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Epictète, le philosophe

Mémoire : Epictète, le philosophe. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Mars 2013  •  Mémoire  •  1 884 Mots (8 Pages)  •  2 290 Vues

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Epictète est un philosophe stoïcien. Dans son livre intitulé « Manuel » il présente toutes les doctrines défendu par la philosophie stoïcienne. Ainsi, grâce à de multiples exemples pratiques de la vie quotidienne, Epictète s’interroge sur les moyens d’atteindre le bonheur. Soit, il explique que l’homme est dans l’impossibilité de contrôler ce qui ne dépend pas de lui. Il affirme au contraire que l’homme nécessite d’attacher beaucoup d’importance à ce qui dépend de nous. Il n’utilise aucune théorie lorsqu’il rédige son ouvrage. Tout au long de cette extrait, Epictète évoque la situation de l’homme, qui ne peut pas changer ce qui ne dépend pas de lui car sinon il s’expose à la frustration, à l’inquiétude et à la non réalisation de ses désirs. Tandis que s’il s’occupe de ce qu’il peut contrôler, il peut atteindre le bonheur. Epictète distingue alors ce qui peut être contrôlé par l’homme et ce qui échappe à l’homme. Il explique, pour justifier sa thèse, le principe de l’ataraxie qu’on retrouve dans les 4 exemples : soit le paragraphe I, le V, le VIII et le XIV. Cette ouvrage est une suite d’exemples que nous allons étudier un par un. Nous allons alors, dans un premier temps, étudier ce qui dépend de nous et comment réagir face à cela. Dans un second temps, nous allons mettre en doute le jugement que l’on porte sur différentes choses, voir en quoi il peut modifier la vision que l’on a de ces choses. Puis dans un troisième et dernier temps, nous allons évoquer notre façon de contrôler nos désirs, voir comment ils sont la cause de nos jugements et également comment ils peuvent se satisfaire.

Dans un premier temps, nous allons étudier ce qui dépend de nous et la façon de réagir face à cela. Dans le premier exemple, Epictète expliquent que certaines choses dépendent de nous tels que l’aversion ou bien le désir. L’aversion et le désir sont deux termes bien distincts dont le but est totalement opposé. En effet, le désir est tendu vers son objet, c'est-à-dire qu’un désir est fait pour être satisfaits. La condition essentielle au bonheur, est de satisfaire tous ses désirs. Si nos différents désirs ne sont pas comblés, qu’on n’atteint alors pas l’ataraxie, nous ne pouvons pas être heureux. En effet, si on manque l’objet de notre désir, on tombera alors dans une sorte de déception, car on voulait à tout prix éviter cela. C’est pourquoi le désir est souvent considéré comme un obstacle au bonheur, car s’il n’est pas satisfait, il est généralement source de malaise, de frustration… Si l’on n’est pas heureux, cela est à cause du désir, d’où la nécessité de prendre en main ce désir, de le soumettre à des règles et de réfléchir aux règles auxquelles il doit se plier. De plus, notre désir doit être murement réfléchi, car c’est souvent sur le compte d’un désir non réfléchi qu’on a mis notre malheur. C’est pourquoi les stoïciens tels qu’Epictète raisonne d’une toute autre manière. Ils estiment que notre désir est mal orienté. Les choses que nous désirons font qu’on ne peut pas être heureux. Il faut alors changer notre manière de désirer afin que nos désirs ne fassent plus obstacle à notre bonheur. Epictète tente une approche avec le lecteur en le tutoyant. Il utilise le verbe « rappeler » pour que le lecteur se joigne à sa doctrine et adopte les mêmes idées que lui. Soit, que si l’on désire quelque chose, il faut que l’on arrive à atteindre cette chose que l’on désire, cela sera la conséquence d’un réel bonheur. Tandis que si l’on manque d’atteindre cet objet, cela sera la cause du malheur en nous. Donc, il ne faut en aucun cas chercher à fuir ce qui est dépendant de nous. Le but de l’aversion est tout autre. En effet, il ne faut pas tomber dans ce que l’on redoute. Car l’aversion est sujet à au malheur. Il ne faut pas croiser l’objet d’aversion, car il nous rendra malheureux. Tandis qu’une vie sans ressentir aucune aversion envers quelque chose ou quelqu’un sera une vie heureuse. Alors pour atteindre une forme de bonheur, il faut combiner le désir et l’aversion. Combler ses désirs mais ne jamais ressentir d’aversion. Si le but de ces deux sentiments n’est pas satisfait, alors on n’atteindra jamais le bonheur.

Dans un second temps, nous allons voir comment le jugement que l’on a sur diverses choses peut modifier notre vision de cette chose. Dans le deuxième exemple, Epictète évoque nos jugements contre la vraie nature des choses. En effet, ce sont nos jugements que l’on porte sur les choses qui nous troublent, non les choses en elles-mêmes. Ainsi, la mort n’a rien de redoutable, ce sont seulement les jugements que l’on a que la mort est une chose de redoutable, qui est redoutable. Alors, nous nous effrayons nous-mêmes car rien dans ce monde n’a quelque chose de surprenant ou bien d’effrayant… seulement nos jugements peuvent l’être. Nos jugements, qui sont très subjectifs, ont un rôle de protecteur car on se cache derrière eux, on les accuse à notre place. Lorsque nous avons de la peine, que nous sommes contrariés ou bien troublés, nous nous en prenons généralement à d’autres qu’a nos propres évaluations, ce qui est très lâche et ignorant car une personne instruite ne s’en prend à personne. Epictète utilise la mort comme démonstration de sa thèse, mais ils en existent de nombreux exemples. Celui de la mort est le plus marquant, car la mort est la fin de la vie ainsi rien n’est terrible si même la fin de notre vie ne l’est pas. De plus, nos jugements nous font

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