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Explication Ricoeur "Philodophie de la volonté"

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Par   •  24 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  2 091 Mots (9 Pages)  •  440 Vues

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Philosophie

Ce texte est issue du volume 1, de « Philosophie de la volonté. Le volontaire et l’involontaire » parut en 1949. Comme une évidence Ricoeur traite dans ce texte des travaux effectué par Freud lors de sa vie et donc de la question de l’inconscient chez Freud. Ricoeur s’attache dans cet extrait à comprendre les limites du discours psychanalytique, sans ignorer la profondeur et la complexité de l’œuvre de Freud.

Ainsi Ricoeur se demande ou sont les limites du discours psychanalyste tenue par Freud ?

Pour cela nous étudierons dans un premier temps l’inconscient freudien expliqué par Ricoeur, puis le but et le détournement de la psychanalyse, enfin nous verrons l’origine de l’inconscient.

Ricoeur définit d’abord l’état d’esprit de des travaux de Freud. En effet il utilise ici le terme « freudisme » qui qualifie l’ensemble des travaux effectué par Freud au cours de sa vie. Il s’agit ici de l’ensemble des théories de Sigmund Freud étudiant le développement psychique de l'individu, et ensemble des méthodes psychanalytiques qui en sont issues. Il utilise « mentalité » qui montre que le freudisme n’est pour lui qu’un état d’esprit, une pensée mais pas quelque chose de fondé. Ces théories seront explicités par la suite par Ricoeur. Freud pense donc que tout ce qui n’est pas essentiel, non-vital qui n’est pas relatif à la vie, donc ce qui n’est pas essentiel à le survie de l’homme, émane de l’inconscient qui agit déguisée. Cela signifierai alors que l’inconscient agirait sur nous sans que nous même ne soyons véritablement au courant. Ce serait alors quelque chose qui agirait en nous sans que cela soi perceptible, et donc l’inconscient se trouverait au dessus la conscience. Puis, il évoque le cogito, idée de Descartes difficilement discernable malgré sa simplicité. Le cogito est en fait la première idée claire et distincte à partir de laquelle l'on peut élaborer une réflexion. Il garantit l'établissement d'un jugement indubitable du moment que l'on avance méticuleusement dans son raisonnement. Ce cogito amène une nouvelle idée que celle du dessus. Il signifierait que la conscience et l’inconscient ne serait finalement pas si éloignés. La seul différence tiendrait au fait que la conscient ne serait que ordonné contrairement à l’inconscient qui serait lui sans début ni fin, ni même réflexion. Cependant cette réflexion rabaisserait le rôle de la conscience qui ne jouerait plus le même rôle si important qu’il lui était attribué.

Le freudsime s’associe très facilement à la psychanalyste. La psychanalyse consiste en l’élucidation de certains actes, pensées ou symptômes en termes psychiques à partir du postulat de l'existence du déterminisme psychique : une idée qui se présente à l'esprit ou un acte ne sont pas arbitraires, ils ont un sens, une cause que l'exploration de l'inconscient permet de mettre au jour. C’est à partir du moment ou chaque pensée actes n’est pas du à un choix commun à tous que cette « doctrine » comme le dit Ricoeur ramène l’homme aux sources premières. Freud se démarque ici dans un premier temps d’un autre type d’inconscient théorisé par Bergson notamment. En effet, son inconscient à lui n’est pas celui de Bergson qui régit les gestes mécaniques involontaires pour lesquels nous n’avons pas la mémoire de ce qu’on vient de faire. . Ce n’est pas l’inconscient au sens de l’automatisme mais l’inconscient au sens psychique. L’analyse de la « psyché » permet l’accès à un phénomène inconnu de l’esprit humain : l’inconscient. Encore faut-il être capable d’expliquer quelque chose dont nous-même ne percevons peu ou pas l’existence . L’inconscient de Freud désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s’y oppose. L’inconscient est donc une sorte de sous-sol de notre vie psychique où nous plaçons tout ce qui heurte notre conscience. Il évoque aussi le non-vital mais cette notion reste très vague, certes l’homme a toujours de besoin essentiels comme par exemple le fait de manger. Mais ces besoins ont été tarie par l’évolution, on peut penser que dans des temps ou beaucoup d’entre nous ne manquons de rien et ne devons pas nous reposer sur notre instinct de survie, l’inconscient aurait alors régressé. Freud peut donc ici faire appel à travers le phénomène de l’inconscient à notre instinct qui se trouverait dans notre inconscient. Mais non, selon Freud notre inconscient n’est que le résultat de notre enfance ou du moins en partie. La notion de « chiffré » a aussi besoin d’être éclairée. Comment se ferait-il alors que certains de nos pulsions soit chiffré et puissent accéder à la parole tandis que d’autres resterait coincé, bloqué dans notre inconscient. Cela admet donc qu’il existe une frontière marqué entre inconscient et conscience sans que elle aussi soit perceptible. Si l’on prend le problème à l’envers, on peut se mettre à la place d’une personne en pleine séance de cure psychanalytique. Cette personne aurait souffert durant l’enfance et en pâtirait encore aujourd’hui. Elle a elle-même fait la démarche de venir voir un spécialiste donc elle est enclin à se dévoiler. Mais étrangement alors qu’elle se trouve dos à un « analyste » qui n’est ici que pour l’aider et non la juger, rien ne sort. Elle ne dit rien tout au long de la séance mais semble malgré tout fatigué à la fin de cette écoute. C’est ici le signe que quelque part au fond d’elle, elle ou bien autre chose à lutté, a produit un effort conduisant à la fatigue morale. Le sujet a alors eu des pulsions dans son inconscient soit des forces, dont lui-même n’a pas connaissance. Ces pulsions voudrait atteindre la conscience puis la parole mais elle se trouve confronté à un obstacle. Il y aurait eu comme une résistance ni consciente ni volontaire, Freud nommera ce phénomène le refoulement. Le refoulement est la notion clef de la théorie freudienne. Le psychisme comporte trois « instances » : le « ça » qui englobe l’ensemble de nos pulsions, le « sur-moi », qui est en nous le représentant de l’exigence morale, et le « moi » qui est le médiateur, autrement dit cette mini-personne en nous-même qui s’efforce de réconcilier les différents points de vue.

Ricoeur pense ici qu’il faut chercher dans le freudisme à comprendre voir guérir la conscience mais certains qu’il précisera plus bas par les esprits qu’il nommera faible cherche

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