Le marché du correcteur

1. Tendance Générale

Aujourd’hui, nous pouvons voir que le marché des correcteurs se trouve dans une situation de vente stable en volume mais légère en valeur. En effet, estimé à un peu moins de 56 millions d’euros, le marché du correcteur contribue pour plus de 13% au chiffre d’affaires du marché de l’écriture.

Le marché des correcteurs connaît une demande stable. Cependant cette dernière a évolué et s’est désormais tournée vers le prix ainsi que vers les correcteurs à « correction sèche », autrement dit les rubans correcteurs. Nous allons donc analyser cette demande en pleine évolution, mais avant cela nous nous intéresserons à l’offre des différentes marques présentes sur le marché.

2. L’offre

Sur le marché des correcteurs nous pouvons compter quatre types de produits : les flacons (pots), les stylos, les dévidoirs de bandes ainsi que les effaceurs.

Nous sommes en présence d’un marché atomisé car on constate la présence d’un grand nombre de marque.

Cette année, différentes analyses ont montré que les marques ont rivalisé d’offres exclusives pour augmenter leurs parts de marché. De plus avec la crise économique de 2008 le pouvoir d’achat des français a considérablement baissé d’où une flagrante victoire des MDD.

Au niveau de la distribution, si le canal des grandes surfaces reste le premier vendeur de produits de correction réalisant plus de 60% du chiffre d’affaires global, on note cependant son évolution négative tandis que les ventes dans les circuits spécialisés ont évolué de 7 points en volume et en valeur.

Cette différence s’explique par le fait que les circuits spécialisés s’axent davantage sur le produit phare du marché : les rubans correcteurs. Cela signifie que les grandes surfaces doivent faire face à une cannibalisation moindre de ses produits.

Evolution des ventes par produit :

2007 2008 2009

FLACONS 7,8% 7,8% 7,1 %

STYLOS 20,8% 20,8 % 21,1%

RUBANS 44,7% 47,6 % 49 %

3. La demande

La conquête de la clientèle grand public est aujourd’hui celle des rubans de correction. En effet puisque le consommateur est à la recherche de rapidité, de qualité, et d’efficacité, le ruban est le produit répondant le mieux aux besoins de cette cible.

De plus sur ce segment des consommateurs « de bureaux », l’attractivité passe par le confort d’utilisation, l’ergonomie du système de coque et la propreté du résultat, qui sont des éléments clés lors de l’acte d’achat.

Du côté de la consommation scolaire, si le flacon demeure la façon la plus économique pour corriger après des années ses ventes se sont érodées. Les fabricants ont en effet dû faire face à cette baisse de la demande en innovant et proposant des nouveaux concepts de flacons (exemple : applicateur en mousse).

Pour ces consommateurs scolaires et malgré la croissance inéluctable des rubans correcteurs le pilier de la correction est aujourd’hui celui en stylo

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