LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Descartes, les Méditations

Fiche de lecture : Descartes, les Méditations. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2019  •  Fiche de lecture  •  406 Mots (2 Pages)  •  408 Vues

Page 1 sur 2

1. Descartes distingue deux domaines : le pratique et le théorique.

Le terme « pratique » renvoie à l'action, à notre conduite, aux mœurs. En ce domaine, on n'a pas le temps de chercher la certitude absolue et on est amené à accepter l'incertain, à tenir pour vraies de simples opinions, à se plier à des règles sans plus y réfléchir…

Par contre en matière théorique, c’est-à-dire en ce qui concerne la réflexion et la connaissance, on peut et on doit prendre le temps de douter afin d’évaluer nos raisons de croire…

2. Le souci de Descartes est d’atteindre une certitude absolue, quelque chose dont on ne peut pas douter (« indubitable »). Cette vérité doit servir de fondement à tout l’édifice de la connaissance.

3. Descartes décide de mettre en doute et d’écarter tout ce qui peut être source d’erreur pour la connaissance  (c’est le « doute hyperbolique ») :

- les données des sens (les sensations)

- les conclusions de la raison, les raisonnements logiques

- nos idées en général et les contenus de notre esprit

Que ce soit par sa sensibilité, sa raison ou son esprit/imagination, l’être humain est donc faillible.

4. Descartes, après avoir fait abstraction du monde extérieur, qui n’est peut-être qu’une illusion, en arrive (par introspection) à la seule chose indubitable : la certitude d’être une « chose pensante », autrement dit une conscience de soi qui accompagne nécessairement tout acte de notre pensée.

Pour approfondir :

- Cette conscience de soi, ou esprit, ou encore « âme », Descartes la conçoit comme une substance distincte du corps. C’est là l’idée de « dualisme du corps et de l’esprit » qui fait donc la distinction entre l’esprit, « chose pensante » (en latin res cogitans) et le corps, « chose étendue », en latin res extensa).

- Descartes assimile conscience et pensée : quand je pense à quelque chose, je sais que je le pense (d’où la certitude du cogito).

- Descartes valorise ainsi l’intériorité du sujet pensant et « invente » ici l’idée de subjectivité moderne et la place au fondement de toute connaissance possible.

On appelle « solipsisme » la conception selon laquelle la conscience que l’on a de soi-même se forge indépendamment de l’accès à la conscience d’autrui…

- Au dualisme s’oppose le monisme qui considère qu’il n’y a qu’une seule substance au fondement de la réalité. On distinguera alors (en simplifiant) :

les penseurs idéalistes, pour qui la nature ultime de la réalité repose sur l’esprit.

les penseurs matérialistes, pour qui l’unique substance est la matière qui constitue le monde physique.

un philosophe « original » comme Spinoza affirme que l’unique substance est Dieu, autrement dit la Nature (« Deus sive Natura »), conception dite panthéiste.

...

Télécharger au format  txt (2.8 Kb)   pdf (30.2 Kb)   docx (8.1 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com