LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Peut-on reprocher à l'art d' être inutile ?

Dissertation : Peut-on reprocher à l'art d' être inutile ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Novembre 2021  •  Dissertation  •  2 181 Mots (9 Pages)  •  1 672 Vues

Page 1 sur 9

idee de reponse a la question philosophique:

peut on reprocher a l'art d' être inutile ?

1 Tu définis ce qu'est "l'utilité"

2 Tu démontres par l'absurde qu'on ne peut pas reprocher à quel que chose d'être inutile

3 Mais on peut reprocher à des hommes (les artistes) de dépenser des ressources qui pourraient être utilisé ailleurs (des moyens rares à usage alternatifs) pour quelque chose d'inutile

4 De toute façon l'art n'est pas inutile :

- soit tu essaies de le démontrer par l'absurde (si c'était inutile on aurait arrêté d'en faire depuis longtemps, et des sociétés seraient viables sans formes d'art, or ça ne s'est jamais vu)

- soit tu essaies de démontrer l'utilité sociale de l'art qui dépasse la pure utilité individuelle. Tu peux par exemple partir de la fonction historique de l'art qui est un support au religieux et à la morale

5 Tu peux si t'as un peu de temps en conclusion remettre en cause la notion "d'art pour l'art", d'art inutile.

Cette dissertation peu être faite de façon amusante tout entière d'un point de vue économique (qui correspond en philo à la morale utilitariste)

Dans l'utilitarisme quelque chose est utile si ça augmente le bonheur (individuel ou collectif)

Et la beauté augmente le bonheur des gens. Donc l'art en tant que recherche esthétique est utile.

Mais un art qui ne viserait pas à être beau ni à transmettre un message pose problème. -Soit tu assumes qu'il est de toute façon utile quelque part, même de façon cachée (ne serait-ce qu'en permettant à l'artiste de s'amuser) car dans la théorie utilitariste les hommes sont rationnels et tendent à ne rien faire s'il n'espèrent pas à court ou long terme un profit ou au moins une

absence de maux.

-Soit tu concède que l'on puisse faire des choses vraiment inutilement mais dans ce cas tu peux toujours remettre en question l'appartenance de telles pratiques à

"L'art"

Dans cette deuxième configuration tu peux faire remarquer qu'un art totalement inutile n'a pas de public et ne se vends pas, et n'a donc aucune chance de perdurer,

Certaines formes qualifiées "d'art" qui se vendent, ont un public mais n'ont aucune des fonctions traditionnelles de l'art ont en fait une utilité : les tableaux ultra conceptuel moderne servent de réserve de valeur pour les spéculateurs (fonction commerciale) et servent de marqueur à des groupes d'initiés possédant ces "œuvre" comme référence commune pour se reconnaître comme semblable et se favoriser mutuellement (fonction de distinction)

et voila le corrigé

Analyse et définition des termes de la question :

Art : le terme, qui est le thème central de cette question, n’est pas à prendre ici dans son sens

premier et originel (savoir-faire, technique, compétence). Art est donc à prendre au sens de

production d’œuvres dont la finalité est strictement esthétique et qui s’adressent à la sensibilité

plutôt qu’au corps et à ses besoins. Remarque : cette définition nous indique déjà que la question ne

nous demande pas de statuer sur l’utilité de l’art dans la mesure où son inutilité est implicitement

admise.

Inutile : Selon la définition première, est utile est ce qui est profitable, avantageux, ce qui sert à

quelque chose. Cela désigne donc tout objet ou toute action qui est le moyen efficace de parvenir à

une autre fin (chasser pour manger, travailler pour vivre sont, par exemple des activités dites utiles

au sens premier. De ce fait, une activité ou une œuvre inutile apparaît d’abord comme une perte de

temps et d’efficacité puisque cela implique une absence avantage ou de profit. L’inutile est donc ce

qui ne satisfait aucun besoin, aucune demande sociale, c’est-à-dire qui n’a aucune utilité pratique.

Peut-on : renvoie à la possibilité (réelle ou légale) ou au droit (moral) de faire ou non quelque

chose. Puisqu’il n’est ni interdit, ni impossible de critiquer l’art du point de vue de son inutilité,

c’est dont la légitimité qui est ici à examiner. En d’autres termes, le reproche évoqué par la question

est-il légitime ?

Reprocher : Blâmer – ou quelque chose – en lui reprochant d’être la cause de conséquences

négatives c’est-à-dire d’être responsable de conséquences fâcheuses voire de fautes.

Problématisation : La question, telle qu’elle est posée, semble valider implicitement l’inutilité de

l’art. Ce n’est donc pas sur ce plan que se situe l’enjeu du problème et il ne s’agit pas ici de

chercher à tout prix à prouver que l’art est utile. L’idée selon laquelle l’art ne répond à aucune

fonction strictement utilitaire est admise. Comment alors interpréter la question posée ?

Les productions à finalité esthétique ont parfois été jugées négativement, y compris dans la tradition

philosophique. On leur reproche d’être au mieux une perte de temps, alors que les exigences de la

vie nous incitent plutôt au pragmatisme, et au pire d’être trompeuses et nuisibles parce que

trompeuses parce qu’elles nous incitent à croire en un ailleurs qui n’est que le produit de notre

imagination.

Compte-tenu de ces remarques,

...

Télécharger au format  txt (14.6 Kb)   pdf (53.4 Kb)   docx (16.1 Kb)  
Voir 8 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com