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La physique

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Par   •  15 Juin 2014  •  1 912 Mots (8 Pages)  •  732 Vues

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INTRO :

Epicure appartient au matérialisme antique hérité de Démocrite : c’est le premier penseur qui affirme que dans la nature, il n’existe que des atomes et du vide. La connaissance de la nature (phusis) consiste a comprendre que de la matière au vivant il y a une continuité. Tous les corps sont formés d’atomes, selon une agrégation plus ou moins subtile.

La physique est la condition d’une éthique. Il n’y a pas de morale au sens de règles, de lois, de commandements à appliquer. L’éthique est une réflexion sur les conditions de possibilités de nos actions morales. Quel est le fondement de nos actions, de l’éthique, au sens d’une pratique ? Qu’est-ce qui donne un sens à notre vie ? Telle est la question à laquelle Epicure répond dans la lettre a Ménécée. Quelles sont les conditions pour atteindre le bonheur, bien vivre ,être heureux ? La réponse d’Épicure se trouve dans la connaissance, la condition suprême pour atteindre le bonheur est la science de la nature. Seul le savant(sage) peut être heureux ; il existe 2 autres conditions immédiates pour atteindre le bonheur :

- l’absence de crainte → des dieux → de la mort

- la discrimination des désirs

Paragraphe 1 : Y a-t-il un âge pour philosopher ?

Quelles sont les conditions pour être heureux ? Épicure répond en définissant l’exercice que constitue la philosophie. Cette exercice ne doit pas dépendre du nombre des années ni être réservé a l’adolescent comme l’affirmait Calliclès à Socrate dans le livre de Platon Gorgias. On trouve au contraire chez Platon la philosophie est réservé a l’homme mûr. Par exemple il fait graver au fronton que nul n’entre ici s’il n’est « géomètre ». la condition pour philosopher est d’avoir un cursus dans les sciences, c’est le couronnement d’une lente propédeutique. (les mathématiques la connaissance de la nature).

le but d’Épicure est différent de celui de Platon qui visait l’administration de la cité. Pour Platon la connaissance du vrai est la condition du bien de la cité juste qui doit être administré par le philosophe (exemple l’allégorie de la caverne) . pour Épicure le but

Paragraphe 2 : Ne pas craindre les dieux : 1ère condition immédiate au bonheur

Il y a pour Epicure des corps lourds et des corps plus légers formés d’atomes. Les dieux sont des êtres matériels qui ne sont pas différents des corps vivants. L’Homme vit dans un état de crainte, il s’agit d’une fausse idée des dieux. Pour Epicure c’est la superstition

Qui est la cause de nombreux maux en particulier des troubles de l’âme . Cette superstition relève d’une méconnaissance de la nature. Epicure met en évidence que toute croyance aggrave le malheur humain (rend l’homme craintif).

Il y a des idées fausses sur les dieux. Ce qu’il faut savoir c’est qu’ils ne s’intéressent pas aux hommes, ils sont comme les hommes mais ont leur propres affaires. Les hommes acquièrent l’image de Dieu car ces images viennent toucher les hommes dans leurs sommeil ;ces images sont matérielles ce sont des simulacres. Les dieux sont formés d’atomes mais l’agrégation est tellement subtile que l’on ne voit pas leurs corps . Ils n’ont pas de raison d’être. Leur volonté est due au seul hasard, il n’y a pas d’idée de filiation , ils sont détachés des affaires humaines.

Image des dieux : Les dieux ne sont pas des idées, se sont des choses.

Paragraphe 3 : Ne pas craindre la mort (2nd condition immédiate du bonheur)

Qu’est-ce qui est redoutable dans l’idée de la mort ? C’est l’absence de sensation, toutes ces pensées reposent sur cette illusion au sujet de la vie après la mort :

L’illusion de sentir ce qui est contraire au plaisir, nous craignons la mort parce que nous craignons que le corps souffre, ce qui est impossible par la nature de notre corps qui se désagrége et même de notre âme. Notre âme est faite de matière, elle est une agrégation d’atomes, la mort est cette désagrégation.

Nous craignons la mort par crainte d’être privé des plaisirs de la vie.

Bonheur quantitatif et non qualitatif.

Une fois mort on doit savoir qu’on ne sent plus rien.

Mourir signifie vivre sans crainte. Montaigne disait : « Que philosopher c’est apprendre à mourir. » . La philosophie est un exercice pour bien vivre et apprendre que la mort n’est rien pour nous .

Cette connaissance vient de la physique, c’est la connaissance de la nature corporelle, matérielle composée d’atomes qui se dispersent en tous sens lorsqu’ils ne sont plus retenus par le corps. L’âme ne s’échappe pas, elle se désagrége.

Paragraphe 4 : la discrimination des désirs.

Pour Epicure, le but de la vie c’est le plaisir. Le bonheur a pour signification la satisfaction non pas de tous les désirs mais de ceux dont la réalisation nous assure la plénitude du contentement. Il suffit pour les reconnaître de vivre en accord avec la nature. Parmi les désirs, on trouve des désirs naturels et nécessaires, naturels et vains. Parmi les désirs nécessaires et naturels, il en est pour le bonheur, pour le bien être et pour la vie elle-même. Parmi les désirs vains, on distingue les désirs vides et les désirs sans objets. La discrimination consiste à s’interroger par soi-même en se demandant « qu ‘est ce que nous apporterait la satisfaction de tel ou tel désir ?» Le critère pour les satisfaire est la nature, qui nous indique par le plaisir ou la douleur ceux dont il faut s’écarter et ceux dont la satisfaction nous rend heureux.

Paragraphe 5 : Le plaisir, principe et but de la vie heureuse.

La connaissance de nos désirs permet de choisir, de refuser ce qui est contraire à notre nature. Le but reste la vie heureuse à laquelle on peut accéder par l’absence de douleur du corps et de trouble de l’âme. Ce qui nous trouble, ce qui nous fait souffrir n’est pas tant le manque que

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