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Descartes Et Les Animaux

Mémoire : Descartes Et Les Animaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2014  •  563 Mots (3 Pages)  •  719 Vues

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Monsieur,

Comme je suis ravie qu’en cette période de recherche constante de raison et de certitudes, il y ait enfin un homme digne de nous servir une réponse satisfaisante et logique ! Après avoir démontré que l’homme avait la capacité de comprendre par lui-même ce qui l’entoure, vous m’avez encore impressionné. J’aurais tant aimé vous le dire en personne, cependant il s’en est passé autrement car ma plus forte monture s’est blessée au sabot et je dû la faire soigner. À ce propos, c’est à ce moment que vos dires ont pris tous leur sens. Je crois formellement que l’être humain se distingue de la pauvre bête notamment par sa communication et par son comportement.

Il est vrai que l’animal ressent des émotions; mais est-il capable de nous les communiquer ? La réponse est non. Nous, les êtres humains, avons la particularité de transmettre des informations et ce que nous pensons par la parole à un autre humain et cela est inné. Nous sommes tellement conscients de l’importance de dire sa pensée, que nous avons créé un système de signes pour que les personnes ayant un handicap soient en mesure la communiquer. L’animal, lui, est certes intelligent, mais en dépit des apparences, il n’a pas de pensées. Il réagit donc « automatiquement » à des stimuli. De cela, nous pouvons donc admettre que les animaux n’ont pas de conscience et qu’ils ne sont pas comparables à l’être humain qui lui, réfléchit au lieu d’agir qu’instinctivement. De plus, l’animal n’a aucune raison. Ils obéissent à leurs pulsions, et donc au principe de causalité. Avez-vous déjà-vu un chien refuser une gâterie parce qu’il doit se raisonner à n’en prendre seulement qu’une pour ne pas engraisser et tomber dans l’excès ? Non, les animaux ne pense point et se comporte instinctivement. Alors, s’il y a de la nourriture, ils feront tous ce qu’on leur demandera pour en avoir.

Vu que la preuve de l'existence de ce sujet entièrement spirituel est nécessairement liée à l'acte de la pensée, la pensée est l'essence même de l'âme selon vous. Par conséquent, la réalité est divisée en deux parties, la première spirituelle et la deuxième matérielle : la première une substance qui pense et la deuxième, la matière, une substance qui ne pense pas, dont la propriété première est d'être étendue.* Donc si on se fie à cela, l’animal est une substance qui ne pense pas donc il n’a pas d’âme car il ne peut prouver son existence. Tous les phénomènes qui se produisent dans la substance étendue sont de nature purement mécanique, de simples mouvements : contacts, chocs, poussées, tractions. La vie, donc, est tout simplement l'effet du feu brûlant dans le cœur, dont vous donnez une explication mécanique* ; la sensibilité est tout simplement le résultat du mouvement que les objets extérieurs communiquent au cerveau au moyen des nerfs*. Vous n’auriez pu dire mieux!

J’avoue être en parfaite symbiose avec votre théorie et selon moi, elle sera valide jusqu’à la fin des temps. Et c’est avec tout mon respect que je vous souhaite de continuer à approfondir vos recherches,

Monsieur,

De votre plus grande et sincère admiratrice.

*.

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