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Doit-on apprendre à devenir soi-même ?

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Par   •  4 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 268 Mots (6 Pages)  •  2 417 Vues

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Guidez margot                                                                                          le : 15/01/18  

TS2                                                                    

PHILOSOPHIE : doit-on apprendre à devenir soi-même ?

Chaque homme est en quête de l’identité qui est la sienne. L’identité, c’est cette représentation de soi que se fait un individu, associé à un sentiment de continuité et de permanence. Tout au long de nos vies, nous faisons face à des questionnements qui remettent en cause cette notion d’identité. Ces questions nous confrontent à nous-même, elles nous forcent alors à observer et analyser nos états de conscience en vue de se connaître soi-même. Mais ce rapport insatisfait du sujet à lui-même révèle-t-il réellement de la connaissance ? Pour être soi-même doit-on nécessairement être différent des autres ? L’homme est alors poussé à croire que son identité est le fruit de plusieurs étapes dans sa vie, il est alors persuader de s’être créer un soi représentant son identité. Pour répondre à notre problématique consistant à se demander si l’on doit apprendre à devenir soi-même nous verrons dans un premier temps que le soi-même définit notre identité. Dans un second temps nous verrons qu’il est tout de même nécessaire de chercher à se connaître et à travailler notre soi et pour finir nous verrons que devenir soi-même nécessite un apprentissage.

Tout au long de sa vie, sans même le vouloir l’homme est amené à apprendre à devenir soi-même. Contrairement aux objets qui sont entièrement déterminés par leurs propriétés et ne peuvent rien être d’autre que ce qu’ils sont, le sujet conscient n’est pas enfermé dans une définition. D’après Husserl le « soi » entre en relation avec ce qu’il n’est pas. Il pense alors que le « soi », c’est-à-dire l’être humain, va se projeter vers le monde qui l’entoure. L’homme est un animal doté d’une grande capacité à la réflexion. Inconsciemment, l’homme a su se prendre soi-même pour objet d’étude, on peut dire qu’il cogite. Descartes a alors une idée bien différente de Husserl. En effet pour lui nous avons conscience des choses donc nous avons conscience du soi qui regarde et décrit des choses. L’homme connaît ses pensées et donc se définit par sa pensée. Le sujet pensant est-il conscient de lui-même ? Peut-on alors considérer que nous connaissons notre soi tel qu’il est perçu par les autres individus ?  On pourrait donc aller jusqu’à dire que l’homme se créer un soi au cours du temps dont il est conscient. Mais la conscience suffit-elle à définir ce que nous sommes ? De la naissance jusqu’à la mort nous sommes en constante évolution, au fil des événements notre identité peut être voué à changer même s’il restera toujours du nous d’origine. Par conséquent nous changeons mais cela ne renforce que l’idée que nous devenons nous même. Mais la question se pose, que signifie être soi-même ? j’y répondrais simplement en disant que c'est en s'oubliant qu'on parvient à être soi-même.

Il est souvent essentiel de revenir aux sources pour se confronter à notre soi. Dès l’enfance on nous apprend à nous distinguer du monde avec l’utilisation du pronom « je » qui aide à prendre conscience de l’identité. Mais comment peut-on être à la recherche de sa propre identité ?

L’inconscient. En quelques secondes cette conception du soi peut être détruite par l’inconscient… il bouleverserai l’idée d’un sujet pensant. Son existence nous rendrait opaque à nous-mêmes, à notre identité. L’homme n’a pas accès en permanence à une conscience immédiate et lucide de ces actes. Freud ne réfère pas seulement l’inconscient au sommeil mais également à des actes, des désirs ou encore à des pulsions innées ou encore que l’on peut qualifier de primitive. Ces derniers sont alors refoulés et intériorisés par le sujet « pensant ». Freud coupe alors en 3 instants le psychisme avec le ça, le moi et le surmoi. Dans plusieurs cas l’homme peut agir à l’encontre de sa raison. Il peut être attiré par quelqu’un qu’il n’aime pas, il y a un dualisme entre son âme et son corps. Lorsqu’il n’y a pas corrélation entre les volontés de son âme et les pulsions de son corps, cela nous montre que l’homme a du mal à être lui-même, il devra donc apprendre à le devenir. Le ça serait donc comme un réservoir de pulsions dirigé par ce principe du plaisir. L’homme doit donc apprendre à se connaître et chercher à comprendre son soi pour pouvoir s’y identifier. Le surmoi résulterait de l’intériorisation des normes sociales. L’homme est amené à se poser des questions simples comme : suis-je ce que j’ai conscience d’être ? ou encore la société est-elle favorable à l’identité du soi ? La société actuelle tend à uniformiser les individus. La différence ne s’extériorise plus alors la différenciation devient plus compliqué. En compagnie d’autre personne, l’homme serait influençable, différent. Le moi serait une association du ça et du surmoi. Ce serait alors un mélange d’interdit et de pulsion.

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