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Etude de cas Wipro

Étude de cas : Etude de cas Wipro. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  2 429 Mots (10 Pages)  •  622 Vues

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TD N°2 : le cas WIPRO[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4][pic 5][pic 6]

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TRAVAIL A FAIRE :

  1. Caractériser l’entreprise Wipro (type, statut juridique, taille, nationalité, secteur d’activité actuel).

  1. Repérer le métier historique de l’entreprise.

Expliquer les raisons pour lesquelles l’entreprise a abandonné ce métier pour se lancer dans les services informatiques. Comment appelle-t-on cette évolution stratégique ?

  1. Identifier le (ou les) DAS actuels de Wipro.

  1. Présenter les stratégies mises successivement en place en 2009 puis 2010. Justifier ce choix de l’entreprise.
  1. Envisager les conséquences de ces choix stratégiques.
  1. En quoi peut-on dire que la stratégie de l’entreprise a impacté la structure de l’entreprise.

Document 1 : Présentation de l’entreprise

Wipro Technologies est une SSII (depuis 2013, on parle de ESN « entreprise de services du numérique ») indienne créée en 1980, et dont le siège se situe à Bangalore.

Elle est issue de Wipro Ltd, entreprise en opération depuis 1945 et officiellement créée en 1946 en tant que Western India Vegetable Products Limited. Azim Premji, son président et principal actionnaire a transformé la Western Indian Vegetable Products, qui fabriquait des savons et de l'huile de cuisine, en acteur mondial des services informatiques. Wipro est aujourd'hui une des principales entreprises de services informatiques dans le monde.

Source : Wikipédia

Document 2 : L’histoire de l’entreprise Wipro

Tout commence en 1945. Cette année-là en effet, le père du futur " maharajah de l'informatique ", comme on le surnomme aujourd'hui, Mohamed Hussain Hasham Premji, crée à Amalner, une petite ville située à dix heures de route de Bombay, Western India Vegetable Products limited, une petite affaire spécialisée dans la fabrication d'huile végétale. L'homme est un musulman, ce qui rend remarquable son parcours et celui de son fils. Deux ans plus tard, le petit moulin des origines est devenu une véritable usine où l'on transforme l'huile d'arachide produite localement en huile de cuisine mais aussi en savon. Afin de soutenir le développement de la région, Mohamed Premji propose des actions à presque tous les commerçants de la ville. Des décennies plus tard, ces actionnaires de la première heure se souviendront de ces titres oubliés dans des tiroirs et Amalner deviendra l'une des villes indiennes qui compte le plus de millionnaires par rapport au nombre d'habitants. Car l'affaire se développe vite, très vite même ! Dans les années 1950 et 1960, profitant des énormes besoins du pays - l'Inde est devenue indépendante en 1947 -, elle fabrique ou conditionne toutes sortes de produits alimentaires et cosmétiques et fait même une entrée dans le secteur de la

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chaussure. Une sorte de conglomérat - comme l'est, à une échelle infiniment plus importante, le groupe Tata - et qui distribue ses produits sur tout le territoire indien.

Devenu riche, Mohamed Premji peut dès lors rêver d'un brillant avenir pour son fils Azim, né en 1945. Ce dernier a dix-huit ans, en 1963, quand son père l'envoie à l'université de Stanford. Il vient à peine de décrocher son diplômé d'ingénieur électricien que la mort de son père, en 1966, le rappelle d'urgence en Inde. A vingt et un ans, le voilà à la tête de l'entreprise familiale qui compte déjà plusieurs centaines de salariés et réalise un chiffre d'affaires de 2 millions de dollars. L'arrivée du jeune homme à la tête de la société n'est évidemment pas du goût de tout le monde. " Monsieur Premji, vous devriez vendre vos actions et laisser la direction de l'entreprise à des gens plus âgés et plus expérimentés que vous ", lui lance ainsi l'un des actionnaires historiques de Wipro, le jour de son premier conseil d'administration. Mais le jeune homme décide de tenir bon. Les actionnaires n'auront pas à le regretter.

Cinq années durant, Azim Premji fait prospérer l'affaire créée par son père, consolidant les positions de Wipro dans ses métiers historiques, l'achat et la transformation de matières premières agricoles. Un premier tournant survient en 1975. Cette année-là, afin d'être moins dépendant des matières premières - dont les cours fluctuent de manière très brutale - Azim Premji décide de se diversifier dans des secteurs incorporant davantage de technologies et procurant des revenus réguliers et stables. Sa première incursion, c'est dans les ampoules électriques qu'il la fait, en 1971.

Quatre ans plus tard, nouvelle diversification, cette fois dans les cylindres pneumatiques et hydrauliques. Au cours de la même période, Wipro procède à plusieurs émissions d'actions gratuites, gonflant ainsi le portefeuille de ses actionnaires. Mais, malgré le développement de l'entreprise et l'augmentation régulière de son chiffre d'affaires, Wipro ne séduit guère les investisseurs. A la Bourse de Bombay, la liquidité des titres de l'entreprise est si faible que les traders ne les négocient même pas !

Le véritable tournant se produit en 1977. Un miniséisme ébranle en effet le monde des affaires : IBM, le géant

informatique américain, présent en Inde depuis des années, quitte brutalement le pays. La raison de ce départ ? La

décision prise par le gouvernement indien de limiter à 40 % le pourcentage détenu par des entreprises étrangères dans

sociétés indiennes. Pour la firme américaine, qui s'est développée essentiellement en prenant des participations dans

des entreprises locales ou en créant des joint-ventures et qui détient une large part du marché informatique, le coup

est rude. Plutôt que de faire profil bas, IBM choisit de fermer toutes ses filiales et de quitter l'Inde. Cette décision

provoque un gigantesque trou d'air. Un trou d'air dans lequel les hommes d'affaires indiens les plus ambitieux

s'empressent de s'engouffrer. Sans le vouloir, IBM vient de mettre le pied à l'étrier à l'industrie informatique indienne...

Azim Premji fait partie de ces pionniers de la première heure. Dès 1980, il se lance dans les services informatiques, limitant au départ ses ambitions au seul marché national. En 1983, avec le soutien des pouvoirs publics désireux de promouvoir une informatique indienne, il conçoit et fabrique le premier PC " made in India ", faisant ainsi une entrée remarquée dans le " hardware ". Pour l'occasion, Azim Premji n'a pas lésiné sur les moyens. Vendant certaines activités historiques de Wipro, il a embauché des dizaines de techniciens et d'ingénieurs qui, jusqu'alors, concevaient des lignes de codes pour des firmes géantes comme General Electric.

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