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Thèse : Corpus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Septembre 2014  •  Thèse  •  839 Mots (4 Pages)  •  667 Vues

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Le corpus que nouas allons étudier est composé de quatre extraits, écrits en XIXe siècle. En effet, nous retrouvons «Chef-d'œuvre inconnu» de Balzac, «de L’homme qui rit» de Victor Hugo, «L’assommoir» d'Émilie Zola et «Temps retrouvé» de Marcel Proust ont en commun de présenter tous quatre un personnage, d'en faire un portrait, tout en basant sur le réel.

Tout d'abord, on constate que les quatre extraits jouent sur des effets de réel. Le narrateur commande au lecteur de nombreuse reprise afin de rendre la description plus actif comme en le remarque dans le texte A «imaginer» en nous demandons, «Nous posons la question» s'interroge celui de Victor Hugo. Et cela nous permet de bien voir que les descriptions sont précises et détaillées et largement développés. Elles reposent surtout sur les bibliographies, présentant les parties du corps, comme dans le dernier texte a la ligne 16«des aspects de nuque, de joue, de front», et sur la mention de couleurs comme dans le premier texte a la ligne 10 «une barbe grise», «des yeux vert de mer» ou le «pourpoint noir». Enfin, ces textes ancrent leur personnage dans le monde réel; Balzac mentionne Socrate et Rembrandt, alors que Zola utilise des mots appréciés comme «bastringue» ou «guibolles».

En suite, on constate aussi de nombreuses comparaisons ou métaphores subliment la réalité décrite:ainsi dans l'extrait de Victor Hugo Gwynplaine est-il comparé à une figure mythologique « Qu'on se figure une tête de Méduse gaie », en voit aussi que l'auteur offre une image quasiment épique de son héros «pareil à une colonne», ses bras «paraissaient copiés sur ceux d'un géant, dans un musée» et il est même comparé à un «Bon Dieu», et aussi les comparants du peintre dans le texte de Balzac attestent un personnage hors-norme: Rabelais et Socrate, enfin dans le «Temps retrouvé» de Proust, l'ancienne maîtresse prend des airs de statue grecque: « comme un de ces belles têtes antiques » ou encore « un dureté sculpturale ».

Écriture d'invention:

la vieille vivait désormais chez elle, son âge avancé, sa beauté disparité et sa peau vieillesse. Donc il avait donc plusieurs années que je n'avais revu cette femme à la beauté tant célébrée, la muse de ma jeunesse à qui je m'étais, voilà bien longtemps, donné corps et âme. Cependant, elle était rendu au soiré organisé par notre ancien amie. Elle était la, devant moi, même après tant d’années je l’aurais reconnue parmi cent. Elle n’avait pas trop changé, même si son visage laissait apparaître les traces des années passées, il s’était aussi adouci par le temps, telle une pierre dans la mer polie par les marées. Sa robe rose bordée au col et aux poignets de volants de dentelle d'une extrême finesse attiré les yeux des hommes, ses joues, pales et creusées pas ces jours si sombres ainsi que par les traces d’une vie souvent peu facile ne laissaient s’exprimer que les fossettes de son sourire d’enfant jamais égaré. Ses yeux bleu si jolies et son regard si brillant encore aujourd'hui laissé la magie qui m'avait toujours

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