtra pas les effets. Il est donc important de se rendre compte que la conscience collective n'est pas à négliger car chaque homme y participe personnellement. En nourrissant les consciences individuelles de joie, d'amour et d'harmonie, il en est donc logiquement de même pour la conscience collective. Car selon Levy Brühl : « Etre, exister, c'est participer ». Ainsi, les effets et les retombées ne peuvent être que bénéfiques à petite, comme à grande échelle. L'existence d'une conscience collective peut être prouvée aussi par l'idée que certaines choses ne sont réalisables qu'en groupe car notre société vit par des mouvements de foules, de masses et non d'individus à part entière. Si l'on prend l'exemple de manifestations populaires, on peut alors se rendre compte qu'elles tendent à l'uniformisation de la pensée. En effet, l'orateur ne parle pas à un individu mais à une foule. Si l'individu est séduit par le discours de l'orateur ou la nature

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