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Semco

Étude de cas : Semco. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Juillet 2021  •  Étude de cas  •  557 Mots (3 Pages)  •  249 Vues

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1.En quoi l’entreprise SEMCO remet en question les principaux principes associés à l’organisation scientifique du travail (Taylor) et à l’administration classique (Fayol)? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement les liens que vous faites avec les principes de l’organisation scientifique du travail et de l’administration classique.

Selon les principes de l’organisation scientifique du travail de Taylor, les employés obéissent aux ordres de la direction. La direction de l’entreprise analyse les tâches et gère la quantité de travail qui doit être accompli dans une journée par les employés. Les employés n’ont donc pas leur mot à dire et ils sont tellement pris par leurs tâches qu’ils n’ont pas le temps de réfléchir aux ordres qui leur sont donnés.

L’entreprise SEMCO se distingue de ces principes puisqu’elle fait activement participer ses employés aux processus décisionnels de l’entreprise dans une optique d’amélioration en continu. Les conversations entre les différents départements et les différents niveaux d’expérience sont donc fortement encouragées. En effet, la compagnie a complètement éliminé les bureaux fixes pour permettre une rotation de l’espace de travail et un mélange entre les employés invitant aux discussions.

Par ailleurs, contrairement à la pensée de Taylor, SEMCO ne pense pas que « l’ouvrier est d’abord un agent économique qui répond aux stimuli et aux choix de la direction » (Bédard et al, 2011, p. 37). Selon Clovis Bojikian, le directeur des ressources humaines engagé par Semler, « le travail devrait être un plaisir, et non pas une obligation » (Fisher, 2005). Selon lui, il y a une corrélation directe entre un niveau de plaisir élevé au travail et une grande productivité de l’entreprise.

Fayol a proposé 14 principes généraux d’administration classique. Bien que SEMCO ait adhéré, jusqu’à un certain point, à certains de ces principes (par exemple, le degré de centralisation, l’équité ou l’initiative), elle se distingue de plusieurs d’entre eux.

Le premier principe à citer en exemple serait la discipline. Selon Fayol, les employés doivent se conformer aux règles établies par l’entreprise. Or, SEMCO laisse plutôt le champ libre à ses employés. En effet, la compagnie a aménagé des jardins pour que les employés puissent se reposer durant la journée. Elle est même allée jusqu’à faire décorer la cafétéria par les employés.

Ensuite, Fayol énumère l’unité de commandement comme l’un des principes fondamentaux de sa pensée. Selon ce principe, les employés ne doivent obéir aux ordres que d’un seul chef. SEMCO est encore une fois allé à l’encontre de ce principe quand Ricardo Semler a nommé cinq personnes pour assurer la direction de son entreprise avec tous un leadership différent.

Un troisième principe qu’il serait important de mentionner et celui de l’abandon de l’intérêt individuel pour l’intérêt général. SEMCO ne voit pas les choses de la même manière. En effet, pour l’entreprise, et son directeur des ressources humaines, Clovis Bojikian, plus un employé est heureux au travail, plus il sera productif. Ainsi, plusieurs modifications ont été faites dans le but de permettre aux employés de s’épanouir

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