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MET4200 - La Société québécoise du cannabis

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Par   •  1 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  2 546 Mots (11 Pages)  •  977 Vues

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Travail pratique 1
La Société québécoise du cannabis

Travail présenté à
Madame Marie-Eve Hallé

Introduction à la gestion des opérations
MET4200
Groupe 041

[pic 1]
Le jeudi 1
er octobre 2020

  1. Table des matières

2        Introduction        3

3        Historique        3

4        Analyse de l’environnement externe        4

5        Système opérationnel et stratégie opérationnelle        6

5.1        Modèle FIRTEC3        6

5.2        Compétences de base et distinctives        7

5.3        Stratégie opérationnelle        7

6        Conclusion        8


La société québécoise du cannabis

  1. Introduction

       Étant au cœur de toute organisation, la gestion des opérations est une fonction essentielle pour assurer une performance croissante de chaque entreprise. Cette courte recherche sur la SQDC permet de concrétiser davantage les réels défis que traversent les entreprises sur une base quotidienne. L’importance d’une bonne compréhension de l’environnement externe est primordiale pour s’orienter vers une stratégie opérationnelle adéquate. Aussi, l’influence de cet environnement sur la gestion des opérations joue un rôle important sur les éléments du système opérationnel.

  1. Historique

Le 19 octobre 2015, le Parti Libéral de Justin Trudeau remporte les élections fédérales. Parmi ses promesses électorales, la légalisation du cannabis reste la plus controversée. Selon le nouveau gouvernement en place, une meilleure gestion des cas de possession illégale de cannabis pourrait entraîner de grandes économies dans les fonds publics. En 2013, près de 500 millions de dollars par année servaient à poursuivre la criminalisation de la marijuana. Justin Trudeau est d’avis que ce sont des dépenses inutiles et que les adultes devraient pouvoir prendre leurs propres décisions. De plus, la légalisation permettrait un meilleur contrôle auprès des mineurs et diminuerait le profit du marché noir.[1]

Après de nombreux débats, c’est en avril 2017 que le projet de loi C-45 est déposé. Cette loi est accompagnée de règlements stricts dans le but de protéger la santé et la sécurité des consommateurs. Elle permettra au peuple canadien d’âge légal d’acheter du cannabis frais ou séché ainsi que ses produits dérivés, de le consommer aux endroits autorisés et même de le cultiver en quantité limitée.[2] Les provinces seront responsables de la forme de la distribution du produit ainsi que des modalités associées. Elles pourront également établir d’autres restrictions si elles le souhaitent. Certaines choisiront de confier la responsabilité à des entreprises privées, mais le Québec choisira de créer une société gouvernementale qui assurera un meilleur contrôle.[3]

En juin 2018, La Société québécoise du cannabis, une filiale indépendante de la Société des alcools du Québec (SAQ), est mise en place. La mission de la SQDC est d’assurer la vente de produits de qualité à moindre risque et d’éduquer les acheteurs sur les impacts de la marijuana tout en les tenant loin du marché noir, sans en favoriser la consommation.[4] La SQDC ouvrait finalement ses portes au public le 17 octobre 2018.

  1. Analyse de l’environnement externe

Tout d’abord, le premier aspect abordé est l’aspect légal. La SQDC est soumise à plusieurs lois et règlements, soit par les lois sur la Société des alcools du Québec ainsi que par les lois et règlements sur le cannabis. Ceux-ci visent entre autres à contrôler les activités liées au cannabis telles la vente, la possession, la production et la distribution, d’empêcher l’accès du cannabis aux jeunes et prioriser leur santé et sécurité. En revanche, la GOP doit conformer son plan d’affaires aux lois gouvernementales. Par exemple, la Loi sur le cannabis interdit un emballage qui plaît visuellement aux jeunes. Ainsi, l’aspect visuel du produit peut en affecter la demande. Pour y remédier, la SQDC doit se tourner vers d’autres aspects primordiaux comme la qualité du produit ou l’accompagnement de la clientèle.[5]

Pour ce qui est de l’aspect politique, au Canada, le marché du cannabis est évalué à plus de 5 milliards de dollars. Selon Statistique Canada, 60 % du marché est aux mains des vendeurs illégaux. Afin de bénéficier d’importantes sommes et de protéger ces citoyens, le Canada a légalisé le cannabis. De plus, grâce à la SQDC, le Canada est en mesure de contrôler en partie le commerce de vente de cannabis afin d’offrir un produit honnête et de qualité.[6]

Ensuite, il est question de l’aspect social. Étant donné la grande popularité du cannabis dans la société, la SQDC a comme mission sociale d’intégrer les consommateurs au marché licite du cannabis afin de les protéger face au marché noir qui représente un danger considérable pour les adeptes. Ainsi, la GOP a comme responsabilité de veiller à ce que les niveaux de qualité exigés des produits soient respectés. Le contrôle de qualité est donc strictement évalué selon les normes de Santé Canada.[7] En misant sur la qualité, l’entreprise parvient à se distinguer de sa principale concurrence. Aussi, la demande après l’ouverture des succursales a fortement surpassé l’offre. Cette situation a forcé la GOP vers une réévaluation des quantités requises et des méthodes de production.[8] 

Finalement, l’aspect technologie est aussi présent. Grâce à l’application de nombreuses lois entourant la production de cannabis, la SQDC est soumise à l’analyse de tous les produits avant de s’y trouver sur les tablettes. De plus, il y a plusieurs entreprises qui sont mandatées afin de réaliser des analyses de qualité par des chimistes professionnels dans des laboratoires certifiés. Ainsi, l’entreprise nécessite un protocole rigide et constant au sein de ses opérations pour assurer le contrôle de leur produit. Les laboratoires de fines technologies permettent l’analyse de substance permettant de garantir la conformité des normes de Santé Canada. Par exemple, on y trouve des analyses afin de détecter des possibles traces de pesticides, de bactéries, de champignons, le dosage de THC et le CBD et autres.[9]

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