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Faut-il condamner le désir?

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Par   •  2 Janvier 2014  •  922 Mots (4 Pages)  •  5 812 Vues

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Faut il condamner le désir

Qu' est ce que le désir ? Il est l'élément animant l'essentiel de notre vie, c'est un besoin vital. Sans désirs nous pouvons perdre le goût de vivre, nous sommes donc condamnés à l'ennui voire à la mort. Pourtant, la raison nous aide à maîtriser ce désir pour ne pas devenir son esclave.Le désir n'est qu'une chose imaginaire, une pulsion, un besoin qui se manifeste généralement comme un manque provoquant souffrance ou inquiétude et exaltant le rêve et l'idéal.

Cependant, le désir peut entraîner la folie, il se mue alors en passions (un désir excessif, déraisonnable). Le désir peut faire perdre la maîtrise de soi, nous subissons malgré nous ce(s) désir(s). Le condamner serait donc le réprimer ou le maîtriser, l'homme serait alors épargné de toutes souffrances et réduit à ne ressentir aucun plaisir.

Faut-il libérer le désir ? Ou alors se libérer de ce désir ? Le bonheur est-il véritablement atteignable par le désir ?Ou le désir est-il en lui-même le bonheur ? Tous les désirs peuvent-ils être satisfaits ?Ou devons-nous les choisir ?

Dans une première partie nous verrons s'il faut effectivement condamner le désir afin d'éviter toute souffrance due à ce sentiment. Dans une seconde partie nous nous demanderons si l'absence de désir peut conduire à notre la perte et donc qu'il ne faut pas le condamner mais juste vivre avec en réprimant certaines pulsions.

Première partie :

Admettons que le désir est une dynamique créée par l'individu vis-à-vis d'un besoin. Puisque tout désir vise un objet au sens large, ce peut être une activité, une action, un objet matériel... Toutefois, ces attentes peuvent s'avérer inadéquates et nous condamner à la frustration. Le désir est vécu comme un manque et sa seule satisfaction engendre le plaisir, le désir est donc en lui-même une souffrance. Nous sommes incapables de satisfaire définitivement le désir. Comme l'explique Schopenhauer dans Le Monde comme volonté et comme représentation, le désir et la frustration sont infinis, le désir et la souffrance renvoient perpétuellement l'un à l'autre. On croit parfois se débarrasser de ces désirs en n'en satisfaisant qu'un seul, sacrifiant ainsi de nombreux autres. Quand on obtient satisfaction, le temps de l'émotion éprouvée ne dure que très peu de temps, elle n'équivaut donc pas tous ses efforts. Pour Schopenhauer, aucun objet ne pourrait définitivement nous combler. Cette logique de désir entretient en nous des angoisses et des peines. Si nous suivons le raisonnement de ce grand auteur philosophique, il est donc préférable de condamner le désir en le réprimant ou en le modifiant/ le projetant dans certaines actions comme la peinture, qui, pour lui est un simple regard esthétique et désintéressé, ce n'est qu'une pure contemplation afin d'être délivré du désir d'agir sur le monde. Le désir est une contrainte vitale qui s'impose à nous. Il nous rend même parfois violent et irresponsable. Nous sommes comme possédés par lui.

Mais dans quelle position met ton l'individu lorsque nous arrêtons de désirer ? Le désir est souvent ce qui nous pousse

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