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Sam 1045 tn3

Étude de cas : Sam 1045 tn3. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2018  •  Étude de cas  •  2 288 Mots (10 Pages)  •  604 Vues

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Résumer chapitre 4.

Création du rétablissement :

        Tout a commencé dans les années 1980, l’air du rétablissement est apparu aux États-Unis appuyé par le mouvement désinstitutionalisation en psychiatrie, le développement d’alternatives aux longues hospitalisations ainsi que le changement de perspectives liées aux troubles mentaux et aux incapacités graves. Le rétablissement était perçu comme un changement de paradigme suite aux revendications et aux pressions exercées par des mouvements de défense de droits des usagers en psychiatrie. Ceux-ci n’étaient pas toute à faite en accord et réclamaient des traitements qui respectaient leurs droits et l’aspiration légitime. Le rétablissement priorise le pouvoir d’agir, l’espoir, la reconnaissance du savoir expérientiel, au soutien offert et à la lutte contre les préjugés et la discrimination.  Il est un phénomène complexe ainsi que pour l’ensemble des travaux de réorganisation des services qui le met en valeur. Il est de plus en plus utilisé en cadre d’organisation des services de santé mentale.

Le processus :

        « Un processus personnel et unique visant le changement d’attitudes, de valeurs, de sentiments, d’objectifs, d’habiletés ou de rôles. C’est un moyen de vivre une vie satisfaisante, utile et remplie d’espoir, qu’elle soit ou non limitée par la maladie. Le rétablissement implique la création d’une nouvelle signification et d’un nouveau but dans la vie de l’individu, qui apprend à dépasser les conséquences dramatiques de la maladie mentale » 1.Source. Anthony et al, 2004, p.35. 

Le processus est composé de trois phases. La première phase consiste à ce que l’individu doit surmonter l’état de stagnation dont l’incapacité psychiatrique l’a emprisonné. Pour ce faire, il devra reconnaitre et accepter qu’il soit atteint d’un trouble mental. De plus, il devra lui-même trouver le courage et le désir de grandir afin de changer. Le plus important est que l’individu doit croire au rétablissement et qu’il en vaut la peine de s’investir.

La seconde phase consiste à retrouver ce qui lui a été enlevé et perdu. Pour ce faire, l’individu doit se détacher de son rôle de victime et se redécouvrir pour reprendre en main le contrôle et le pouvoir de sa vie. Cette étape va lui permettre de reprendre confiance en soi ainsi que la responsabilisation et l’autocritique honnête de l’individu. Le plus important est que l’individu doit se reconstruire une image de lui qui est stable, tout en intégrant son trouble mental comme une partie multidimensionnel de lui-même. Il doit retrouver un fonctionnement de base, dont être capable de prendre soin de lui-même, d’être actif ainsi que de créer des relations significatives avec les autres.

La dernière phase consiste à lutter pour améliorer sa qualité de vie. En d’autre mots, l’individu doit chercher de nouveaux défis ou rôles dans la vie, par exemple, s’investir auprès des autres individus psychiatrisés, s’investir dans la société, etc. Le but est qu’il doit rester actif et qu’il doit se procurer un sens dans la vie. Il doit se développer d’autres intérêts et activités.  

Un processus devrait commencer par une définition locale du rétablissement ainsi que par le travail de consultation nécessaire à l’articulation des principes et des valeurs intrinsèques à cette définition.

Trois facteurs :

Trois principaux facteurs ont promu l’approche du rétablissement. Le premier facteur est les études longitudinales. Les résultats de ceux-ci ont conclu qu’il était possible de se rétablir de la schizophrénie. De plus, des recherches ont démontrées que près de la moitié des personnes s’étaient rétablies ou améliorés sur les plans symptomatique et fonctionnel.

Le deuxième facteur concerne les innovations en psychopharmacologie. Celles-ci ont contribuées au recadrage du suivi pharmacologique. Elles ciblent la gestion des interférences de la médication sur l’atteinte d’objectifs personnels en matière de rétablissement incluant les performances de rôles et d’activités dans la société.

Le troisième facteur est constitué de l’apparition de nouveaux programmes d’interventions dans le domaine de la réadaptation psychiatrique au cours des années 90. Par exemple, le soutient à l’emploi, à l’éducation, au logement ou aux modèles de soutien dans la communauté axé sur les forces de la personne. Les interventions ne visent pas seulement les patients, mais visent également les ressources dans la communauté dont elles ont besoins pour atteindre ses objectifs.

Compétences des praticiens :

Les dix catégories principales de compétences :

  1. Comprendre les principes et les expériences du rétablissement.
  2. Reconnaître et soutenir les ressources des personnes vivant avec une maladie mentale.
  3. Comprendre et accueillir diverses perspectives relativement à cette maladie, aux traitements, aux services et au rétablissement.
  4. Avoir la conscience et l’habileté de communiquer avec respect et de développer de bonnes relations avec les usagers.
  5. Comprendre et protéger activement les droits de ces personnes.
  6. Comprendre la discrimination et l’exclusion sociale et leur impact sur les usagers et savoir en réduire les effets.
  7. Reconnaître les différentes cultures et savoir donner des services en partenariat avec elles.
  8. Posséder une connaissance globale des services et des ressources communautaires et soutenir les personnes qui les utilisent.
  9. Avoir une connaissance du mouvement des usagers et être capable d’en soutenir la participation aux services.
  10. Avoir une connaissance des vues des familles et être capable de soutenir leur participation dans les services.

2.Source. Recovery Competencies for New Zealand Mental Health Workers (O’Hagan, 2001)

Les outils de mesure du rétablissement:

Depuis quelques années, les instruments de mesure pour le rétablissement se sont multipliés. Les systèmes et les services les utilisent parfois pour s’assurer que leurs responsabilités des implantations soient bien remplies. Ces outils sont divisés en cinq catégories. Tout d’abord, il y a les outils développés afin d’examiner les symptômes et le fonctionnement pour ensuite mesurer le rétablissement.  La deuxième catégorie vise à examiner le statut de rétablissement dans la vie des usagers. Le stade ou la phase de rétablissement où ils se situent sont les éléments à évaluer. La troisième catégorie vise à évaluer les attitudes liées au rétablissement des usagers et des survivants. La quatrième catégorie mise sur le statut des processus dont l’espoir et l’approbation du pouvoir pour que la recherche estime qu’elle peut être partie prenante pour l’expérience globale du rétablissement. Enfin, la dernière catégorie est la classe d’instrument qui évalue la mesure des services et des systèmes qui sont axées sur le rétablissement. En d’autres mots, ces outils tentent d’établir une synthèse des connaissances du soutien et de la promotion du rétablissement à travers la conception des systèmes et des prestations des services. Ceci permettra de surveiller le type de service fournis ainsi que sont impact sur les clients.

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