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Etude de texte philosophique, hegel, l'esthétique

Commentaire d'oeuvre : Etude de texte philosophique, hegel, l'esthétique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mars 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 141 Mots (5 Pages)  •  2 514 Vues

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L’Esthétique est une œuvre de Hegel qui est un philosophe allemand du XVIIIème siècle. Dans ce texte, Hegel expose le thème de la conscience, elle permet à l’Homme de se questionner sur lui-même et de se connaître intérieurement. Il pourrait savoir ce qu’il est et qui il est. Il aurait ainsi une conscience de « lui-même », mais en quoi l’Homme a une « double existence ». En effet, contrairement aux « choses de la nature », les pierres, les plantes et les animaux, l’Homme ne se contente pas d’être, il réfléchit sur ce qu’il est, il se « re-présente » et il transforme la nature par le travail. Il soutient notamment le fait que l’homme prend pleinement conscience de lui dans un environnement qu’il a modifié à son image.

Comment l’Homme acquiert la conscience en soi et prend pleinement de cette conscience de lui dans un environnement qu’il a modifié ? Et en quoi l’homme a-t-il une « double existence » ?  

Pour pouvoir répondre à ces questions, il sera traité dans un premier temps

Pour commencer, Hegel introduit le texte par un contraste entre l’existence des choses de la nature et celle des et celle de l’homme, l’auteur affirme que les « choses de la nature n’existent qu’immédiatement et d’une seule façon », ce qui signifie que ces choses sont réduites à exister pour celle d’autrui. Il introduit ensuite une opposition avec l’homme grâce au  « tandis que » et précise « parce qu’il est esprit », il suppose alors que seul l’homme a un esprit et que c’est grâce à lui qu’il peut opérer une prise de conscience de lui-même. Donc, selon Hegel, les choses de la nature n’ont pas d’esprit, alors elles ne peuvent pas avoir de conscience et ne peuvent pas exister pour elles même (ex : pierre qui roule). L’auteur définit alors la prise de conscience de soi comme un acte possible uniquement par le propre esprit de l’individu. C’est grâce à notre esprit que nous pouvons nous observer, nous analyser et émettre un jugement sur sa personne. Selon lui, l’Homme a une double existence : il existe au même titre que les choses de la nature, il a une existence immédiate, et d’autre part il existe aussi en soi et pour soi, en tant que « conscience de soi ».  Les choses de la nature sont représenté immédiatement en tant qu’objet perçut et médiatement et en tant qu’objet pensé. Cette possibilité de se représenter un objet, qu’il soit présent ou absent, détermine la conscience humaine. Les pierres, les plantes, les animaux existent « en soi ». Seul l’être humain existe pour soi en tant que conscience réfléchie, car selon Hegel, il pense, il s’interroge sur lui-même. Il existe en quelque sorte deux fois, d’abord en tant qu’objet (en soi) et en tant qu’image de lui-même pour lui-même (pour soi). Mais l’Homme n’est pas un être à part de la nature (« il existe d’une part au même titres que les choses de la nature »). Il est un animal avec des besoins primaires comme manger, boire, dormir…, mais contrairement aux objets, aux plantes, aux animaux, il n’existe pas « immédiatement » (contraire de « médiatement ») : l’homme interpose deux réalités entre lui et la nature : premièrement le langage, la pensée et deuxièmement l’activité du travail, de l’art et du jeu qui apparaît à la fin du texte.

Hegel expose alors dans une deuxième partie du texte les façons possibles d’acquérir la conscience de soi-même. Il montre dans un premier temps que l’Homme peut prendre connaissance de lui-même « théoriquement », c’est-à-dire qu’il doit utiliser son esprit pour pouvoir analyser les changements qui peuvent s’opérer au sein de son être, des émotions qui peuvent se succéder, pour comprendre le fonctionnement de la conscience de soi-même. « se contempler » l’amène à se remémorer certains souvenirs. Cela lui permet de se remémorer celui qu’il a été et celui qu’il est, il peut alors comprendre l’évolution qui a pu se produire au sein de son être. Il peut alors analyser la personne qu’il est devenu. La conscience de lui-même peut s’établir par la découverte de ses goûts et désirs.  Il peut donc définir une partie de son être. Grâce à cette analyse de lui-même, il peut savoir ce qu’il est au sein du monde. Mais il peut aussi  se représenter le monde extérieur et ce qu’il en perçoit. En déchiffrant nos propres sentiments et sensations que s’établit la conscience de soi. Hegel développe de façon plus précise la seconde manière de prendre conscience de soi. D’après lui, « l’homme se constitue pour soi dans son activité pratique ». Il utilise donc la dimension « pratique » qui a pour objet les actions et activités des hommes. C’est une force intérieure et indéfinie qui l’incite à se retrouver, l’Homme évolue dans un monde où  il cherche à s’y reconnaître pour pouvoir s’approprier ce qui l’entoure. Mais il ne peut se retrouver dans son environnement qu’après avoir effectué une analyse théoriquement de ce qu’il est, car il ne peut s’approprier quelque chose s’il ne sait pas. C’est en prenant conscience de lui qu’il peut alors s’établir  pour lui-même en modifiant son environnement pour s’y identifié.

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