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La définition Du Travail

Analyse sectorielle : La définition Du Travail. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2014  •  Analyse sectorielle  •  2 060 Mots (9 Pages)  •  559 Vues

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1. Quelle définition particulière du travail est donnée dans ce texte ?

Dans ce texte, Nietzsche définit le travail comme une entrave à la pensée. C'est-à-dire que le travail nous empêche de penser à autre chose. En effet, il nous contraint à ne pas affirmer nos envies, nos désirs ou encore notre liberté.

De plus, le travail permet aux autorités d’avoir un contrôle sur nous. Ainsi, quand l’individu travaille, son seul but est de réussir celui-ci. Nietzsche nous explique que le travail donne aux individus que nous sommes une « satisfaction facile et régulière ». Cela rejoint l’entrave à la pensée et à la liberté puisque le travail suffit à l’individu. On perd en quelque sorte notre capacité à penser et notre envie de liberté.

2. Nietzsche parle de « glorification du travail ». Que désigne-t-il ? Appuyez-vous sur des exemples concrets.

La glorification du travail désigne le travail comme une activité supérieure aux autres. C’est pourquoi l’individu est en constante recherche d’évolution dans le travail. Par exemple, quand on accepte un emploi, on espère toujours pouvoir évoluer et accéder à des postes supérieurs lors notre carrière. L’individu recherche l’épanouissement au sein de son travail et également l’enrichissement. Il veut que celui-ci soit un plaisir pour lui et c’est ainsi que l’on peut parler de glorification du travail.

Toutefois, on peut trouver un paradoxe à cet épanouissement. Comme nous explique l’auteur dans ce texte, le travail est une façon de contrôler l’individu et donc de contrôler sa liberté. Les autorités définiraient la glorification du travail plutôt dans le sens où les individus ne penseraient ni à des besoins individuels, ni à des besoins de révolte. Ainsi, l’individu penserait dans un premier temps à un but collectif plutôt qu’à un but individuel. Par exemple, l’individu s’investirait au sein d’une entreprise pour faire évoluer celle-ci avant d’évoluer lui-même au sein de celle-ci.

3. En quoi le travail fournit-il des satisfactions faciles ? En quoi entrave-t-il alors nos désirs ?

Le travail fournit des satisfactions faciles à travers le gain d’argent. Cette réflexion s’oppose à des satisfactions essentielles comme l’accomplissement de soi et l’épanouissement personnel. Nombreuses sont les personnes qui font un métier intéressant financièrement mais qui ne leur plait pas. La société actuelle favorise le montant des salaires à l’épanouissement des individus dans leur profession. Les êtres humains montrent leur bonheur à travers l’achat de vêtements, de produit hi-tech ou encore de biens immobiliers plutôt que de se satisfaire de leur joie en allant au travail tous les matins. Ce phénomène se traduit par la matérialisation du bonheur.

Le travail « présente constamment à la vue un but mesquin et assure des satisfactions faciles et régulières » car les envies propres à chacun et les valeurs personnelles sont abandonnées face aux intérêts de l’entreprise. Ainsi, nos désirs sont entravés par l’intérêt commun. L’objectif premier des entreprises est d’atteindre un certain chiffre d’affaires et d’avoir un maximum de bénéfices. Elles ne prennent peu ou pas en compte les volontés de chaque salarié même si la tendance tend à s’inverser dans certaines structures.

Le travail « tient chacun en bride » car l’individu doit se comporter de telle ou de telle manière et est formaté pour correspondre aux valeurs de l’entreprise. Il « consume une extraordinaire quantité de force nerveuse » car l’individu est constamment sous pression et ne peut pas évoluer au grès de ses envies.

4. Pourquoi et pour qui « l’individuel » est-il effrayant/dangereux ?

L’individuel est un danger pour les autorités. En effet, l’individuel nous permet de penser, de réfléchir et donc de se révolter. Par le biais du travail, on oublie notre propre intérêt et on le remplace par la volonté de productivité. D’après Nietzsche, l’individualisme nous conduirait à développer nos facultés intellectuelles et également une réflexion personnelle. C’est pourquoi, cela effraye les autorités puisqu’elles perdraient le contrôle sur les individus. Ils pourraient ainsi analyser les défauts de la société dans laquelle ils vivent ainsi que les contraintes que l’on leur impose. Le risque de révolte serait alors trop important si les individus prenaient conscience de leur intérêt. Le travail est alors en quelque sorte une solution pour les autorités.

5. Expliquez le rapport entre travail et sécurité ?

Travail et sécurité sont très liés car le travail amène un équilibre à l’homme. Le travail permet d’abord une stabilité financière et assure donc un revenu régulier pour répondre aux besoins primaires (pyramide de Maslow).

De plus, le travail apporte une stabilité sociale puisqu’elle est le premier réseau social. L’homme développe des relations professionnelles, amicales ou encore amoureuses au travail. Ils interagissent les uns avec les autres et leur travail permet la création de biens et de services nécessaires à la société. Le travail permet de ne pas sombrer dans l’individualisme extrême et empêche l’isolement.

Enfin, il permet pour certains de donner un sens à leur vie. Les individus développent des compétences, s’épanouissent à travers les tâches effectuées et de manière plus générale évoluent sur les plans professionnel et personnel.

6. Quel intérêt le travail peut-il avoir pour la société ?

Le travail se justifie dans un premier temps dans sa nécessité. Il est indispensable car il faut vivre c’est-à-dire se nourrir, s’habiller, se loger, etc. Cette explication a longtemps été la seule. Le travail a même été souvent perçu comme une corvée ou un châtiment. Dans ce cadre là, le travail fait référence à l’esclavage : un travail forcé et une liberté des individus bafouée. Ici, le travail répond donc à des besoins comme la faim, la soif, la sécurité et la protection.

Au fil des siècles, le travail a amené des intérêts différents même s’il garde son caractère indispensable. Le travail est maintenant perçu comme un moyen pour s’épanouir et être heureux. Il permet de développer sa créativité et de mettre en application son intelligence.

Au niveau des relations humaines, il donne lieu à des liens sociaux, à une reconnaissance sociale et à une identité sociale. En pratiquant par exemple le métier de

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