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Liberté

Commentaire de texte : Liberté. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2013  •  Commentaire de texte  •  1 017 Mots (5 Pages)  •  1 013 Vues

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IIToutefois, on peut choisir de renoncer à la liberté, notamment à cause de la peur qu'elle suscite

ALa contrainte légale

On constate que les hommes, qui semblaient complètement libres à l'état de nature, s'imposent eux-mêmes une contrainte légale. En effet, si l'on considère comme Hobbes qu'un homme libre est un être « qui, s'agissant des choses que sa force et son intelligence lui permettent de faire, n'est pas empêché de faire celles qu'il a la volonté de faire », alors la loi l'empêche d'être vraiment libre.

On peut évoquer le contrat social chez Hobbes et chez Rousseau, par lequel les hommes renoncent eux-mêmes à leurs libertés individuelles. C'est pourquoi Rousseau dit « L'Homme est né libre, partout il est dans les fers » (Du Contrat social, 1762).

BLa responsabilité, fille de la liberté

Si l'homme renonce à la liberté, c'est en fait pour renoncer à la responsabilité. En effet, puisque la liberté permet de choisir entre le bien et le mal, elle a une conséquence immédiate, qui est la responsabilité morale.

On développe ici la philosophie existentialiste de Sartre. Pour lui, l'homme est « condamné à être libre » car il n'a pas d'excuse : il n'est déterminé ni par une essence, ni par un inconscient, ni par son passé, ni par un destin ou une volonté divine. Il n'est que ce qu'il fait (« l'existence précède l'essence »). Il est donc totalement responsable de ses actes et de ses pensées : « Nous sommes seuls, sans excuses » (L'Existentialisme est un humanisme, Sartre, 1946).

CLa liberté vue comme un fardeau

En conséquence, la liberté peut être vue comme un fardeau plutôt que comme une chance. C'est ce qui est exprimé dans le titre du roman de Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être.

En effet, pour Kierkegaard, la liberté serait à l'origine de l'angoisse humaine. Il dit en effet que « l'angoisse est la possibilité de la liberté » ou le « vertige du possible » ((Le concept d'angoisse, 1844). En effet, être confronté à une infinité de choix peut devenir un fardeau. On peut l'illustrer par l'image de l'âne de Buridan.

Il serait donc plus simple d'être contraint que d'être libre. C'est pourquoi certains choisissent de renoncer à leur liberté, par exemple en suivant l'opinion commune. Au lieu d'exercer leur liberté, ils se rangent à ce qu'« on » pense, ce qu'« on » dit, ce qu'« on » fait, etc.

Choisir de renoncer à la liberté, c'est quand même faire un choix : en fait, n'est-ce pas un choix dont le but final est de garantir la liberté ?

IIIEn fait, si chacun limite sa liberté, ce n'est pas pour y renoncer mais au contraire pour la garantir

ALe respect de la loi

La liberté n'est en fait pas la licence : il ne s'agit pas de faire tout ce qu'on souhaite, mais d'obéir à des règles qu'on a choisies soi-même. D'ailleurs, un citoyen libre n'est

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