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L'anné Du Bac

Mémoire : L'anné Du Bac. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Novembre 2012  •  7 332 Mots (30 Pages)  •  1 177 Vues

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Introduction

• A. Camus affirme dans ce texte l'importance de l'acte de philosopher. En effet, c'est en philosophant que l'Homme découvre sa contingence et l'absurdité du monde. La philosophie permet donc à l'Homme de vivre dans la clarté. Car en réfléchissant sur sa condition humaine, il peut éviter des actes dramatiques tel que le suicide, qui pour l'auteur ne fait qu'ajouter de l'absurdité à l'absurde.

• Sénèque considère que la quête de la maîtrise de soi doit être prioritaire, car elle mène au bonheur. C'est pour quoi celui qui veut être heureux doit se détacher des biens matériels qui enferment dans la crainte de la dépossession et privilégier les biens spirituels qui conduisent à la liberté perpétuelle.

I) Sommes-nous des êtres de besoins ?

A) En quoi pouvons-nous nous définir comme sujet ?

1. Est-ce un privilège d'être conscient ?

a) Que signifie avoir conscient de quelque chose ?

• Henri Bergson soutient que la conscience ne nous enferme pas dans le présent, car elle a la faculté de lier le passé et l'avenir, elle se souvient et anticipe en même temps. C'est pour quoi elle a un temps distinct de celui du corps. En effet le temps de la conscience s'inscrit dans la durée alors que le corps est enfermé dans l'immédiateté.

b) Suffit-il d'être conscient de quelque chose pour savoir ce que l'on fait ?

• Descartes Attribue une place centrale au pourvoir de réflexion chez l' Homme. En effet, grâce à son pouvoir de réflexion, l'homme manifeste son pourvoir de transcendance. Il est capable de prendre distance par rapport aux choses, notamment par le doute. Ainsi l'auteur considère que l'Homme est toujours responsable de ses actes .

c) Si être sujet c'est pouvoir dire « c'est moi qui » ce que nous appelons moi correspond-il à une réalité ?

• Hume soutient que nous ne pouvons jamais savoir qui nous sommes réellement, car même si nous savons que nous existons par nos expériences, nous ne pouvons pas déduire de ces dernières une identité personnelle puisqu'on ne peut observer de nous que des états psychiques et et des qualités.

d) Qu'est ce qui nous autorise à douter de la souveraineté de la conscience ?

• Pour Spinoza l' Homme n'est pas libre, dans la mesure où ce dernier ne sait pas les causes qui le poussent à agir. L'homme envisage ces actions en fonction des buts et non des causes. Ainsi, il est dans l'erreur car il confond savoir ce que l'on veut et être libre de choisir.

e) Le sujet peut-il prétendre à la maîtrise du réel ?

• Selon Edgar Morin l'Homme ayant reçu une éducation, une culture, se retrouve de ce fait dominé par des idéologies. Il existe deux systèmes d' idéologies : la doctrine qui aliène l' Homme car elle ne se remet pas en cause et la théorie qui rend sujet puisqu'elle permet la réflexion.

f) N'y a-t-il pas une illusion propre à la conscience ?

• Selon Freud, la consciences n'est composée que des représentations compatibles avec notre société. En effet l'auteur considère que la grande part de la vie psychique est inconsciente, elle est faite de désirs, de pulsions que l'individu refoule grâce à la sublimation. l'inconscient est amoral, primitif, il est donc incompatible avec la société.

2. Savons-nous bien ce que nous désirons ?

a) Ne désirons nous que ce dont on a besoin ?

• Pour Épicure la quête du plaisir est essentielle. Cependant l'Homme doit hiérarchiser ses désirs( désirs naturels, désirs non naturels mais nécessaire, désirs vains), pour atteindre l'ataraxie (l'âme ne souffre plus) et l'aponie( le corps est apaisé).

b) Savons-nous bien ce qui nous manque ?

• Selon Platon, le désir est par nature contradictoire. En effet, il est né de l'union du manque et du principe. Ainsi, Bien qu'il nous expose à l'excès, c'est par lui que nous développons notre humanité. Ce que nous désirons au fond c'est la vérité, nous voulons la connaissance, l'éternité.

c) Le désir est-il réellement le signe de notre imperfection ?

• Pour Spinoza, le désir est l'essence même de l'Homme. Il soutient qu'en plus d'être source de pouvoir d'agir et de créer, le désir est producteur de valeurs. Ainsi lorsque nous jugeons une chose bonne c'est parce que nous la désirons.

3.Autrui : le semblable ou le différent ?

a) Que suis-sans l'autre ?

• Selon Descartes, nous sommes liés aux autres soit par le hasard (naissance) soit par le serment ( mariage). Quelque soit la nature du lien à autrui, nous leur sommes redevables, puisqu'ils nous humanisent(ils nous donnent, nous lèguent une culture). C'est pourquoi, l'intérêt du groupe transcende celui de l'individu. Cependant, avant d'opter pour la satisfaction de l'intérêt du groupe ou de son propre intérêt, il faut mener une réflexion.

b) Autrui est-il synonyme d'aliénation ou d'émancipation ?

• Sartre soutient que l'autre nous dépossède de notre qualité de sujet car il désorganise notre vision de chose. Cependant l'autre nous révèle a nous même puis que nous devons admettre que nous sommes tel que l'autre nous perçois. De ce fait, nous ressentons de la honte face à autrui.

• Pour Gabrielle Marcel, l'autre nous permet d' échapper au narcissisme. En répondant à l'appel de l'autrui , en participant à sa vie, nous renforçant notre qualité de sujet, car nous exerçons notre liberté.

Transition

• pour Lévi-Strauss, notre vision de l'autre est fondée sur des préjugés. En effet nous qualifions

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