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Le Sens De La Vie

Mémoire : Le Sens De La Vie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Janvier 2014  •  532 Mots (3 Pages)  •  1 363 Vues

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Qu'il se questionne ou non, l'homme cherche à procréer, travaille à la protection et l'éducation de sa descendance, veut se sentir utile, cherche à repousser la souffrance et la mort, et à accéder à une existence supérieure (sociale ou religieuse). Mais c'est la conscience de sa mortalité qui le pousserait à se questionner, rendrait l'existence « humaine » et, selon Max Frisch, en ferait même « une aventure »7. Selon Jean Grondin, la question du sens se posait peu autrefois, car ce sens « allait de soi », il n'y en avait qu'un, et l'homme devait se « conformer » à des rites dans le passage de la vie terrestre vers un au-delà. Quand ce sens a fini par se perdre, en particulier depuis le siècle des Lumières, la question a pris une acuité nouvelle8.

Ce questionnement a conduit les philosophes à des réflexions divergentes.

certain pensent que la vie n'a pas de sens, William Shakespeare fait dire à Macbeth (acte V, scène 5) : « La vie n'est qu'un fantôme errant, un pauvre comédien qui se pavane et s'agite durant son heure sur la scène et qu'ensuite on n'entend plus ; c'est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien… »

Freud « Quand on commence à se poser des questions sur le sens de la vie et de la mort, on est malade, car tout ceci n'existe pas de façon objective »9.

Nietzsche, de son côté, bien qu'il ait en quelque sorte inventé l'expression, considère que le « sens de la vie » ne peut être interprété par l'homme qui fait partie de la vie elle-même. Dans le Crépuscule des idoles, il déclare ainsi : « La valeur de la vie ne saurait être évaluée. Pas par un vivant, car il est partie, et même objet de litige ; pas davantage par un mort, pour une tout autre raison ». Mais il n'exclut pas pour autant la possibilité que l'homme puisse faire quelque chose de sa vie, pour lui donner un sens « Qu’est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la force croît, qu’une résistance est surmontée »

d'autres pensent que la vie en a un :

Pour Albert Camus, pour qui le « sens de la vie » est « la plus pressante des questions »11 : « Le monde est beau, et hors de lui point de salut (...) ce chant d’amour sans espoir qui naît de la contemplation peut aussi figurer la plus efficace des règles d’action »12. Le constat d'une vie sans espérance religieuse n'est pas pour autant dénué de sens ni de joie: « On sent bien qu’il s’agit ici d’entreprendre la géographie d’un certain désert. Mais ce désert singulier n’est sensible qu’à ceux capables d’y vivre sans jamais tromper leur soif. C’est alors, et alors seulement, qu’il se peuple des eaux vives du bonheur ». Camus prétend que des âmes lucides et entraînées peuvent trouver un sens à leurs jours, et jouir dans cette plénitude ; alors, vivre est une force.

Pour Heidegger, comme pour Platon et Socrate, une vie ne vaut la peine d'être vécue que lorsqu'elle est « examinée », qu'elle ne reste pas « vague »

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