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PSA Peugeot Citroën

Étude de cas : PSA Peugeot Citroën. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Octobre 2012  •  Étude de cas  •  837 Mots (4 Pages)  •  1 500 Vues

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PSA Peugeot Citroën est un constructeur automobile français, coté en bourse, dont la famille Peugeot reste le principal actionnaire (environ 30 %) et qui possède les marques automobiles Peugeot et Citroën.

Avec une production de 3 605 524 véhicules en 2010, le groupe se classe comme le 2e manufacturier européen, derrière le groupe allemand Volkswagen AG (7 341 065 unités) et le 8e mondial (6e en 2009), juste derrière le japonais Honda (3 643 057 automobiles) et loin devant le nippon Suzuki (2 892 945)[4].

En 2010, l'entreprise occupe le 1er rang en France, avec 32,4 % de parts de marché pour ses deux marques combinées[5].

PSA (Peugeot Société Anonyme) est fondé à la mi-1966[6] pour former le holding du groupe automobile du même nom. Il s'agit en fait d'un transfert juridique de la Société des Automobiles Peugeot qui devient PSA.

Logos originaux de PSA Peugeot CitroënLa naissance de PSA Peugeot Citroën intervient en avril 1976[7] à la suite de l'absorption de Citroën SA par Peugeot SA en décembre 1974[1] à la demande du gouvernement français, car Citroën est en faillite et au bord du dépôt de bilan.

Peugeot supprime les projets Citroën non rentables et un premier modèle standardisé apparaît, la Citroën LN, qui reprend la carrosserie du coupé Peugeot 104 et le moteur de la Dyane 6.

Ayant réalisé de bons résultats depuis 1976 grâce à des finances gérées soigneusement, le groupe PSA Peugeot Citroën annonce le 10 août 1978[8] le rachat de Chrysler Europe (4,5 % du marché européen avec Simca en France, Rootes au Royaume-Uni et Barreiros en Espagne) pour 230 millions de dollars (1 milliard de FRF), devenant le n°1 européen et n°4 mondial derrière General Motors, Ford et Toyota. Sur le plan du capital, Chrysler se voit offrir 14,4 % de Peugeot SA, et devient le deuxième actionnaire de référence tandis que la famille Peugeot rétrograde de 49 % à 37 %. Dans le contexte politique de l'époque avec une possible victoire de la Gauche aux élections législatives, l'allié américain complique une éventuelle nationalisation, alors que Chrysler se décharge de ses filiales européennes[9].

Talbot HorizonEn juillet 1979, Chrysler Europe prend le nom de Talbot. Trois marques composent alors le groupe français PSA : Citroën, Peugeot et Talbot. La renaissance de Talbot est difficile, elle tombe au moment du deuxième choc pétrolier et la marque n'a pas de petit modèle à vendre. Jean-Paul Parayre fusionne alors les réseaux Peugeot et Talbot en France à l'automne 1980[10].

Les affaires ne marchent pas beaucoup mieux pour Citroën et Peugeot confrontés au vieillissement de leurs modèles. De plus, depuis l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir en mai 1981, les usines d'Aulnay et de Poissy sont en grève. Sur place, les syndicalistes de la CGT se battent contre ceux du syndicat maison, la CSL[11].

La petite Talbot Samba est lancée, mais comme les autres modèles Talbot, ses ventes subiront une baisse régulière. À la mi-juillet 1983, Peugeot-Talbot annonce 7 371 suppressions d'emplois, soit 9 % des effectifs du groupe. Le 27 juillet, Jacques Delors déclare : « Une meilleure

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