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Peut On Ne Pas être Soi même ?

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Par   •  2 Novembre 2013  •  687 Mots (3 Pages)  •  1 239 Vues

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De manière tout à fait paradoxale, de nombreuses publicités interpellent l'individu- consommateur en lui enjoignant d' « être lui-même », sans se soucier des autres, de la société, de la mode ou de la... publicité. Il ne s'agit pour les publicitaires que de flatter l'ego du consommateur qui veut se penser encore comme un individu unique, libre. « Etre soi- même » est donc devenu un slogan, une formule qui fait vendre. Ces discours nous commandent donc d'être authentiques, spontanés, naturels etc...

Mais, au-delà de ces lieux communs, de l'usage irréfléchi (ou si peu réfléchi) de ces mots, est-il si évident d'être soi-même et/ou de savoir ce que cela signifie ?

Qu'est-ce qu'être soi-même ? Quand peut-on dire qu'on l'est ? Quand on est « naturels », « spontanés » ? Quand on agit sans se soucier des autres ?

En quels sens, au contraire, peut-on dire qu'il arrive que nous ne soyons pas nous- mêmes ? Quelles peuvent être les causes de cette absence à soi ?

Enfin, nous nous demanderons si l'on peut jamais être soi-même, au sens d'une parfaite présence ou coïncidence avec soi. Ne sommes-nous pas toujours inachevés, en projet ?

Plan :

– Dans cette partie je partirais sens commun, pour lequel la question est question est absurde comme je l'ai noté dans l'analyse. Il lui semble évident que du seul fait qu'il « ne

I«

Je suis moi-même

»

se pose pas de questions », qu'« il est comme il est », il est pleinement lui-même. Je développerais d'abord cette opinion pour elle-même, pour l'expliciter.

– Dans un deuxième temps évidemment, je l'interrogerais de manière critique, pour montrer ce qu'elle a de naïf, de simpliste, pour révéler tout ce qu'elle ne pense pas. Je concentrerais l'examen sur ces notions floues et si valorisées que sont le « naturel », l'« authentique» etc... pour montrer que cette spontanéité de la parole ou des comportements n'est pas du tout incompatible avec le fait d'être aliéné, ou plus simplement sous influences...

»

J'approfondirais dans une seconde partie l'analyse de la naïveté dont je parlais plus haut en examinant différentes situations, différentes causes d'aliénations.

1. Nos opinions, nos actes, nos pensées, même s'ils nous semblent personnels, sont déterminés par le monde extérieur, tant que nous ne les avons pas critiqués, remis en question. cf. Kant, Qu'est-ce que les Lumières ?; Spinoza sur déterminisme et liberté.

-> On pourrait parler aussi du rôle de l'idéologie, des médias, de la propagande.

2. Un homme peut, dans certaines circonstances, se perdre totalement, renoncer à sa personnalité, à exercer son jugement, son discernement. cf. « non-pensée » (Arendt), « absence à soi » (Terestchenko) d'Eichmann.

3. L'hypothèse de l'inconscient (Freud) qui est venu à la fin du XIXème siècle remettre en cause l'idée d'un sujet transparent à lui-même et maître aussi bien de ses pensées que de ses paroles ou de ses actes.

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