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Morale

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Par   •  30 Octobre 2013  •  Analyse sectorielle  •  2 002 Mots (9 Pages)  •  750 Vues

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Philo

La Morale

« La morale n’est jamais pour le voisin » Alain (XXe)

Gygès = la morale, la liberté, la justice, la loi, le bonheur, le désir.

All. Caver. = liberté, la raison et le réel, la culture, la politique, la conscience.

Er = liberté, bonheur, désir, justice, sujet.

D’après l’opinion courante, la morale est constitué d’un ensemble de règles qui sont autant de contrainte diminuant la liberté des individus et risquerait d’entraver leurs bonheurs personnels. D’ailleurs on associe fréquemment la morale a des individus, a des restrictions, ou encore a une mise en garde, de reproches destinés a dresser celui a qui on s’adresse : « faire la morale » .

Cependant même si la morale apparaît comme être qlqch de pénible et de pesant, il faut accepter de se soumettre a ses règles en vu de la vie en commun.

D’après l’opinion courante encore, la diversité des règles morale a travers les époques et les cultures justifierait l’idée que toute morale est relative. Dans cette optique certain vont plus loin et affirmerait que la morale est relative a chaque individu. Le terme morale désigne alors des principes dont on va s’inspirer pour conduire sa vie, chacun définissant a sa façon ce qui est bien ou mal.

On voit a quel point ce discours de l’opinion courante est confus et contradictoire. En effet, il conduit à soutenir en premier lieu que la morale se défini comme un ensemble de règles extérieur à l’individu et qui s’applique a lui de manière contraignante et en deuxième lieu , il conduit a soutenir comme un ensemble de règles que l’individu choisirait lui même, de facon abstraite . Cette contradiction nous pousse à ne pas nous contenter des idées immédiates que l’on rencontre.

I / La véritable morale ne se réduit pas aux mœurs et aux coutumes d’une société

Il va de soi que chacun a commencer par être enfant et par se voir imposer des règles et des interdis. En se sens la morale initialement n’est que l’interdis assortie de menace inspirer par nos parents et a travers eux par la société elle-même.

Dans cette optique , la fonction des règles morale serait de façonner les individus pour les socialiser.

Cependant si la menace du châtiment a accompagner la plupart des règles que l’on a apprise, on peut se demander si le domaine de la morale ne commence pas seulement lorsque aucune répression n’est plus possible. C’est exactement ce que donne a penser l’histoire de Gygès. Supposons que je possède l’anneau qui me rende invisible aux hommes et aux dieux et qui par conséquent nous offre la liberté la plus totale, que continuerais-je a faire ? que m’interdirais-je ? que m’autoriserais-je ?

C’est donc ça la morale : un dialogue avec soi-même.

Le domaine véritable de la morale ne commence que lorsque je cesse de prendre en compte le bine de la société et que je me retrouve face a moi-même, seul. La morale ne commence que je suis libérer du regard d’autrui. Lorsque je suis libérée du soucis de toutes sanctions et récompenses et que je fais fasse à ma propre conscience.

Ici cela signifie que le domaine de la morale est un rapport de soi à soi pas de rapport avec la société ni avec autrui.

Comme on le voit, les règles que l’on s’imposeraient avec un anneau d’invisibilité n’ont snas doutes pas pour but premier de permettre la vie en société, de la rendre possible mais elle découle d’abord de l’idée de ce que je me fais moi même et a mon humanité. La morale véritable ne découle donc pas d’une contrainte extérieure ( sociale ) mais d’une regle que je décide librement de m’appliquer a moi-même pour l’honneur de l’humanité et par refus de toute bassesse.

La première condition de toute morale c’est de se faire une très haute estime de soi en temps qu’humain.( pas devenir orgueilleux ou vaniteux de sa personne) .

« La morale consiste a se savoir esprit, et , a se sentir obligé absolument car noblesse oblige. Il n’y a rien d’autre, dans la morale, que le sentiment de la dignité » Alain

REMARQUE : par conséquent la morale doit soigneusement être distinguée des mœurs des coutumes , des habitudes sociales qui sont parfois complètement contraires a l’idée d’humanité.

La morale n’est pas une contrainte sociale pesant sur les individus mais un rapport de soi a soi-même qui implique que je parvienne à libérer mon jugement des influences extérieure qui peuvent le parasité ( All.Caver).

II/ La véritable morale n’est pas relative à chacun, mais elle est universelle .

La morale ne se réduit pas au mœurs collectif d’un groupe ( voir I/) par conséquent le caractère changeant et relatif des mœurs selon les époques et les lieux ne constituent pas une objection valable contre l’idée que le morale est universelle. Bien au contraire, l’horreur commune des hommes, devant des souffrances, infligés injustement a des innocents , semble attester que l’H porte en lui une exigence de justice de manière universelle ,toutefois si la morale exige que l’on se retire en soi-même pour juger selon sa conscience : Ne risque t elle pas d’être relative à la fois aux individus et aux circonstances dans lesquelles ils doivent agir ? Peut on accepter de dire « a chacun sa morale » ? NON.

Si la morale exige que je délibère seul en moi-même sans me contenté des coutumes reçut, elle exige également que je me soumette à un principe qui me semble valoir dans l’absolu, et pas slmt pour mon « petit moi ».

En effet je dois me soumettre en propre à des principes dont je juge qu’ils valent pas slmt pour moi, mais au delà de moi , universellement.

C’est le sens de cette formule de Kant : « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne universelle. »

Cela signifie que : une action ne peut etre qualifier de morale que si le principe qui la garde vaut pour tous. Ce qui permet de savoir si une action est moralement juste ce n’est pas son apparence mais l’intention intérieur qui l’anime : ce principe doit être universelle.

« Et si tout le monde faisait comme moi , comme ça ? »

On peut également

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