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Rapport lobbying et réseaux

Étude de cas : Rapport lobbying et réseaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2021  •  Étude de cas  •  2 107 Mots (9 Pages)  •  316 Vues

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Rapport lobbying et réseaux

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Plan:

  • Présentation de Star Antarctica
  • Synthèse historique
  • Situation du tourisme en Antarctique
  • Problématique
  • Les acteurs et leur positionnement dans le cas
  • Objectifs recherchés
  • Bibliographie

Présentation de Star Antarctica

Star Antarctica est une association de tours-opérateurs Français de l’Antarctique créée en 2005, notre but principal est d’accompagner nos adhérents dans le tourisme en Antarctique et de les aider à développer un tourisme durable, responsable et plus équitable. Notre équipe compte 42 membres adhérents et nous nous situons en France dans le Finistère plus précisément à Brest. Nous travaillons main dans la main pour opérer dans le cadre des paramètres du système du Traité sur l'Antarctique, ainsi que des conventions de l'OMI (Organisation Maritime Mondiale) et des lois et accords internationaux et nationaux similaires.

Notre mission est de préconiser et d’assurer des voyages sécurisés en Antarctique, tout en n'ayant le moins d’impact possible sur l'environnement de l'Antarctique. Nous favorisons une coopération continue entre nos membres.

Nous avons créé un corps d'ambassadeurs pour la protection continue de l'Antarctique en offrant la possibilité de découvrir le continent, et nous soutenons la science en Antarctique en coopérant avec les programmes nationaux, notamment en matière de soutien logistique et de recherche.

Nous encourageons la coopération entre les voyages du secteur privé et la communauté scientifique internationale en Antarctique, et nous veillons à ce que nos membres emploient le personnel le plus qualifié par le biais de la formation continue et de l'éducation.

Enfin, au fil des années de notre existence nous avons décroché plusieures certifications et labels dont nous pouvons citer : certifications Green Globe du développement durable et les labels Green Key et l’écolabel Européen.

 Synthèse historique

L’Antarctique est le dernier continent à avoir été découvert et exploré, c’est un territoire de 12,5 millions de km2, le continent de glace est inhabité. Malgré tout, il fait objet de revendications territoriales de pas moins de 7 états (Grande-Bretagne, Nouvelle-Zélande, Australie, Norvège, France, Argentine et Chili). Mais depuis 1959 ces revendications sont gelées afin de préserver cet environnement de tout conflit et en fait un continent de paix par le traité de Washington.

Ce traité signé en 1960 par 12 états, favorise la recherche scientifique en Antarctique tout en bannissant les activités militaires notamment les essais nucléaires entre autres. Ensuite sont venues plusieures conventions sur la protection de l’environnement ainsi que le protocole de Madrid signé en 1991 qui complète le traité avec un moratoire de 50 ans sur l’exploitation minière, faisant ainsi de l’Antarctique une réserve naturelle consacrée à la paix et à la science.

Situation du tourisme en Antarctique et problématique

Le tourisme commercial en Antarctique a commencé à la fin des années 1950, lorsque quelque 500 passagers payants voyageaient chaque année à bord de navires de la marine Chilienne et Argentine pour se rendre dans les îles Shetland du Sud afin de ravitailler les stations de recherche. Le premier navire spécialement construit pour emmener des passagers payants en Antarctique a été le Lindblad Explorer, un navire renforcé pour briser la glace, construit en 1969. Il a ouvert la voie à la visite des touristes du dernier continent vierge du monde à travers des expéditions, dont le thème principal est l'éducation.

 À la fin des années 1980, quatre sociétés pratiquaient le tourisme maritime en Antarctique, ainsi qu'un opérateur terrestre qui a été le premier à proposer des vols touristiques commerciaux vers l'Antarctique en 1985. Ces vols emmenaient les clients vers un camp saisonnier à l'intérieur des terres pour des escapades guidées, des expéditions à ski et d'autres activités d’aventure. Au cours de l’année 1991, lorsque l'IAATO a été fondée, environ 6 400 touristes ont visité l'Antarctique, voyageant à bord de dix navires d'expédition différents exploités par six opérateurs, plus les activités terrestres d'un opérateur terrestre.

Aujourd'hui, l'IAATO est composée de plus de 100 membres du monde entier qui travaillent ensemble pour mettre en commun leurs ressources et faire pression sur leurs gouvernements nationaux afin de créer des réglementations et des directives en matière d'environnement et de sécurité qui respectent l'esprit du protocole sur l'environnement en Antarctique et sont compatibles avec les meilleures pratiques actuelles dans ce domaine. Et c’est ici que demeure la problématique que connaît l’Antarctique de nos jours, en effet il existe un enjeu géopolitique et un autre environnemental importants dans cette zone là, où le tourisme est en pleine croissance avec les tensions qui montent entre les différents pays qui y sont présents voulant défendre leurs propres intérêts et les structures et associations mondiales qui veulent préserver cet environnement neutre et le protéger.

Les acteurs

L’IAATO (Association internationale des voyagistes antarctiques) et ses membres dans les différents pays

L'IAATO est une organisation membre fondée en 1991 pour défendre et encadrer la pratique de voyages privés, sécurisés et écologiquement responsables du secteur privé en Antarctique.

Les membres de l'IAATO travaillent ensemble pour développer, adopter et mettre en œuvre des normes opérationnelles qui atténuent les impacts environnementaux potentiels.

Ces normes ont fait leurs preuves, notamment en ce qui concerne les points suivants:

▪ Des directives et des critères de sélection des sites spécifiques à l'Antarctique

▪ les ratios passagers/personnel et la limitation du nombre de passagers à terre

▪les directives relatives à la prévention de la transmission d'organismes non indigènes

▪ l'étiquette en milieu sauvage

▪ les horaires des navires et les procédures de communication avec les navires

▪ les procédures d'évacuation médicale d'urgence et les plans d'urgence

▪ les procédures de rapport

▪ les directives d'observation de la faune marine

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