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Le voyage peut-il nous libérer de nos préjugés ?

Dissertation : Le voyage peut-il nous libérer de nos préjugés ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Novembre 2020  •  Dissertation  •  854 Mots (4 Pages)  •  2 698 Vues

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Sujet : Le voyage peut-il nous libérer de nos préjugés ?

        Tout d’abord, le voyage permet de découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux lieux et de se dépayser. Lorsqu’on évoque le voyage, on pense au fait de voyager, c’est-à-dire, se rendre à un lieu et en revenir. Mais en réalité, le voyage regroupe bien plus de choses, il s’agit d’abord de suspendre son jugement, de s’éloigner de son ethnocentrisme, soi le fait de comparer sa culture avec celle de l’autre, en jugeant que sa culture est supérieure. Ensuite le verbe « libérer » veut dire qu’un individu à le pouvoir d’agir sans contraintes étrangères ou extérieures, ce qui évoque le point de vue du voyageur qui doit se libérer des contraintes imposées par le voyage, soi, comme évoqués précédemment ; l’ethnocentrisme, le jugement, … Pour finir, le terme « préjugés » souligne le jugement avant l’expérience. On peux donc ainsi dire que pour voyager librement, il faut avant tout se libérer de tout ses préjugés puisque que l’intérêt du voyage réside dans la découverte de l’autre. Par exemple, lorsque l’on part en voyage, le but n’est pas de rester à son hôtel, c’est d’aller à la rencontre de l’étranger et de suspendre son jugement afin de pleinement profiter de cette expérience. Cependant, est-ce que le voyage nous libère réellement de nos préjugés ou bien nous conforte encore plus dans ces derniers ? Nous montrerons donc comment le voyage peut nous détacher de nos préjugés mais également comment il peut nous conforter dans ces derniers.

        En effet, le voyage peut nous aider à nous détacher de nos préjugés. Tout d’abord, les préjugés apparaissent dans la mesure où l’on commence à comparer et considérer notre culture supérieure à celle des autres, car sans même s’en rendre compte, on juge que notre manière de vivre est la meilleure. De ce fait, on se rend compte de la différence de notre culture avec celle de l’autre, de plus, il faut se détacher de l’altérité qui fait que la curiosité est alliée avec un jugement qui exclut un individu, une culture. Lorsque l’on voyage, on doit accepter de voir la culture de l’autre sans préjugés. Puis dans la mesure où l’on commence à voir l’étranger avec curiosité et non avec des préjugés, on fait un pas vers la tolérance et l’acceptation de l’autre. Le voyage permet donc une ouverture d’esprit, une plus grande tolérance. Il y a donc un travail à faire sur soi-même avant de pouvoir voyager librement qui peut se faire durant le voyage ou bien même avant. Comme le dit Philippe Pollet-Villard dans Mondial nomade : « dans un voyage ce n’est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru. » Dans cette citation on retrouve le « chemin parcouru » est ce qu’on s’est « débarrassé » en route pour être libéré de ses préjugés. On peux donc dire que le voyage libère des préjugés dans la mesure où le voyageur veut, et parvient à s’en détacher. Cela lui permet de voyager librement, de profiter sans jugement et d’en ressortir avec une réelle expérience transparente.

        Cependant, le voyage peut nous conforter dans nos préjugés. En effet, on peux ne pas réussir ou ne pas vouloir se détacher de ses préjugés, on se conforte donc dedans en se disant qu’on avait raison de penser telle ou telle chose. On associe généralement quelque chose d’inférieur à soi à la nature, c’est-à-dire que l’on pense que la culture est au-dessus de tout et écrase la nature qui serait donc inférieure. C’est de là que naît le racisme assumé et ordinaire, qui découle sur des préjugés encore plus ciblés sur certaines cultures, certains peuples. On peux retrouver l’exemple de l’esclavage, où l’on associe l’homme noir plus proche de la nature et donc inférieur. On se suppose supérieur à lui et on « s’autorise » à le soumettre. Cet exemple nous ramène à l’ethnocentrisme qui doit être déraciné pour voyager librement, et qui est dans le cas présent encore encré dans certaines cultures. Le préjugé reste aujourd’hui le fléau des uns et des autres qui jugent au travers de ce qu’ils ont entendus et non ce qu’il on vu. Comme le dit Albert Einstein « Peu d’êtres sont capables d’exprimer posément une opinion différente des préjugés de leur milieu. La plupart des êtres sont mêmes incapables d’arriver à formuler de telles opinions ». Il exprime donc bien l’incapacité de l’humain de se détacher des préjugés provenant de son milieu. Donc le voyage peut aussi conforter l’individu dans ses préjugés.

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