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Handi'Chiens

Dissertation : Handi'Chiens. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2019  •  Dissertation  •  1 873 Mots (8 Pages)  •  553 Vues

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Sujet : Qui parle quand je dis « je » ?

Introduction

« Qui parle quand je dis « je » ? » à la suite de cette interrogation, on peut se rendre compte que quand je parle, je dis également quelque chose. Ce sont des actions qui définissent ce que le « je » dit. On peut donc se demander si ce n’est pas la conscience qui parle lorsque nous disons « je ». A travers la vision de Freud puis Descartes, on verra que notre inconscient peut prendre le dessus sur nous et prendre des décisions à notre place sans que l'on s'en aperçoive.

Citation : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » de Rabelais

Ici, la science est un moyen utilisé comme un outil pour atteindre le bonheur. La conscience sert quand à elle à donner du sens à cette science. La ruine représente l'éthique, qui concerne le nucléaire ou les IA (intelligence artificielle) à travers nos perturbateurs endocriniens.

  1. La phase de l’inconscient du « je »

Je désigne ce que je crois être le principe de moi-même, je me pose comme sujet.
Dire "je", c'est poser ce qu'on appelle un acte de synthèse, c'est à dire saisir une unité, une constante, dans la multiplicité de mes expériences, de mes souvenirs, de mes connaissances... Il y a un "je ne sais quoi", qui est et qui reste le même dans cette diversité 

  1.  Théorie qu’est-ce que le « je » inconscient ?

Qui parle quand je dis "je" ? La logique serait de dire que c’est moi, ma personne. Mais alors qui d'autre pourrait parler à ma place lorsque je dis « je » ? Dans cette problématique, on sous-entend que le "je" réalise deux actions : parler et dire. Le "je" est l'expression et le signe de mon identité.

Toute la confiance que nous accordons à notre personne n'est peut-être qu'une figure superficielle de notre identité. Une image à prouver aux autres. Admettons que quelque chose d'autre que moi-même parle lorsque je dis "je". Cela suppose que le moi conscient ne possède pas totalement le contrôle sur mon psychisme. Comment pourrais-je, en sachant que ce n'est pas forcément moi qui parle lorsque je dis "je", m'estimer responsable de mes actes comme de mon discours ?

C'est mon inconscient ça, qui parle quand je dis « je ». On peut donc sous-entendre que le moi est dépossédé dans sa parole. Alors on peut dire que le moi refoule les pulsions du moi dans le surmoi.

Lorsque nous nous référons à notre personnalité, notre identité, nous employons le pronom de la première personne du singulier. Or, cette personnalité est-elle définitivement établie ? Car avec Héraclite, nous sommes plongés dans le devenir, tout ce qui est autour de nous s'écoule de la même façon que notre existence « je » n'étais pas le même à cinq ans qu'à vingt ans...Il s'avère donc que ce « Je « peut très bien se référer à des personnes différentes selon le moment où il est prononcé. Pourtant, même si « je » n'étais pas le même à cinq ans qu'à vingt ans, je suis toujours la même personne. Que ce soit pour manifester un désir, une volonté ou une opinion, j'utilise le « je « pour poser que ce désir, cette volonté ou cette opinion sont formulés par l'individu que je suis, par Moi. Le Moi est donc garant d'une unité, tout en étant plongé dans le devenir, dans ce qui n'est jamais identique. Il est une permanence au-delà de l'écoulement continu de nos expériences. Seulement, cet « au-delà « attribué au Moi ne serait-il pas une pure et simple illusion de la conscience ?

  1.  La notion développée par Freud

Freud développe l’idée que l'inconscience est dominée par des pulsions. Mais quelles pulsions exactement ? Il s’agit de celles qui sont en désaccord avec la censure, instance inconsciente engendrée par l’éducation et interdisant l’accès à la conscience. En définissant l’inconscient à partir du refoulement, c’est une résistance une sorte de force significative d’un conflit et maintenant l’état morbide. Elle empêche les souvenirs de parvenir à la sphère consciente, Freud a décrit dynamiquement ce que certains, avant lui, donnaient à voir de manière statique, figée ou encore très générale.

Conscient, inconscient et préconscient sont des aspects et des moments d’un processus : à côté du conscient et de l’inconscient, Freud admet le moment du préconscient. De la partie d’inconscient qui tantôt reste inconsciente, tantôt devient consciente, il affirme qu’elle est capable de devenir consciente et lui donne le nom de préconscient.

Pour lui, ces pulsions rendent l'homme passif, neutre alors qu’à l'inverse ses collègues philosophes pensaient que sa faisait de la conscience un pouvoir actif. Pour Freud, ce n'est plus de la conscience comme l'avais défini Descartes, mais du psychisme.

Freud développe deux notions. Tout d’abord l’idée que le rêve révèle l’inconscient. Puis la notion de complexe œdipien. D'après Freud, le rêve permet de prendre conscience de l'inconscient. Freud a également développé la notion de complexe œdipien. Celui-ci désigne en psychanalyse l’attachement amoureux ou érotique du jeune enfant à l’égard du parent du sexe opposé.

  1.  La phase du conscient du « je »
  1.  Théorie : qu’est-ce que le « je » conscient ?

Le « je » est manipulé par un moi inconscient. La cause voire l’excuse de nos actes qui peuvent être vue comme de l’irresponsabilité. Le danger du développement de cette hypothèse par les philosophes est le refus d'un « autre moi ». Il n'y a qu'un «je » c'est la conscience, la pensée, seule garantie de notre unité et de notre identité. Ainsi, le refus d’un « je » intérieur et inconnu parlerait à la place du « je » conscient.
Mais ce «je » ne peut-il pas ruser avec lui-même et avec les autres ? Quand je mens, je suis triple : celui qui sait une vérité, celui qui fait exprès de la cacher, celui qui fait semblant de dire le vrai aux yeux des autres. Cela pose le problème de la sincérité de la conscience avec les autres aussi vue comme la difficulté de la relation aux autres. Avec elle-même : la mauvaise foi développée par Sartre : exemple du garçon de café : « qu'est-ce que je vous sers ? » ; dans cette phrase le « je » n'est pas celui de la personne mais du personnage qu'il joue. Donc quand je dis « je », ce n'est peut-être pas moi, ma personnalité réelle, qui s'exprime.

Mais même lorsqu'on croit être soi-même, est-ce bien nous qui nous exprimons ? Ne subissons-nous pas d'autres influences qui nous échappent ?

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