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5 leçons sur la psychanalyse

Cours : 5 leçons sur la psychanalyse. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  9 Décembre 2012  •  Cours  •  1 765 Mots (8 Pages)  •  1 335 Vues

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1. 5 leçons sur la psychanalyse

1.1. Première leçon

La psychanalyse est née avec le docteur Joseph Breuer et son traitement d’une jeune fille, dans les années 1880-1882.

Avant ça, on appelait les maladies mentales « hystéries », et tant que les organes n’étaient pas atteints la maladie n’était pas très grave.

Breuer découvrit rapidement la notion de traumatisme psychique, et il réussi à en soigner certains par l’hypnose ou en réussissant à faire remémorer au patient les circonstances ayant donné naissance au traumatisme.

Pour résumer, les hystériques souffrent de réminiscences. Leurs symptômes sont les résidus et les symboles de certains événements (traumatiques). Les patients ne se libèrent pas d’un passé douloureux, et négligent pour lui la réalité et le présent.

Ces réminiscences sont chargées d’affects. De ces affects dépendent et la maladie et le rétablissement de la santé.

Tantôt ils persistent et font peser leur poids sur toute la vie psychique, tantôt ils se transforment en processus physiques anormaux, processus d’innervation ou d’inhibition, qui ne sont pas autre chose que les symptômes physique de la névrose. C’est alors une hystérie de conversion.

Breuer a élaborée une théorie comme quoi les symptômes hystériques auraient été provoqués durant des états d’âme spéciaux, dit hypnoïdes. Le sujet étant proche d’un état hypnotique, les évènements pourraient donc prendre une place particulière dans son inconscient, devenant ainsi facilement pathogène.

1.2. Seconde leçon

A Paris, Charcot et Janet font également des recherches sur l’hystérie.

Ce dernier pense que l’hystérie est une forme d’altération dégénérative du système nerveux, qui se manifeste par une faiblesse congénitale de la synthèse psychique. Il entend par là que les hystériques seraient incapables de maintenir en un seul faisceau les multiples phénomènes psychiques, et il en résulterait la tendance à la dissociation mentale (dédoublement de la conscience).

De son côté, Freud réussi à se passer de l’hypnose pour faire revenir aux patients les scènes pathogènes oubliées. Mais c’était un procédé pénible et épuisant.

La dissociation psychique s’explique dynamiquement par le conflit des deux forces psychiques que sont le conscient et l’inconscient.

Les scènes pathogènes sont en général constituées d’un violent désir qui est en contradiction avec le Moi. A l’issue d’un conflit intérieur, le désir inconciliable est refoulé, comme pour protéger la personne psychique. Mais il continue à exister dans l’inconscient, et est remplacé par un substitut dans le conscient, le symptôme en fait, auquel s’attachent toutes les impressions de malaise. Le refoulement est donc le processus d’oubli des scènes pathogènes et celui de résistance à leur retour dans le conscient.

Le but est donc de ramener ce qui est refoulé dans le domaine du conscient, et de trouver une meilleure issue au conflit qui avait donné lieu à ce refoulement.

Tantôt le malade accepte partiellement ou totalement le désir, tantôt il le dirige vers un but plus élevé et en cela moins sujet à critique (c’est la sublimation), tantôt il rejette ce désir sans plus le refouler.

1.3. Troisième leçon

L’école de Zurich (Bleuler, Jung, etc.) nomme complexe tout groupe d’éléments représentatifs liés ensemble et chargés d’affect.

Par le principe du déterminisme psychique, tout est lié. Ainsi, une idée qui se présente à l’esprit du malade à la place de celle qu’on cherchait à rappeler est elle-même un symptôme du refoulement. C’est un substitut nouveau, artificiel et éphémère de la chose refoulée et qui lui ressemble d’autant moins que sa déformation, sous l’influence de la résistance, avait été plus grande.

Laisser un patient parler comme il lui plait permet de voir affleurer les traces des complexes refoulés. Deux autres procédés conduisent au même but : l’interprétation des rêves et celle des erreurs et des lapsus.

L’interprétation des rêves est la voie royale de la connaissance de l’inconscient.

Le petit enfant rêve toujours de la réalisation de désirs que le jour précédent a fait naître en lui, sans qu’il ait pu les satisfaire.

Chez l’adulte, le processus de défiguration des rêves est le même que celui qui préside à la naissance des symptômes hystériques : le contenu manifeste du rêve est le substitut altéré des idées oniriques latentes et cette altération est l’œuvre d’un Moi qui se défend contre les désirs refoulés. Le contenu manifeste du rêve est, en somme, la réalisation déguisée de désirs refoulés.

Le travail onirique, qui effectue la transformation, contient plusieurs processus, dont la condensation et le déplacement.

L’inconscient se sert, surtout pour représenter les complexes sexuels, de symbolismes qui, parfois, varient d’une personne à l’autre, mais qui ont aussi de nombreux traits généraux à un domaine linguistique ou culturel. On retrouve ces symboles dans d’autres domaines, comme les mythes et légendes.

Les actes manqués (lapsus, petites erreurs, manies de la vie quotidiennes, etc.) ne sont pas aussi dépourvu d’importance que l’on veut bien l’admettre en vertu d’un accord tacite. Ils peuvent être également les symptômes de la vie psychique inconsciente.

1.4. Quatrième leçon

Les symptômes morbides sont souvent liés à la vie amoureuse et aux troubles de la vie sexuelle.

Les malades, surtout les

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