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L'universel

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Par   •  27 Avril 2022  •  Cours  •  1 485 Mots (6 Pages)  •  456 Vues

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Lou marescaux

Terminale 9

DISSERTATION PHILOSOPHIE :

QU’EST-CE QUI EST UNIVERSEL ?

Dans la langue latine le mot « universalis » qui se traduit par universel se définit par ce qui est tourné vers l’un et dans la langue grecque par le mot « katholikos » qui veut dire ce qui est tout selon moi. L’universel c’est un caractère de ce qui est comme tel ou considéré sous son aspect de plus grande généralité. L’universel s’étend, s’applique à la totalité des objets (personnes ou choses) qui existent. L’universel est ce qui est valable pour tout l’univers. L’antonyme du mot universel est ce qui n’est pas unique ou bien particulier. On peut donc se demander si tout ce qui n’est pas universel est-il unique ? Dans une première partie nous verrons que a priori oui l’univers existe mais cependant dans une deuxième partie que l’on constate malgré tout que nous sommes particuliers et ensuite dans une troisième partie que les éléments qui nous prouve que nous sommes universels peuvent à la fois nous qualifier d’uniques.

 « Je ne sais qui m’a mis au monde, ni ce que c’est que le monde, ni que moi-même ; je suis dans une ignorance terrible de toutes choses (…) Tout ce que je connais est que je dois bientôt mourir ; mais ce que j’ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter ».  Cette citation de Blaise Pascal est une preuve que chaque homme, chaque êtres-vivants va vers la finitude mais ne sait pas comment elle va se dérouler. Pour Blaise Pascal nous sommes tous effrayés, nous nous dirigeons tous vers la mort avec le sentiment de l’inconnu. L’homme ignore tant de chose sur sa propre existence : le but de sa vie, les raisons de son existence mais en revanche il a conscience de sa mort. Cela veut donc dire qu’une partie de nous est universelle puisque nous allons tous un jour ou l’autre mourir. La mort est donc universelle. On constate chez beaucoup de personnes que la finitude est un obstacle à notre bonheur. Selon Aristote tout homme cherche le bonheur, malheureusement si l’on cherche une chose c’est que l’on en a besoin et qu’elle ne nous est pas acquise. C’est-à-dire que l’homme cherche le bonheur et il sera donc malheureux.  Or, selon Rousseau, lui dirait que « la nécessité de mourir n’est à l’homme sage qu’une raison pour supporter les peines de la vie » cela veut dire que pour lui si nous étions tous immortels, nous serions malheureux. La vie est la terre n’offre rien qui puisse justifier le désir d’immortalité. Rousseau ajoute « Quelle ressource, quel espoir, quelle consolation nous resterait-il contre les rigueurs du sort et contre les injustices des hommes ? ». Pour lui, la peur de mourir apparaît chez ceux qui s’attachent à des biens sans avoir suffisamment de sagesse pour admettre qu’il existe des choses plus importantes que l’immortalité. Grâce à Rousseau on peut vite comprendre que chaque homme a le sens de l’universalité même dans le bonheur puisque aucuns d’entre nous n’a envie de mourir mais aucuns d’entre nous voulions être immortels puisque nous pensons trop à notre bonheur qui part ailleurs nous rends donc malheureux.

Dans cette première partie nous avons vu que l’universel est une chose présente puisque tout homme va vers sa finitude sans réellement savoir comment et tout homme cherche le bonheur, cependant nous restons uniques et c’est ce que nous allons démontrer dans cette deuxième partie.                

Selon Kant la conscience de soi est le fait de posséder le « je » dans sa représentation, cela veut dire que nous avons conscience de notre personne lorsque que nous sommes en capacité d’utiliser un pronom personnel pour définir, une chose, un objet. De même pour Descartes qui rejoint l’idée de Kant en disant « je pense donc je suis » Pour lui le fait d’être dans la capacité de penser montre que nous avons conscience de soi. Ces deux philosophes nous prouvent que l’universel n’existe pas puisque les animaux n’ont pas la capacité d’exprimer leurs pensées et donc selon eux, les animaux n’ont pas de conscience. B.Pascal nous donne l’exemple de l’évolution, nous évoluons grâce à notre conscience et on peut le voir au fur et à mesure des années puisque l’homme depuis des années à évoluer alors que les animaux non. Ils retournent à chaque fois à zéro et préfèrent suivre leur instinct. C’est donc pour cela que les êtres-vivants sont particuliers et non-universels. Ensuite nous pouvons prendre l’exemple de la liberté pour démontrer que nous sommes particuliers. Être libre, c’est aussi agir par devoir. La certitude de ma liberté trouve sa source dans « la loi morale en moi », d’après Kant. Ainsi c’est la morale qui exige la liberté. Cette exigence fait toute la dignité de l’homme qui sait ce qu’il fait, conscient qu’il est de ses actes. Cette liberté donne à l’homme le choix de décider de son sort, de ne pas se laisser porter par le destin telle une feuille par le vent, et en acceptant, dit Jean-Paul Sartre, le fardeau de la responsabilité où tous les échecs et les manquements nous sont imputables. Or, les animaux n’ont pas conscience de leurs actes et réagissent selon leur instinct, ils ne pensent pas à la notion de liberté ni le fait de décider de leurs choix, ils font ce qu’ils peuvent pour éviter le danger. C’est également une forme qui nous montre que le monde est particulier puisque animaux et humains fonctionnent tous de manières différentes.

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