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Sur le rêve, Freud

Synthèse : Sur le rêve, Freud. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Décembre 2019  •  Synthèse  •  2 048 Mots (9 Pages)  •  1 967 Vues

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Freud est un médecin et psychiatre autrichien. Il est le fondateur de la psychanalyse (=mode de traitement psychologique qui se base sur les concepts liés aux processus mentaux inconscients.)

Il a écrit de nombreux livres, Essais comme Sur le rêve de 1901. Dans ce dernier, Freud nous explique la formation d'un rêve et son importance. Les rêves sont pour lui très utiles pour la résolution des symptômes névrotiques. Il traite dans son livre plusieurs questions comme qu'est ce qu'un rêve ? Comment se forme un rêve lors du sommeil ? Que nous apprend le rêve ? + plan

présentation des chapitres 1,2,3.

Je vais présenter les 30 premières pages du livre de Freud. Dans un premier temps, Freud explique que les scientifiques avaient l’habitude de penser que le rêve était la manifestation de puissances démoniaques ou bien divines. Pour Freud, ces scientifiques sont des préscientifiques, un terme péjoratif qui souligne leur manque de connaissance sur le rêve.

Freud donne ensuite trois définitions du rêve:

  • la première est l'extériorisation des forces psychiques qui ne peuvent être déployées la journée car ça ne serait pas acceptable
  • la deuxième est celle des médecins qui pensaient que le rêve était déclenché par les stimulis sensoriels ou physiques qui ont lieu lors du sommeil
  • la troisième est celle du peuple qui attribuait au rêve une valeur de prédiction de l’avenir. Il faut l’interpréter pour en comprendre le sens.

Freud explique ensuite qu’il existe un travail du rêve qui transforme les pensées du rêve (c’est à dire le contenu latent du rêve) rêve manifeste (c’est-à-dire le rêve que nous percevons) . Si nous désirons trouver les pensées ayant déclenché le rêve nous devons effectuer un travail d’analyse Freud analyse ensuite un de ses rêves et découvre son sens qui se révèle honteux et non avouable en société

Freud décrit ensuite trois catégories bien distinctes de rêves:

  • Les rêves qui ont du sens et sont compréhensibles
  • Les rêves qui ont du sens mais sont incompréhensibles
  • Les rêves qui n’ont pas de sens et sont incompréhensibles Ils sont confus et incohérents, c’est la majorité de nos rêves

Freud s’intéresse ensuite au rêve de type  1, ceux qui ont du sens et sont compréhensibles, ce sont des rêves de type enfantin Chez les enfants, le contenu latent du rêve est le même que le contenu manifeste du rêve. Leurs rêves sont clairs et traduisent leur souhaits Un enfant qui souhaite avoir un cheval peut ainsi rêver qu’il en possède un. Ces rêves n’ont pas besoin d’analyse pour être compris. Ils existent également chez les adultes mais sont bien moins fréquents.

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Dans les chapitres 4, 5 et 6 Freud analyse le travail du rêve avec la condensation, le déplacement et la figurabilité.

Tout d'abord, la condensation fait l'objet du chapitre 4 : Freud la désigne comme "une opération plus frappante du travail du rêve" car c'est elle qui permet de comprendre les raisons de sa confusion apparente. Elle est révélée par une comparaison entre contenu manifeste et contenu latent. Elle est désignée comme le caractère le plus important du travail du rêve, celui qui lui est le plus propre, ce qui signifie qu'elle n'est pas ou moins présente dans les autres formations psychiques issues de l'inconscient. Freud résume son mécanisme par la formule suivante : «Chaque élément du contenu du rêve est surdéterminé par le matériel des pensées du rêve.» La notion de surdétermination désigne une forme de causalité multiple : chaque élément du contenu du rêve renvoie à plusieurs séries de pensées latentes. Le processus va dans les deux sens : une pensée est remplacée par plus d'un élément du rêve. Donc le croisement entre contenu manifeste et contenu latent forme une trame que révèle l'analyse.

Le déplacement fait l'objet du chapitre 5 qui reste très théorique. En effet, le sens du rêve, sa véritable signification reste caché par un déplacement de l'intensité psychique. Pour Freud, tous les rêves, sans exception, sont déclenchés par une impression du jour précédent, un reste diurne. Cette analyse permet de résoudre la contradiction entre les jugements portés sur le rêve, certains y voyant un événement hautement significatif de la vie spirituelle, d'autres jugeant son contenu sans intérêt. Elle permet à Freud d'affirmer que «Le rêve ne s'occupe jamais de choses qui ne sont pas également dignes de notre intérêt dans la vie diurne» et de poser du même coup la continuité de la vie psychique.

Ainsi Freud présuppose toujours sa thèse selon laquelle le travail du rêve n'est pas créateur, mais ne fait que traduire un contenu d'idées psychiques d'un mode d'expression à un autre.

La figurabilité fait l'objet du chapitre 6, elle est l'idée de régression qui comporte plusieurs aspects, le principal étant que la langue visuelle et perceptive du rêve constitue un mode d'expression plus primitif que le langage articulé. Freud parle de ces souvenirs comme de "points de cristallisation". On a donc affaire à une première régression temporelle et intellectuelle, la pensée structurée de l'adulte subissant pendant le sommeil l'attraction de représentations visuelles issues de l'enfance.. Pour expliquer l’existence du rêve et son langage étrange, Freud formule 3 hypothèses fondamentales:

1- Pulsions et refoulement: le tout petit enfant mal est envahi par des pulsions inceste (complexe d’Oedipe), de meurtre et d'anthropophage. Selon Freud ces pulsions infantiles sont universelles refoulées très précocément et elles s’accumulent sous forme de désirs inconscients.

2- Ces désirs inconscients sont ensuite à l’origine des rêves, qui se produisent pendant un sommeil léger avant l’éveil.

3- Censure, déplacement et travestissement sont les 3 mécanismes inventés par Freud pour expliquer la formation du rêve et son apparence absurde: il s’agit de cacher au rêveur ses désirs infantiles incompatibles.

Les pensées et les restes diurnes fournissent au désirs qui émergent pendant le sommeil léger un déguisement qui donne au rêve une apparence incohérente.

Freud note d'abord que la négation ne semble pas exister dans le rêve, et ensuite que la seule relation qui subsiste et qui est figurée facilement et sans ambiguïté par le rêve est l'analogie, la concordance, la ressemblance : c'est l'effet de la condensation de rapprocher des éléments qui présentent une ressemblance entre eux.

Enfin selon Freud, la présence de non-sens dans le rêve ne relève pas d'un manque d'élaboration, au contraire, l'absurdité est un moyen de figurer la contradiction, le sarcasme ou la dérision. Freud donne ainsi l'exemple d'un de ses rêves où un jeune homme est attaqué par Goethe (alors que ça devrait être le contraire) et l'interprète comme un sarcasme contre ceux qui ont attaqué et ridiculisé son ami Fliess. Cette remarque permet d'établir définitivement que, même absurdes, les rêves ont un sens et ne peuvent pas être réduits à l'effet mécanique de l'activité du cerveau pendant le sommeil.

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