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La société est-elle bien pour l'être humain?

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Par   •  13 Décembre 2016  •  Dissertation  •  867 Mots (4 Pages)  •  680 Vues

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La société est-elle bien pour l’être humain?

Depuis l’arrivée du capitalisme, ma famille et moi, qui ne sommes pas pour cette idéologie, voulons s’isoler de toute société et vivre à notre manière. Nous nous demandons sincèrement : est-ce que la société est un bien pour les êtres humains? Nous tenterons donc de déterminer si la société aide l’être humain à s’épanouir ou si elle ne fait que le dénaturer. Pour y répondre, nous comparerons la philosophie de Karl Marx et celle de John Locke.

D’un premier côté, il y a John Locke, un philosophe anglais qui a vécu de 1632 à 1704 reconnu pour être à l’origine du libéralisme politique ainsi que précurseur des Lumières. Il a vécu l’essor du capitalisme et en parle beaucoup dans ses œuvres. Il s’est déjà imaginé l’état de nature de l’être humain, avant qu’il n’y ait quelconque dirigeants sur cette Terre, et en a déduis que tout le monde devaient être égaux. Tous font ce qu’ils veulent, tout en respectant les droits fondamentaux des autres tel que la vie, la liberté ainsi que la propriété. Puis, il s’est imaginé qu’il y aurait eu un contrat social entre les individus dans le but de créer une instance neutre qui servirait à s’assurer que chacun ait accès à leurs droits fondamentaux, ce qui deviendra éventuellement l’État. Ce dernier était donc à pour sécuriser les droits fondamentaux des individus. Avec l’État est venue la société, donc selon Locke la société amène la sécurité : «Pour éviter l’état de guerre, les êtres humains auraient «formé des sociétés» et consenti volontairement à se soumettre à un gouvernement pour leur conservation, leur sûreté mutuelle et pour jouir paisiblement de leurs biens.» En effet, son anthropologie philosophique se base sur la propriété et le travail, la propriété en étant le droit fondamental. Toute propriété provient de la force de travail qu’un individu peut se servir comme bon lui semble. Il y a deux limites à la propriété : on ne peut pas posséder plus que l’on peut utiliser et on ne peut priver quelqu’un d’autre des ressources dont il a besoin. L’appropriation était donc limitée, mais avec l’arrivée du capitalisme cette appropriation est devenue illimitée. Bref, selon Locke, la société est importante pour la sécurité, l’égalité et le respect des droits des individus, mais le capitalisme vient gâcher cela

D’un autre côté, Karl Marx est un philosophe allemand ayant vécu de 1818 à 1883, pendant le début de l’ère de l’industrialisation et du capitalisme. Il est un philosophe qui s’oppose au capitalisme et qui espère aider la classe moyenne à gagner un peu de pouvoir. Selon lui, l’être humain est d’abord  un produit de la nature, c’est-à-dire un animal comme tous les autres. C’est l’humanité qui différencie l’être humain des autres animaux, et cette humanité provient de l’interaction entre l’humain «sauvage» et son environnement, qui dans ce cas-ci est la nature. D’ailleurs, l’être humain est considéré par le philosophe allemand comme un être social, qui vit en société et qui a besoin de cette société pour être humain. Il donne comme exemple qu’un être humain qui grandirait sans société, seul dans la nature, serait comme n’importe quel animal; sauvage et ne sachant parler aucune langue. Il a besoin de la société pour s’éduquer ainsi que de la reconnaissance des autres pour s’épanouir et ainsi devenir l’humain que nous connaissons aujourd’hui. Toujours selon Marx, le travail est naturel pour l’être humain, mais pas dans le but de s’enrichir, seulement pour s’accomplir pratiquement et esthétiquement. Cela dit, le capitalisme est selon lui contre la nature humaine; il dénature l’être humain et l’empêche de se réaliser. Avoir un horaire de travail de 9h à 5h et ce du lundi au vendredi n’est aucunement le rythme naturel d’un être humain. Marx pense que vendre sa force de travail en échange d’un salaire pour avoir un pouvoir de consommation fait de l’être humain une marchandise. Finalement, il s’oppose au capitalisme car selon lui l’argent a trop de pouvoir : «[…] je suis un homme mauvais, malhonnête, sans conscience, sans esprit, mais l’argent est vénéré, donc aussi son possesseur, l’argent est le bien suprême, donc son possesseur est bon[…]».

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