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Platon : Alegoria da caverna

Analyse sectorielle : Platon : Alegoria da caverna. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Septembre 2013  •  Analyse sectorielle  •  1 971 Mots (8 Pages)  •  976 Vues

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La République est un dialogue de Platon portant principalement sur la justice dans l’individu et dans la cité. Nous nous attarderons surtout sur les livres V à VII et plus précisément, sur l’allégorie de la caverne. Dans cette allégorie, il présente l’enseignement qui doit être dispensé au philosophe et à la difficulté qui existe entre apprenants et enseignements. L’allégorie de la caverne a beaucoup de lien avec la société que nous tentons de construire présentement. Les enjeux du vivre-ensemble, de la justice, de l’éducation, de la politique sont présents autant de la caverne que dans notre vie de tous les jours. La question que nous posons est la suivante : « À la lumière de l’enseignement de l’allégorie de la caverne, quelles sont les chances qu’une société véritablement juste voit le jour? » Pour répondre à cette question, nous débuterons par expliquer qu’est ce que l’allégorie de la caverne, quel évènement tragique s’opère et quelle est la source de conflit qui s’en suit. Ensuite, nous expliquerons en quoi la connaissance philosophique est nécessaire pour aller au-delà des opinions et de l’ignorance. Finalement, nous traduirons comment la connaissance philosophique est démontrée dans l’allégorie et existe-t’il, selon Socrate, une perte de sortie hors de la caverne pour la vie politique.

L’allégorie de la caverne est une métaphore avec laquelle on mesure notre nature à s’éveiller devant l’inconnu ou à rester ignorant devant de nouvelles choses. Imaginer des hommes vivants dans une demeure souterraine avec une grande porte d’entrée qui s’allonge sur toute la largeur de la caverne. Ils sont enfermés depuis leur enfance, ont les jambes et le cou enchaînés et ne peuvent voir que devant eux. Ces chaînes les empêchent de tourner leur tête, de regarder autour d’eux et de plus, ils n’entendent que l’écho de leur propre voix. Au-dessus et derrière eux, un feu éclaire la caverne. Ils ne peuvent donc que voir leur propre ombre projetée contre le mur opposé de la caverne. Entre le feu et les prisonniers se trouve un chemin menant vers le haut au travers duquel un mur a été élevé et où se cache des marionnettistes l’utilisant pour y montrer leurs marionnettes. Des hommes passent devant le mur munis de toutes sortes d’objets qu’ils élèvent au-dessus. Ils transportent des statuts d’hommes et d’animaux fabriqués en bois, en pierre et en d’autres sortes de matière également. Ces objets se déplacent le long du muret, les prisonniers voient seulement les ombres. Si les prisonniers pouvaient discuter entre eux, ils donneraient surement des noms aux objets qu’ils voient devant eux et penseraient que les échos qu’ils entendent sont produits par les choses qu’ils voient. Pour eux, la vérité est absolument rien d’autre que les ombres qu’ils voient.

Et maintenant, voyant ce qui se produirait si l’un des prisonniers était libéré de ses chaînes. Tout juste libéré, lorsqu’il serait contraint de se lever et de tourner la tête, il verrait la lumière et cela le ferait souffrir. Il serait incapable, en raison du scintillement de la lumière, de voir distinctement les choses dont autrefois, il ne voyait que les ombres. Imaginez ensuite que quelqu’un lui révèle que se qu’il voyait autrefois n’était qu’une illusion. L’homme se sentirait probablement trahi et embêté car il percevait la vie dans la caverne avec seulement ses 5 sens et non avec son esprit. Il percevait la vie et les images dans la caverne comme le manipulateur de marionnette voulait qu’il les perçoive. Un manipulateur a réussit quand ceux qui doivent être manipulés ne se rendent pas compte qu’ils le sont.

Maintenant qu’il se rapproche de la réalité, ses yeux se tourneront vers des existences plus réelles. Il aura une vision plus éclairé de la façon qu’il a été éduqué en fonction des besoins de la société de la caverne et non pour le monde réel. Si celui qui l’a délivré lui demandait de nommer les objets dont il ne voyait que les ombres, l’homme serait bien embêté. Le prisonnier croira surement que les objets qu’il voyait auparavant sont plus réels que les objets qu’on lui désigne maintenant. Et si celui qui l’a délivré lui fait gravir le chemin menant vers le haut et le tire hors de la caverne, à la lumière et au soleil, il souffrirait encore. Il serait aveuglé et serait incapable de voir quoi que se soit de ce que nous nommons la réalité. Il devrait d’abord s’accoutumer à la vue des choses du monde de là-haut. En effet, ce sont des ombres qu’il parviendrait à percevoir le mieux car ce sont les seuls choses qu’il connait et qui le ramène dans un bien-être éprouvé dans la caverne. Il y a un écart entre les faits et ce que la réalité est pour vrai. Puis, ce serait les objets se réfléchissant dans l’eau et pourrait voir les images des hommes et des réalités. Plus tard, sa vue s’élèverait vers les étoiles et la voute céleste. Finalement, ce serait le soleil qu’il pourrait regarder, non pas réfléchi dans l’eau mais là où il est. En raisonnant au sujet du soleil, il conclurait que c’est lui qui produit les saisons et les années, qu’il est le gardien de tout ce qui existe dans le monde visible, y compris ce qu’il voyait dans la caverne. Lorsqu’il se souviendrait de l’endroit qu’il habitait, de la sagesse de là-bas, ainsi que de ses amis prisonniers, sa difficile ascension le rendrait heureux de voir qu’il a la capacité de découvrir ce qui est vrai du faux. Aurait-il pitié des prisonniers qui sont restés dans la caverne? Tous les honneurs et les louanges de ces gens, les privilèges accordés à ceux qui auraient la vue la plus fine pour percevoir les ombres passantes et à ceux qui seraient capable de faire les meilleures prédictions. Mais les éducateurs qui pensent qu’ils sont les rois, sont seulement les rois de la caverne.

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