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Faut-il se méfier de sa conscience ?

Dissertation : Faut-il se méfier de sa conscience ?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2019  •  Dissertation  •  1 200 Mots (5 Pages)  •  6 192 Vues

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dissertation: Faut-il se méfier de sa conscience?

Nous allons nous intéresser à la conscience en tant que faculté de se rendre compte et d’assimiler un fait. Le mot conscience vient du latin « cum-scientia » qui signifie « avec savoir ». Notre attention sera focalisée sur son éventuelle menace. En effet, Faut-il se méfier de notre conscience? Le mot méfier ayant dans cette phrase le sens d'accorder ou non sa confiance.

La doxa nous dit plutôt qu’aucune crainte n’est à attendre de notre conscience car nous sommes des êtres conscients, nous verrons dans un premier temps cette partie de la doxa. Puis, nous verrons que cette doxa n'est pas toujours vraie. Enfin, notre conclusion fera part d'une autre vision des points traités.

Nous avons conscience d’exister en tant qu’homme, cette conscience d'exister est donnée par la faculté de penser qui a été donné à l’homme. Nous pouvons alors penser que si cette conscience est remise en question alors nous arrivons à douter de notre propre existence. Or cela est totalement impossible, car comme le dit Descartes dans sa thèse avec la citation suivante, "je pense donc je suis " (Cogito ergo sum), notre corps nous appartient et celui-ci nous permet d'être bien présent.

De plus, nous pouvons dire que cela se passe de la même manière pour la conscience. En effet, nous savons que nous avons une conscience. Il est donc impossible de penser que nous n'avons pas de conscience car nous ne pouvons pas avoir conscience de ne pas avoir de conscience. Cela est expliqué par Hurssel dans ses œuvres où l'on peut voir "Toute conscience est conscience de quelque chose", en effet, pour pouvoir douter il faut une pensée. et une conscience Pour douter il faut une pensée et une conscience.

Si on ne peut pas douter de son existence et de sa conscience alors on peut y accorder une entière confiance.

Lorsque quelqu'un exécute un acte inconsciemment c'est alors l'inconscient de cet individu qui effectu cet acte et sa conscience. Cet inconscient est souvent perçu comme "la bête qui sommeille en nous" mais qui nous est souvent inconnu puisque quand nous sommes inconscient nous n'avons pas conscience. Nous nous méfions alors de notre inconscient et non de notre conscience.

L'homme se crée lui-même, comme Adam et Eve, ils n'ont pas besoin de l'aide d'autrui. Sartre l' dans la phrase « l’existence précède l’essence ». Par opposition, une majorité de personnes s’appuie sur une idée contraire comme celle-ci : Notre conscience est fondée sur les acquis enseignés par l’éducation que nous avons reçue au cours de notre existence. Cependant en considérant ces acquis comme nécessairement bons, la conscience obéit à cette éducation, elle remplace alors les pensées qu’aurait pu développer le sujet par lui-même par celles qu’on lui a dictées à travers cette éducation. Cela va donc à l’encontre de la nature de l’individu.

Il en est de même pour la religion qui cherche une justification du monde permanente suscitant bonne ou mauvaise conscience au croyant. Mais dès lors que le sujet se met à douter de la religion, les motifs ne tiennent plus. Le mieux est donc d’être méfiant à l’égard des croyances quelques qu’elles soient, elles tentent de justifier un acte parfois malsain en un acte anodin afin de donner bonne conscience, elle déguise la vérité.

Il faut alors se méfier des idées qu'autrui peut nous donner

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