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Argumentation : le « bébé-médicament »

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Par   •  2 Juin 2013  •  594 Mots (3 Pages)  •  2 418 Vues

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Argumentation : le « bébé-médicament »

La médecine a toujours eu tendance à repousser les limites du réel. Aujourd’hui, une question bien plus importante se pose : celle des « bébé-médicaments ». Mais que se cache-t-il derrière ce nom ? Ce sont des bébés sains qui ne sont pas porteurs d’une quelconque maladie génétique et dont les tissus sont compatibles avec un frère ou une sœur. Ainsi, il pourrait guérir une maladie génétique qui sévit une famille depuis un certain temps. Mais le sujet est controversé. L’acceptation de cette procréation obligatoire pose problème d’un point de vue bioéthique. Qu’est-ce que la bioéthique ? C’est l’ensemble des questions éthiques (morales) posées par les progrès de la médecine et de la biologie, que la société encadre par des règles ou lois. Pour certaines familles, c’est leur dernier espoir pour guérir un de leur enfant. Doit-on leur interdire le « bébé-médicament » afin de soigner leur enfant ? L’enfant ne risque-t-il pas de se sentir délaissé ? Est-ce que le bébé HLA ne deviendrait-il pas un objet, un médicament ?

Premièrement, il faut dire que lorsque vous avez un enfant malade, cela peut ruiner votre vie. Les soins coutent cher et l’enfant demande plus d’attention ce qui parfois force certains parents à arrêter de travailler pour être aux côtés de l’enfant malade. Ce train de vie se transforme en enfer. Le « bébé-médicament » pourrait leur permettre de reprendre une vie normale et éviter que la famille tombe dans la précarité par exemple.

Chez les enfants, la rivalité pour avoir de l’attention est forte car cela peut mener à de la jalousie entre frères et sœur. Il faudrait que le « bébé-médicament » se sente comme un enfant « normal » et qu’il ne soit pas traité comme un enfant arrivé par nécessité. Il faut plutôt lui être reconnaissant car il permettra de sauver un frère ou une sœur

D’un point de vue religieux, n’est-ce pas le bien qui est proscrit? Pourquoi empêcher une famille souffrante d’avoir de l’aide ? Alors que c’est pour son bien et pour qu’elle aille de l’avant... La médecine a toujours fait des progrès. Ils doivent seulement se faire accepter car les gens ont peur de s’avancer dans l’inconnu. En 1992, lors de la première micro-injection de spermatozoïdes, beaucoup de personnes furent effrayées. Le journal « Le Monde » parlait même de « viol de l’ovule ». Maintenant, cette technique est utilisée dans le monde entier. Notons aussi que ce n’est que le cordon ombilical qui est prélevé comme à chaque accouchement. Ce sont les cellules souches contenues dans celui-ci qui sont utilisées pour la recherche et dans le cas des bébés HLA, pour permettre la guérison de la tare génétique. Il n’y a aucune raison que des organes soient prélevés sur le nouveau-né car le prélèvement est soumis à des règles strictes qui oblige le consentement du donneur.

En conclusion, même si ce sujet est encore tout récent, il présente une quantité d’aspect positifs et quelques légers défauts qui pourraient facilement être corrigés comme apporter de l’aide aux familles ayant eu recours aux « bébé-médicaments » en leur obligeant un suivi psychologique afin que tout le monde trouve sa place dans sa famille. Le bébé ne peut que recevoir

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