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Autrui cas

Fiche : Autrui cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2015  •  Fiche  •  961 Mots (4 Pages)  •  660 Vues

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Autrui

> Le moi fiction – Hume

L'identité personnelle ou collective semble si profondément inscrite en nous qu'elle ne nous paraît pas douteuse. Le cogito cartésien semble illustrer à merveille cette conviction. Seulement, le « moi » du cogito est très douteux.

D'après Hume, nous ne nous connaissons pas entièrement, nous ne connaissons pas notre identité personnelle, mais seulement des sensations et des sentiments différents voire opposés « Il n'y a pas d'identité ou de simplicité du moi. ». Le moi est multiple, tout le temps différent et complexe. Nous n'avons, d'après Hume, que des perceptions particulières et subjectives de nous-même. « L'esprit est une sorte de théâtre ou diverses perceptions font successivement leur apparition. »

En même temps que l'identité du moi, il remet en cause l'existence de l'âme : il n'y a que les perceptions du corps qui m'assurent de mon existence.

> Le sujet n'est pas réel – Nietzsche

Nous ne sommes pas vraiment des sujets. C'est plus par habitude de langage que nous avons créé la notion de sujet. Pour Nietzsche, on n'est pas conscient et libre de penser.

Ce qui est premier pour Nietzsche, c'est le corps. « Je suis corps de part en part, et rien hors cela. ». L'homme est essentiellement un être vivant. La conscience n'est qu'un aspect de la vie du corps. Le corps de l'homme est un ensemble hiérarchisé de pulsions que Nietzsche regroupe sous le terme de « volonté de puissance ».

Selon Nietzsche, la conscience vient essentiellement d'une relation entre les hommes. Elle vient de la vie en société ; ce n'est pas une qualité individuelle. La conséquence est que l’on ne peut pas définir l'homme par sa conscience. La conscience est née du besoin de communiquer, de vivre avec les autres. Ce n'est donc pas l'essence de l'homme parce qu'elle est contingente.

Toutes nos pensées ne sont pas conscientes. Nietzsche distingue la pensée et la conscience. « L'homme pense constamment mais il l'ignore. » La pensée consciente n'est que l'expression superficielle d'une pensée plus profonde qui arrive à la surface de l'inconscient.

> « Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie mais la vie qui détermine la conscience » – Marx

Marx fait parti des 3 grands philosophes qui critiquent l'idée que le sujet se connaisse parfaitement. Sa philosophie de base est une philosophie matérialiste : « Ce sont les conditions sociales et économiques qui déterminent la façon de penser des hommes. ». Selon les matérialistes, tout est matériel ou bien dérivé du matériel. Pour Marx, il est nécessaire d'agir sur les conditions économiques et sociales. « Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde, ce qu'il faut c'est le changer. ». D'après lui, ce sont les conditions matérielles qui déterminent la conscience des hommes, leur façon de penser.

Au final, ce qui est déterminant pour Marx c'est l'histoire des hommes, des rapports entre

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