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J.J. Rousseau , Lettre à Christophe De Beaumont

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Par   •  9 Mai 2014  •  920 Mots (4 Pages)  •  1 216 Vues

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J.J. Rousseau présente dans cet extrait de Lettre à Christophe de Beaumont la nature de l'homme dans la société. L'homme est naturellement bon. Ce qui le rend méchant, ce sont les rapports sociaux qui le poussent à commettre des vices. Comment l'homme peut-il être considéré comme méchant alors qu'il est bon par nature? L'extérieur pousse l'homme à avoir des dissemblances, mais n'est-il pas important pour son évolution ?.

De la ligne 1 à 4, J.J. Rousseau, affirme que l'homme a des dissemblances. Puis de la ligne 4 à 8, il explique que les causes de cette dissemblance se trouve dans l'ordre social. Le dernier moment du texte montre que l'homme n'est pas méchant par sa nature, la méchanceté n'est pas dans l'homme mais dans les hommes en relation.

Dès le début du texte, J.J. Rousseau se place tel un observateur des hommes et constate une dissemblance entre leurs actions et leurs discours, ce qui signifie une absence de ressemblances « en tous points entre leurs actions et leurs discours ». Ici, les actions sont en opposition avec les discours, Rousseau se rend compte que l'homme ment. Par exemple, lors des élections présidentielles, les hommes politiques font des discours dans le but d'influencer, de séduire l'interlocuteur. Mais ils n'agissent pas conformément à leurs paroles, ils ne mettent pas en place dans leur politique les promesses qu'ils ont tenu dans leur discours. Il cherche ensuite la raison de cette dissemblance et en déduit alors une différence entre « être » et « paraître », c'est-à-dire entre ce que l'homme est réellement au fond de lui, par sa nature, et ce qu'il veut paraître, ce qu'il fait semblant d'être mais qu'il n'est pas naturellement. La pièce Tartuffe de Molière est l'exemple même de « l'être » et du « paraître ». En effet, Tartuffe est un personnage hypocrite, et par définition l'hypocrisie est que ce qui est dit ne correspond pas à la réalité, que l'hypocrisie est un mensonge et tout mensonge n'est qu'apparence. Tartuffe ne dit jamais qu'il est hypocrite, c'est-à-dire qu'il est en train de jouer un rôle, même à la fin de la pièce quand il est démasqué, Tartuffe ne reconnaît pas qu'il est un faux dévot et donc qu'il a menti.

Après avoir déduit que l'homme ne paraît pas comme il est vraiment par nature, Rousseau cherche alors la cause de cette différence, il la trouve dans l'ordre social.

La société pour Rousseau est en tout point contraire à la nature et l'état de nature chez Rousseau est la situation de l'homme avant la société, avant l'Etat, les échanges et avant la justice. Alors que pour Hobbes dans le Léviathan, l'état de nature est une jungle, il considère que « l'homme est un loup pour l'homme », c'est-à-dire qu'il vit dans l'obsession permanente de la protection de sa propre vie. Pour cela il n'hésite pas à se défendre, à user de sa propre puissance, c'est un état de guerre permanente. Lorsque Rousseau dit « la tyrannise sans cesse », « lui fait sans cesse réclamer ses droits », celui-ci veut montrer la perversion de la nature par la culture. La culture transforme l'homme sans

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